disparition L'inculpation pour viol aggravé de deux joueurs du XV de France, Oscar Jegou et Hugo Auradou, a été «un trauma collectif», a déclaré à l'AFP le centre Antoine Frisch, au sortir de la triste tournée des Bleus en Argentine : «Ça a été difficile. Très difficile. Je n'ai jamais vécu ça depuis le début de ma carrière... C'était très difficile sur le plan émotionnel, psychologique et mental. Préparer un match avec ça, c'est sûr que c'était compliqué.
On a eu une réunion le lundi soir et Fabien Galthié, le staff, nous ont expliqué la situation, tous ensemble, à l'hôtel. Pour moi, personnellement, c'était un choc. J'étais franchement choqué. Il y a énormément d'émotions: on est inquiets, on est stressés... C'est difficile de trouver les mots, c'est un trauma collectif. On a essayé de rester soudés, de se parler entre nous, de gérer au mieux. On est restés soudés» insiste Frisch
«Oui, on avait nos préparateurs mentaux qui étaient disponibles si on avait besoin de discuter. Après, chacun le vit différemment. Il y en a qui préfèrent ne pas en parler, il y en a qui ont besoin de s'exprimer... il n'y a pas de bonne manière de le vivre.»
«Ce n'était pas évident. On est allés s'entraîner direct face à un club local, on a passé un bon moment avec les joueurs, on a fait un asado... On a parlé entre nous, on est restés entre nous, on est restés soudés. Il y avait le match de l'équipe de France de foot, on l'a regardé ensemble. On a essayé de rester ensemble, de parler, de se donner de la force entre nous. Et au fur et à mesure que la semaine avançait, il y avait un match à jouer international. On a été obligés de basculer sur ça.»
«C'était difficile. Je n'ai jamais vécu ça, ça prend le dessus quand ça arrive. Pour préparer un match, ce n’était pas évident.»
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