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La mosquée des Bleuets de Marseille est visée par une fermeture administrative : "L'imam y défend une vision fondamentaliste légitimant le jihad, l'instauration de la charia et le recours à la violence"

La mosquée des «Bleuets» de Marseille (13e) est visée par une fermeture administrative émise par la préfecture de police des Bouches-du-Rhône. Dans un communiqué, la préfecture indique que cette requête provient du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et s'appuie sur plusieurs motifs. «L'imam principal de cette mosquée y défend une pratique radicale de l'islam, une vision fondamentaliste de la religion légitimant le jihad, l'instauration de la charia et le recours à la violence», note cette même source.

Toujours selon cette même source, l'imam «tient un discours incitant à la haine contre les femmes notamment des prêches exprimant des positions légitimant le viol conjugal, la polygamie, et théorisant l'inégalité des droits entre les femmes et les hommes dans le mariage», ajoute la préfecture de police des Bouches-de-Rhône.

La procédure intervient également après des publications relayées par «la mosquée» ou des structures associatives liées à l'imam, de plusieurs prédicateurs auteurs de propos haineux contre les personnes non-musulmanes, les valeurs de la République ainsi que théorisant l'infériorité des femmes.

La mosquée, où prêche l’imam français Ismaïl, de son vrai nom Smaïn Bendjilali, qui conteste les accusations portées contre lui, a dix jours pour répondre aux griefs du ministère pour tenter d’éviter une fermeture. Quelque trois cents à trois cent cinquante fidèles fréquentent ce lieu de culte le vendredi, selon les autorités, mais ces dernières relèvent que la forte présence de l’imam sur les réseaux sociaux lui donne une plus grande audience.

Le religieux âgé de 43 ans est aussi accusé par les services du ministère de l’intérieur de tenir « un discours incitant à la discrimination et à la haine contre les femmes, notamment par des prêches exprimant des positions légitimant le viol conjugal ou la polygamie », selon la préfecture de police.

« La question, ce n’est pas que dans un texte écrit il y a mille ans il y ait des textes forcément datés. Le problème, c’est de postuler sur les réseaux sociaux en 2020 que le viol conjugal est légitime. C’est ça le problème, pas des textes anciens », a expliqué M. Colliex. « Quand des propos haineux en écho à ses publications sont tenus par des commentaires sur les réseaux sociaux, l’imam ne les modère pas », a-t-il ajouté.

 

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Vos réactions

Portrait de Orwell2025
21/août/2024 - 13h52

Elle est juste "visée" d'une fermeture ,cette Mosquée n'est pas prêt d'être fermer !

Portrait de Greenday2013
21/août/2024 - 12h43

Des prêches prônant l'inégalité des droits entre les hommes et les femmes...

C'est dommage que l'on n'entende pas les féministes sur le sujet.

Portrait de PhilRAI
21/août/2024 - 10h58

"une vision fondamentaliste de la religion" ? non, l'application du coran tout simplement ! 

Portrait de Raymond C
21/août/2024 - 10h04

Décision bientôt annulée par le Conseil d'Etat, n'en doutons pas...

Portrait de MS54840
21/août/2024 - 09h05

Et se sera malheureusement de pire en pire, car ils sont de plus en plus nombreux et cette idéologie est aider par une partie de gauche et les ONG passeurs qu vont les chercher.

Portrait de Amandecroquante
21/août/2024 - 08h21

Incroyable