Ado de 15 ans tué à la sortie du collège à Viry-Châtillon: Cinq personnes sont désormais placées en garde à vue dont une fille de 15 ans, deux jeunes de 17 ans et un majeur de 20 ans

21h01: Quatre nouvelles personnes ont été placées en garde à vue, après la mort d'un adolescent de 15 ans roué de coups à la sortie de son collège de Viry-Châtillon (Essonne), annonce le parquet. Outre le mineur de 17 ans déjà interpellé dans l'après-midi, le parquet d'Evry annonce qu'une mineure de 15 ans, deux autres mineurs de 17 ans et un majeur de 20 ans ont été placés en garde à vue "en début de soirée".

19h18: Un mineur de 17 ans a été interpellé et placé en garde à vue, après la mort d'un adolescent de 15 ans roué de coups à la sortie de son collège de Viry-Châtillon, annonce le parquet. "Dans le cadre de l'enquête diligentée à la suite de l'assassinat d'un adolescent de 15 ans (...), un mineur de 17 ans a été interpellé et placé en garde à vue (...) en fin d'après-midi", a annoncé le procureur Grégoire Dulin dans un communiqué. Il s'agit de la première arrestation dans l'enquête sur la mort de Shamseddine, ouverte pour "assassinat" et "violences en réunion aux abords d'un établissement scolaire".

18h59: Un jeune homme de 17 ans interpellé et placé en garde à vue cet après-midi, annonce le Procureur de la République

17h58: La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, dénonce sur X une "sauvagerie qui frappe des jeunes de plus en plus jeune". "Un sursaut d’autorité devient plus qu’urgent !" , a-t-elle écrit.

17h24: « Un crime barbare »: le décès vendredi de l'adolescent de 15 ans passé à tabac la veille à la sortie de son collège de Viry-Châtillon, en région parisienne, suscite une vive émotion en France, quatre jours après un autre déferlement de violence contre une collégienne. La porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, a dénoncé « un crime barbare », face auquel, a-t-elle assuré sur X, « notre société ne pliera pas ». La ministre de l'Education Nicole Belloubet s'est elle rendue en milieu d'après-midi au collège concerné de cette banlieue populaire du sud de Paris.

Selon le parquet d'Evry, la victime a été passée à tabac dans l'après-midi, à la sortie de l'étabissement par « plusieurs individus ». Transporté jeudi à l'hôpital Necker, à Paris, l'adolescent a été opéré dans la nuit et est décédé en début d'après-midi. Une enquête a été ouverte des « chefs d'assassinat et de violences en réunion aux abords d'un établissement scolaire ». « Les investigations se poursuivent pour déterminer les circonstances de ces faits criminels et permettre l'interpellation des auteurs », a indiqué le procureur.

Choc et inquiétude

Devant l'établissement scolaire, Les Sablons, situé dans un quartier réputé calme de Viry-Châtillon, les collégiens se sont pressés devant les grilles vendredi matin pour exprimer leur tristesse et leur inquiétude. « Ils ne peuvent pas faire ça à un jeune de 15 ans », a déploré Omar (prénom modifié), qui se décrit comme un ami de la victime, Shamseddine, « un gars sans problème » et « souriant ». Selon lui, la victime n'avait pas de problème de harcèlement scolaire.

Un ballon de foot à la main, Mathéo, 12 ans, se sent lui « stressé et triste ». S'il décrit un collège « assez tranquille », il confie avoir « peur » que les agresseurs de Shamseddine ne « reviennent ». « Choqué », Kamel, 40 ans, un ami de la famille de Shamseddine qui n'a pas souhaité donné son nom, ne comprend pas « pourquoi il s'est passé ça ici ». « Je m'inquiète », confie pour sa part Katia Rodriguez, 47 ans, qui dépose son fils, en classe de 6e, tous les matins au collège.

Selon une source policière, trois jeunes portant des cagoules s'en sont pris à Shamseddine dans un hall d'immeuble. « De façon générale, nous avons en Essonne un phénomène très marqué de rixes entre bandes rivales », a souligné la préfète de ce département, Frédérique Camilleri, sur la chaîne BFMTV. Elle a précisé cependant ne pas pouvoir dire si l'agression de jeudi relevait « d'un phénomène de rixe ». Le maire centriste de la ville, Jean-Marie Vilain, a lui dénoncé une « ultraviolence qui devient banale ».

« Protéger l'école » 

« Nous serons intraitables contre toute forme de violence », il « faut protéger l'école de ça », a pour sa part martelé le président Emmanuel Macron, en visite, avant l'annonce du décès du collégien, dans un établissement scolaire à Paris.

