Arcom 18h55: Le régulateur de l'audiovisuel, l'Arcom, pourra sanctionner tout "déséquilibre manifeste et durable" dans l'expression des opinions sur chaque radio et télé. Pour juger du respect général du pluralisme, au-delà des temps de parole politique, l'Arcom s'appuiera sur un faisceau d'indices: variété des sujets abordés à l'antenne, diversité des intervenants et pluralité de points de vue, selon cette délibération prise mercredi, qui tire les conséquences d'une décision du 13 février du Conseil d'Etat. L'Arcom a fixé de nouvelles règles s'appliquant à l'ensemble des médias audiovisuels. Dans sa délibération, elle rappelle tout d'abord "la primauté de la liberté de communication".
"Les médias sont libres de choisir les sujets qu'ils veulent traiter" et "il n'est pas question pour le régulateur ni de cataloguer, ni de ficher, ni d'étiqueter les intervenants - animateurs, journalistes, invités", a souligné devant la presse le président de l'autorité indépendante, Roch-Olivier Maistre, alors que des inquiétudes avaient émergé.
Radios et télés n'auront pas à faire de décompte régulier auprès de l'Arcom des sujets traités et des intervenants, comme elles le font actuellement pour les temps de parole politique. Ce n'est qu'en cas d'alerte ou de litige qu'elles auront à prouver ce respect général du pluralisme.
Le directeur général de RSF, Thibaut Bruttin, s'est félicité dans un communiqué de ces mesures qui "doivent permettre de sanctionner les éditeurs qui contournent le principe du pluralisme de la loi de 1986" sur l'audiovisuel et "réduisent leurs programmes à une succession de commentaires à l'unisson sur des thèmes ressassés".
14h00: Casse-tête en vue: le régulateur de l'audiovisuel, l'Arcom, doit présenter aujourd'hui les nouvelles obligations que devront respecter radios et télés afin de renforcer le pluralisme sur leurs antennes. La décision du Conseil d'Etat le 13 février avait fait l'effet d'un coup de tonnerre. Six mois avaient été laissés à l'autorité pour réexaminer son respect du pluralisme et de l'indépendance de l'information. L'ONG Reporters sans frontières était à l'origine de ce recours, considérant que CNews "est devenue un média d'opinion", ce que l'intéressée récuse. Elle est devenue numéro un des chaînes d'information en continu en mai et juin devant BFMTV, performance inédite.
Roch-Olivier Maistre, président de l'Arcom, exposera lui-même jeudi après-midi à la presse sa délibération sur le "respect du principe de pluralisme des courants de pensée et d'opinion", aux lourdes conséquences pour les médias audiovisuels. Dès mars, il en avait donné un aperçu, indiquant que l'Arcom serait "très vigilante au respect de la liberté éditoriale".
Ainsi "cela ne conduira en aucune façon à intervenir ni dans le choix des thématiques traitées, ni dans le choix des intervenants sur les plateaux", avait-il assuré, alors que des inquiétudes avaient émergé quant à, par exemple, un possible fichage des journalistes selon leur supposée orientation politique.
Mais le régulateur sera amené à contrôler d'éventuels "déséquilibres manifestes et durables" du pluralisme, avait précisé M. Maistre. Comment appliquer les nouvelles directives ? Que faudra-t-il comptabiliser ?
"Il me semble par exemple impossible de demander à un éditorialiste quelle est sa couleur politique du moment", avait noté la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci. "Tout ça me semble assez compliqué", avait lâché la dirigeante du groupe public, pourtant déjà rodée à respecter l'équité ou l'égalité des temps de parole en période électorale, comme tout récemment lors des campagnes des européennes et législatives.
En pleine procédure de renouvellement de 15 fréquences de la télévision numérique terrestre (TNT), les responsables de CNews, auditionnés lundi par l'Arcom, ont donné des gages. "Nous allons mettre en place une direction du pluralisme", avec l'embauche de "4-5 personnes", a mentionné Gérald-Brice Viret, directeur général de Canal+ France, propriétaire de la chaîne. Cette direction veillera "à la pluralité des thématiques, des intervenants et des opinions", a-t-il assuré.
Pressé par l'Arcom de prendre des engagements plus précis sur le pluralisme, le président du directoire du groupe Canal+, Maxime Saada, est monté lundi au créneau. "Plutôt que de prendre des engagements en amont de votre délibération (...) on a choisi d'attendre", a-t-il lancé, tout en promettant d'appliquer les nouvelles règles.
Vos réactions
Si pour toi, la liberté d'expression est celle de pouvoir exprimer des propos racistes à longueur de journée tel que le fait CNEWS, c'est qu'on a clairement pas la même vision de la liberté d'expression.
Et j'irais même au-delà, vous êtes tellement biberonné par CNEWS que votre discernement vous fait désormais défaut.
Au lieu de déblatérer des conneries pareilles, citez une phrase raciste sortie de chez CNEWS. Tout ce qui n'est pas de gôche chez toi est raciste. Pauvre France. Ecoute france inter et regarde F5 et laisse les gens libres de leurs opinions. Merci.
Si pour toi, la liberté d'expression est celle de pouvoir exprimer des propos racistes à longueur de journée tel que le fait CNEWS, c'est qu'on a clairement pas la même vision de la liberté d'expression.
Et j'irais même au-delà, vous êtes tellement biberonné par CNEWS que votre discernement vous fait désormais défaut.
donc pour toi nous sommes obligé de regarder France télévision et de lire libération ou l'humanité et d'écouter les discours de mélanchon sinon nous sommes des cons c'est bien ça ?
Cet organisme sert à quoi? Et combien coute t il?
super france inter et tout le service public vont morfler une bonne nouvelle !!!!!
Donc on doit s'attendre à un ministère de la censure dans le prochain gouvernement ??!!
en même temps il faudrait être très con pour ne pas deviner d'où ça vient, de toute façon je n'avais en aucune façon l' intention de me l'attribuer
te laisse pas faire. c'est bien
Quitte à pomper une source, autant la citer.Wikipédia donc.
en même temps il faudrait être très con pour ne pas deviner d'où ça vient, de toute façon je n'avais en aucune façon l' intention de me l'attribuer
Le "manque de pluralisme" ne sera sanctionné que sur CNews sur la sélection des chroniqueurs et consultants. Pendant ce temps, Radio France et FranceTV resteront dans l'impunité avec leurs sujets multiples sur l'écologie et leurs intervenants de gauche qui occupent 2 fois plus l'antenne que ce qu'ils représentent dans les forces politiques actuelles.
bienvenue en URSS les gars. putain meme chassaigne risque d'etre president de l'assemblée..
the cauchemar
La censure en URSS, ou censure en Union soviétique, est le contrôle, de la part des autorités de l'URSS, du contenu et de la diffusion de l'information, y compris par les imprimés, les œuvres musicales, scéniques, les beaux-arts, le cinéma, la photographie, les émissions de radio et de télévision, afin de supprimer toutes les sources d'information alternatives aux sources officielles, pour limiter ou en empêcher la diffusion d'idées et d'informations considérées comme nuisibles ou indésirables.
Le système de censure politique générale comprenait diverses formes et méthodes de contrôle idéologique et politique — en plus des méthodes directes (interdiction de publication, censure, rejet des manuscrits), une grande variété de méthodes indirectes touchant au personnel, à l'édition, à la politique de redevances étaient utilisées1.
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