Plusieurs magasins Hyper Cacher à Paris ont été évacués après des menaces et des alertes à la bombe, ainsi qu’une synagogue du Kremlin-Bicêtre

Les enquêteurs cherchent à savoir si les menaces sont vraiment sérieuses où si il s'agit simplement de plaisantins. En tout état de cause, une enquête a été ouverte pour menaces visant deux magasins Hyper Cacher à Paris, auprès du parquet de Paris. Le parquet ajoute qu’une synagogue du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) a également été visée.

"Le parquet de Paris a saisi le 2e district de police judiciaire d’une enquête pour menaces de destructions graves et fausse alerte, après des appels menaçants adressés dimanche 28 avril à deux magasins Hyper Casher et à une synagogue », a fait savoir le parquet de Paris au Parisien.

Selon des informations de BFMTV, un homme aurait appelé les responsables de ces deux magasins situés dans le XVIe et XIXe arrondissement, avant qu’ils ne soient évacués. L’homme aurait affirmé être en possession d’un sac rempli d’explosifs et vouloir tout fait sauter "en hommage à l’attentat du magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes". 

Les deux magasins ont été évacués dans la foulée. Les recherches d’explosifs, dans et autour des magasins, n’ont rien donné.

Ces menaces rappellent la prise d'otages du magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes à Paris perpétrée le 9 janvier 2015. C'est le dernier des attentats de début janvier 2015 en France. L'auteur de l'attaque, Amedy Coulibaly, est déjà recherché par la police pour l'assassinat, commis la veille, d'une policière municipale de Montrouge : il s'introduit dans une supérette cacher de la porte de Vincennes en étant lourdement armé.

Il tue immédiatement trois personnes et en prend en otage dix-sept autres, dont l'un est tué peu après, portant à quatre le nombre des morts. Le preneur d'otages se réclame de l'État islamique et demande la libération des deux frères Kouachi qui, au même moment, sont assiégés par la Gendarmerie à Dammartin-en-Goële après avoir tué douze personnes dans l'attentat contre Charlie Hebdo, deux jours plus tôt à Paris.

La prise d'otages dure plus de quatre heures. Elle se termine par un assaut mené par les policiers du RAID, de la BI et de la BRI, durant lequel aucun otage n'est tué. Le terroriste est abattu alors qu'il ouvre le feu sur les forces de l'ordre. Trois policiers et un otage sont blessés.