« Une cellule psychologique et des moyens supplémentaires ont été déployés » dans l'établissement, a indiqué sur X Nicole Belloubet, déplorant « un nouveau drame absolument affreux » après l'agression mardi d'une adolescente de 13 ans devant son collège à Montpellier, dans le sud de la France. Trois mineurs interpellés ont reconnu leur implication dans ces violences, qui, selon le parquet, auraient leur origine dans des « invectives » entre élèves sur les réseaux sociaux. Ils étaient vendredi présentés au parquet en vue de l'ouverture d'une information judiciaire pour tentative d'homicide volontaire.

Par ailleurs, cinq jeunes filles âgées de 11 à 15 ans, qui ont « passé à tabac » une adolescente de 14 ans et filmé l'agression mercredi à Tours, dans le centre de la France, devaient être présentées à un juge vendredi en vue d'une mise en examen (inculpation), selon une source policière. 

17h19: Marine le Pen réagit également sur le réseau social X: "Mourir à 15 ans après un guet-apens sauvage près de son collège. La folie meurtrière n'a donc plus de limites. Condoléances à la famille de l’adolescent de Viry-Châtillon. Quand le gouvernement prendra-t-il enfin la mesure de cet ensauvagement qui ronge la société ?"

17h09: Sur le réseau social X, la ministre de l'Education Nicole Belloubet réagit: "Profondément bouleversée par le décès du jeune agressé à Viry-Châtillon. Mes pensées vont d’abord à sa famille. À la communauté éducative, ensuite, dont j’ai pu mesurer l’infinie tristesse. À leurs côtés pour réaffirmer que jamais nous n’accepterons l’horreur de la violence."

16h51: Sur le réseau social X, Jordan Bardella écrit: "Il est temps de voir en face et de punir cette barbarie qui frappe la France, chaque jour et dans l’impunité. J’adresse mes condoléances à la famille de ce jeune collégien tué à Viry-Châtillon, touchée par l’insupportable douleur de la perte d’un enfant."

16h23: "Une fois de plus, c'est un drame absolu", confie Jean-Marie Vilain, le maire "Les centristes" de Viry-Châtillon, en larmes devant les caméras, alors que la ministre de l'Education Nicole Belloubet a quitté les lieux quelques minutes plus tôt. Avant d'adresser ses pensées aux parents de l'adolescent. "On a pas le droit de baisser les bras! On doit trouver des solutions! On arrive encore à avoir un gamin qui se fait massacrer! Ils n'ont pas le droit de faire ça! Il faut apprendre aux jeunes qu'il y a le bien et le mal. Et le mal, quand on le fait, on est puni. Il faudra réapprendre à punir et être fermes."

"Cette maman, on lui a tué sa vie! Sa petite-soeur aussi!", a-t-il poursuivi, très ému, et en colère.

16h22: Fabien Roussel réagit sur le réseau social X. "Profonde émotion et soutien à la famille de l’adolescent victime d'une violence absurde et meurtrière à Viry-Châtillon. Les coupables doivent être traduits devant la justice et condamnés.

Ne laissons pas la peur s'installer. Nous avons tant besoin de fraternité et de solidarité."

16h14: François-Xavier Bellamy, chef de file LR pour l'élection européenne, réagit sur le réseau social X: "Le déni tue. L'impunité, l'impuissance publique, le démantèlement régalien, la démission éducative et l'effondrement de l'école, le "pas de vague", l'excuse pour les coupables, le silence pour les victimes. Et conséquence, la violence qui s'impose partout. Hier, on nous accusait d'agiter les peurs quand nous parlions de l'ensauvagement du pays. Qui refusera de l'admettre aujourd'hui ? Nous devons à ce jeune tué devant son collège le sursaut qui a trop tardé : reconstruire notre école, notre justice, notre sécurité, nos frontières."

16h11 Sur le réseau social X, Prisca Thévenot, porte-parole du gouvernement réagit: "Il pourrait être notre frère, notre fils, notre camarade. Face à ce crime barbare et à la violence, notre société ne pliera pas. Les auteurs seront retrouvés et sanctionnés.", a-t-elle écrit.

16h08: LE POINT SUR CE QUE L'ON SAIT

Un adolescent de 15 ans violemment agressé par plusieurs personnes jeudi à la sortie de son collège de Viry-Châtillon, dans la région parisienne, est décédé vendredi, dans la deuxième affaire en une semaine de violences impliquant des adolescents en France. L'enquête dans cette affaire, ouverte au départ pour tentative d'assassinat, porte désormais sur les "chefs d'assassinat et de violences en réunion aux abords d'un établissement scolaire", a indiqué le procureur de la République d'Evry, Grégoire Dulin. "Les investigations se poursuivent pour déterminer les circonstances de ces faits criminels et permettre l'interpellation des auteurs", ajoute son communiqué.

Les faits se sont déroulés jeudi après-midi, selon le procureur. "Violemment agressé par plusieurs individus", l'adolescent a été "découvert grièvement blessé par un passant dans une rue située à proximité de son collège". "Opérée en urgence" dans la nuit de jeudi à vendredi, la victime est décédée "en début d'après-midi", selon le magistrat. 

