
La direction de France Inter a été humiliée en direct ce soir sur sa propre antenne, alors que toute l'équipe de l'émission dans laquelle intervient le chroniqueur suspendu s'est révoltée pendant plus d'une heure contre cette décision, sous les acclamations du public, avec une remise en cause de l'autorité, la répétition des propos polémiques et la démission en direct d'un chroniqueur. Il est d'ailleurs très étonnant que la direction ne soit pas intervenue pour demander que l'émission soit enregistrée comme cela a pu arriver par le passé, laissant ainsi l'antenne sans aucun contrôle éditorial.
L'animatrice Charline Vanhoenacker a en effet consacré dimanche son émission hebdomadaire sur France Inter à Guillaume Meurice, mis à pied par Radio France, en dénonçant l'extrême droite et en tournant en dérision la direction du groupe. L'un des humoristes du "Grand dimanche soir", Djamil Le Shlag, a lui repris les propos à l'origine de cette mise à pied et annoncé en direct qu'il claquait la porte de la station.
Guillaume Meurice a été suspendu jeudi dans l'attente d'une éventuelle sanction pouvant aller jusqu'au licenciement, quatre jours après avoir réitéré ses propos polémiques sur Benjamin Netanyahu tenus fin octobre, comparant le dirigeant israélien à une "sorte de nazi mais sans prépuce".
Une plainte pénale avait été déposée contre lui à la suite de ces propos, l'accusant d'antisémitisme, mais elle a été classée sans suite. Convoqué le 16 mai, il a reçu le soutien de la rédaction de France Inter et de nombreux responsables de gauche, après cette mise à pied. Meurice, dont la place habituelle dans le studio a été symboliquement laissée vide, "n'a pas le droit d'être avec nous ce soir, Inter l'a envoyé en internat pour le remettre dans le droit chemin", a ironisé Charline Vanhoenacker au début de son émission.
"Certains d'entre vous se demandent pourquoi on n'est pas en grève. On est des spécialistes de la grève, on les a toutes faites depuis dix ans et on connaît les règles: préavis de cinq jours à Radio France. Vous voudriez pas qu'en plus on se mette hors-la-loi ?", a-t-elle ajouté. "Comme l'extrême droite a décidé de nous faire taire ce soir, on ne va tout de même pas leur laisser ce plaisir", a poursuivi l'animatrice, réservant plusieurs piques au groupe public.
"Je rassure nos dirigeants à Radio France, cette chronique a été relue par un avocat parce que, comme je sens bien que les RH (ressources humaines, NDLR) sont très débordées à virer des collègues, je leur évite des réunions inutiles".
"A force de passer plus de temps aux RH et à la PJ (police judiciaire) qu'à écrire des blagues, on va finir par donner raison aux gens qui disent que l'argent public est mal dépensé", a-t-elle déroulé. "En matière de liberté d'expression, même s'il faut monter sur le terrain sur une seule jambe et les yeux bandés, on va le jouer ce match", a-t-elle promis.
"La solidarité, ça existe encore, et c'est la meilleure défense". Plusieurs chroniqueurs ont dit leur soutien à Guillaume Meurice, jusqu'au coup d'éclat de Djamil Le Schlag, qui a répété les propos sur Netanyahu, sous les applaudissements du public, et annoncé qu'il quittait France Inter.
"Perso, je vois pas ce qui est choquant à comparer Netanyahu à une sorte de nazi sans prépuce", a-t-il déclaré.
"Je reviens sur la direction de France Inter. Vous pensez faire peur à qui avec vos menaces de mise à pied ? Perso, je suis un arabe en France, j'ai toujours été menacé de me faire virer. (...) J'en tire les conclusions en me retirant du service public après l'émission, c'était ma dernière chronique. (...) Dans cette station, je ne me sens plus dans mon +safe space+".
Vos réactions
Un con en moins. Et que Charline Vanhoenacker et tous ses copains gaucho-islamo-racistes fassent de même. IL est plus que temps que le service public fasse un grand nettoyage. La soupe est bonne à Radio France mais ce sont nos impôts qui payent tous ces pourris et il n'est plus question de continuer ainsi. C'est aussi à l'état d'agir fermement en cessant de subventionner un service public aussi merdique. Et l'Arcom qui ferme bien sa gueule ....
Que les dirigeants de France inter se fassent humilier sans la moindre réaction de leur part par leurs employés, cela me convient assez bien. Ce serait pourtant une bonne occasion de se débarrasser de ces fouteurs de merde, humoristes auto-proclamés mais pas drôles du tout, qui donnent une image déplorable de cette radio subventionnée en partie par nos impôts.
Molenbeek-Saint-Jean
Un "humoriste" pas drôle de moins payé par nos impôts. La semaine se termine bien ! Au suivant dans l'équipe !
ils ont bien l'intention de faire comprendre à la direction que ce n'est pas elle qui dirige la radio.
j'adore que France Inter ce soit fait humilier en direct.
toute cette bande de potaches gagnera un peu de crédibilité le jour où ils exerceront leur humour sur les imams, le Hamas, les palestiniens, et l'Islam...mais on sent leur peur suinter à la radio de déplaire à ces gens-là !
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