marine le pen Les députés donnent le coup d'envoi de l'examen du projet de loi sur la fin de vie, qui prévoit d'ouvrir pour la première fois en France une "aide à mourir" pour certains patients, une réforme sociétale attendue mais aussi source d'inquiétudes.
Les 71 membres de la commission spéciale de l'Assemblée nationale vont se pencher pendant une semaine sur les quelque 1.900 amendements déposés par des élus de tous bords pour modifier le texte gouvernemental, en prélude à son arrivée le 27 mai dans l'hémicycle.
Après avoir mené un cycle d'auditions, ils lanceront ainsi à 16H00 un marathon parlementaire qui pourrait durer au moins jusqu'à l'été 2025, estime-t-on du côté de l'exécutif, en fonction du nombre d'allers-retours nécessaires avec le Sénat.
"Je pense que nous sommes prêts", a estimé la ministre de la Santé Catherine Vautrin jeudi dans Sud-Ouest, louant un "texte équilibré" qui "a fait l'objet d'une convention citoyenne, de beaucoup de travaux préalables".
Son volet le plus sensible instaure la possibilité pour certains patients de demander à un médecin d'être aidés à se suicider, via une substance létale qu'ils s'administreraient eux-mêmes, ou qu'un tiers pourrait leur administrer s'ils ne peuvent pas le faire.
Vos réactions
C'est fait pour les Belles-Mères
Enfin un début de premier pas, il est grand temps !
Le temps que le malade fasse les demandes, remplisse toutes les conditions et que son dossier administratif soit accepté, il sera mort depuis longtemps
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