L'émotion était vive vendredi devant le collège de cette banlieue populaire du sud de la capitale, où l'adolescent décédé, Shamseddine, était élève en classe de troisième, ont constaté des journalistes de l'AFP. "Nous serons intraitables contre toute forme de violence", avait martelé avant l'annonce du décès le président français, Emmanuel Macron, lors d'une visite dans un autre établissement scolaire, à Paris. L'école "doit rester un sanctuaire" face à "une forme de violence désinhibée chez nos adolescents", avait-il ajouté.  Le maire centriste de la ville, Jean-Marie Vilain, a dénoncé une "ultraviolence qui devient banale".

Une adolescente de 13 ans, Samara, avait elle été agressée mardi devant un collège d'un quartier populaire de Montpellier, dans le sud de la France. La jeune fille, gravement blessée, est sortie depuis du coma. Trois mineurs interpellés ont reconnu lui "avoir porté des coups", et étaient vendredi présentés au parquet en vue de l'ouverture d'une information judiciaire pour tentative d'homicide volontaire, selon le procureur de la ville, qui a requis le placement en détention d'un des suspects âgé de 15 ans.

15h54: La ministre de l'Éducation nationale Nicole Belloubet est arrivée sur place

15h25: L'enquête est désormais ouverte pour "chefs d'assassinat et de violences en réunion aux abords d'un établissement scolaire", annonce le procureur de la République Grégoire Dulin. "Les investigations se poursuivent pour déterminer les circonstances de ces faits criminels et permettre l'interpellation des auteurs", ajoute-t-il.

15h13: L'adolescent de 15 ans agressé hier est décédé en début d'après-midi, annonce le parquet dans un communiqué. "Opérée en urgence cette nuit, la victime est décédée ce jour en début d'après-midi", précise le procureur en indiquant qu'une "autopsie aura lieu dans les prochaines heures".

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11h08: La ministre de l'Education nationale Nicole Belloubet vient de poster un message sur son compte X. "C’est un nouveau drame absolument affreux qui a eu lieu hier soir à Viry-Châtillon", débute-t-elle. 

Et d'ajouter : "J’adresse toutes mes pensées à ce jeune, à sa famille et à ses camarades. Une cellule psychologique et des moyens supplémentaires ont été déployés. Nous faisons bloc face à une telle violence".

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C’est un nouveau drame absolument affreux qui a eu lieu hier soir à Viry-Châtillon.

J’adresse toutes mes pensées à ce jeune, à sa famille et à ses camarades.

Une cellule psychologique et des moyens supplémentaires ont été déployés.

Nous faisons bloc face à une telle violence.

— Nicole Belloubet (@NBelloubet) April 5, 2024

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06h56: Un adolescent de 15 ans entre la vie et la mort à l'hôpital après avoir été roué de coups par plusieurs personnes  à Viry-Châtillon à la sortie de son collège. Une enquête a été ouverte pour tentative d'assassinat et violences en réunion aux abords d'un établissement scolaire, a indiqué à l'AFP le parquet d'Evry, confirmant une information du journal Le Parisien.

D'après une source policière, l'adolescent a été passé à tabac en sortant du collège par plusieurs personnes qui ont ensuite pris la fuite.

Il a été retrouvé dans une rue "non loin de son établissement scolaire", selon le parquet. Aucune interpellation n'avait eu lieu jeudi soir. L'enquête, confiée à la police judiciaire de l'Essonne, devra permettre de déterminer les circonstances de l'agression, selon le ministère public.

Les caméras de vidéosurveillance installées à Viry-Châtillon, une ville d'un peu plus de 30.000 habitants située au sud de Paris, "permettront peut-être" d'y voir plus clair, a espéré le maire Jean-Marie Vilain . Les images "ont déjà été réquisitionnées par la police", a-t-il ajouté. Les faits se sont produits "vers 16h20" alors que l'adolescent, élève en classe de troisième au collège Les Sablons, dans un quartier populaire de Viry-Châtillon, sortait d'un cours de musique, a précisé à l'AFP M. Vilain.

L'adolescent a été "agressé alors qu'il était sur le chemin de son domicile, entre deux cages d'escalier", selon l'édile. "Je ne sais pas s'il était attendu ou visé mais il n'y avait pas de tensions particulières à la sortie du collège à ce moment-là", a souligné l'élu.

Le collégien était en arrêt cardio-respiratoire quand il a été pris en charge par les pompiers, a indiqué une source policière. Il a été transporté à l'hôpital Necker à Paris en urgence absolue, selon le maire. Les agresseurs "ont essayé de le massacrer", a commenté M. Vilain, parlant de "voyous de la pire espèce".