Le député RN Bruno Clavet dénonce l'homophobie des... gays contre lui : "Etant moi-même homo, je vis une chasse aux sorcières des LGBT ! Le RN ne menacera jamais nos droits !"

Dimanche dernier, Bruno Clavet a obtenu la majorité absolue avec 52,40 % des voix dans la troisième circonscription du Pas-de-Calais et est devenu député RN à 35 ans. Le jeune homme n'est pas totalement inconnu du grand public, puisqu'il avait notamment participé à un télécrochet nommé «X-Factor» en 2009. Mais depuis quelques jours, sur les réseaux sociaux, le jeune député est la cible d'insultes, notamment à caractère homophobes.

Sur Instagram, et après les centaines de messages de soutien qu'il a reçus ces derniers jours, Bruno Clavet a décidé de répondre aux accusations et insultes portées à son encontre depuis dimanche.

"Depuis mon élection en tant que député du Pas-de-Calais dimanche dernier, une véritable chasse aux sorcières est menée par une partie de la communauté LGBT à l’encontre des autres personnes LGBT qui me suivent sur les réseaux sociaux ou aiment mes publications.", a-t-il d'abord écrit.
Et d'ajouter: "C’est pourquoi je tiens à dénoncer ces grands inquisiteurs qui tentent de trouver une raison d’exister à travers leur combat contre le monstre qu’ils supposent que je suis . Aujourd’hui ces personnes poussent à la délation et se rendent coupables de discrimination envers les leurs , ce qui je le rappelle est punie par la loi."

"Également, je tiens à rappeler que j’ai toujours condamné et continuerai de condamner toutes formes de discrimination et que le RN au pouvoir ne menacera ni nos libertés ni les droits déjà acquis.", a-t-il poursuivi. 

Bruno Clavet ajoute: "Face à ces agissements d’un autre temps et étant moi-même homosexuel, je souhaite dire ici que les Français LGBT qui ont la France au cœur trouveront en ma personne au pire un soutien, au mieux un ami mais jamais un adversaire."

"Soyez fiers d’être qui vous êtes, de ne pas être soumis aux dictats de la bien-pensance, d’aimer notre pays et de vouloir le défendre. En clair, soyez Français !", a-t-il conclu.