
La rédaction de Marianne, en grève depuis vendredi matin contre le rachat de l'hebdomadaire par Pierre-Edouard Stérin, a déjà annoncé reprendre le travail après la suspension des négociations entre le milliardaire et l'actionnaire Daniel Kretinsky, se disant toutefois "déterminée" à obtenir gain de cause. Les salariés de Marianne "prennent acte de la suspension des négociations entre Pierre-Edouard Stérin et CMI", le groupe du magnat tchèque Daniel Kretinsky, annoncée vendredi, écrivent-ils dans un communiqué.
"Cette évolution justifie la reprise du travail afin de permettre le suivi de l'actualité politique dans les jours à venir", expliquent les salariés de l'hebdomadaire. "En revanche, la rédaction reste déterminée à obtenir l'engagement ferme que le journal ne sera pas racheté par Pierre-Edouard Stérin", ajoutent-ils.
"Nous nous tenons prêts à reprendre la grève, dans l'hypothèse où Daniel Kretinsky et son mandataire Denis Olivennes ne prendraient pas une position publique en ce sens dans les prochains jours", prévient la rédaction.
Jeudi, cette dernière a exprimé à l'unanimité son rejet du rachat par Pierre-Edouard Stérin, au lendemain d'un article du Monde lui prêtant des accointances politiques avec le RN. Elle a par la suite voté massivement pour une grève reconductible de 24h à partir de vendredi 06h00.
Vendredi matin, le milliardaire et CMI France ont annoncé avoir "décidé d'un commun accord de suspendre" leurs négociations, se donnant rendez-vous "le 21 juillet pour statuer définitivement" sur leur sort.
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si j'aime pas mon patron je demissionne 1+1 =2 la greve ?pourquoi
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