audiences C'est un SMS envoyé par Thierry Ardisson au député Quentin Bataillon, le président de la commission TNT, après la participation de ce dernier, mardi soir, à l'émission de Cyril Hanouna "Touche pas à mon poste" sur C8.
Jeanmarcmorandini.com s'est procuré le message en question. "T'as déconné, frère !", débute l'animateur en lettres capitales.
"Bonjour Quentin ! J'imagine que tu ne seras pas étonné de savoir que suite à ta prestation chez Cyril Hanouna, ta présence à ma remise de Légion d'Honneur à l'Elysée le 11 avril n'est pas souhaitée", poursuit Thierry Ardisson qui fait partie de la promotion 2024 de la Légion d’honneur dévoilée le 31 décembre dernier.
"Tu devrais savoir que "On ne dine pas avec le Diable, même avec une longue cuillère »! (Shakespeare / "La Comédie des Méprises" / Acte IV / Scène III). Parles-en avec tes nouveaux amis Cyril et Moundir, ils connaissent surement", conclut l'animateur.
Le député Quentin Bataillon, président de la commission d’enquête sur les fréquences TNT, a dit ce matin « assumer » sa venue dans l’émission TPMP de Cyril Hanouna mardi mais « regretter » une « maladresse » dans ses critiques sur un animateur concurrent, Yann Barthès.
« C’était compliqué de le faire là-bas, parce qu’on voit bien qu’il y a un conflit très fort entre les deux émissions. Ce n’était pas mon rôle de le faire là-bas, c’était une maladresse et je le regrette », a déclaré l’élu de la majorité présidentielle à la radio franceinfo. Cependant, « ma présence sur le plateau, je l’assume », a-t-il ajouté.
Le député Renaissance a reçu des remontrances du camp présidentiel et été pressé de démissionner par la gauche, après son passage dans l’émission « Touche pas à mon poste ! » sur C8 présentée par Cyril Hanouna, qu’il avait auditionné comme Yann Barthès dans le cadre de la commission d’enquête.
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Vos réactions
Quentin se morfondait dans son bureau, l'amertume lui nouant la gorge. Il scrollait frénétiquement son fil d'actualité Twitter, son regard rivé sur les photos de la cérémonie de remise de la Légion d'Honneur à Thierry Ardisson.
Chaque cliché le poignardait un peu plus. Ardisson, sourire radieux, entouré de célébrités et d'hommes politiques, recevant la distinction des mains d'un ministre. Lui, Quentin, l'ancien acolyte, le confident, le bras droit, réduit à un simple spectateur derrière son écran.
Un sentiment d'injustice l'envahissait. N'avait-il pas contribué au succès d'Ardisson ? N'avait-il pas passé des nuits blanches à peaufiner ses scripts, à essuyer ses larmes, à le soutenir dans ses moments de doute ?
Et voilà qu'on le snobait, qu'on l'ignorait, qu'on le balayait d'un revers de main. Son ego en prenait un coup, son cœur saignait.
Il se leva, arpenta la pièce, sa frustration grandissant à chaque pas. Il se sentait trahi, humilié, oublié.
Soudain, il s'immobilisa, une idée folle lui traversant l'esprit. Et si, lui aussi, il se faisait décorer ? Et si, lui aussi, il connaissait la gloire et la reconnaissance ?
Il se précipita sur son ordinateur, commençant à rédiger une lettre ouverte au président de la République. Il y vantait ses mérites, son talent, son dévouement à la France. Il y décrivait son combat pour la liberté d'expression, son engagement pour la culture.
Il termina sa missive tard dans la nuit, épuisé mais exalté. Il la relut une dernière fois, un sourire narquois se dessinant sur ses lèvres.
"Tu verras, Ardisson," murmura-t-il, "tu verras qui est le plus méritant."
Le lendemain, il envoya sa lettre par email, attendant avec impatience la réponse du président.
Les jours se transformèrent en semaines, les semaines en mois. Sans nouvelles, l'espoir de Quentin commença à s'étioler.
Un jour, en fouillant dans sa boîte mail, il tomba sur un message officiel. Le cœur battant, il l'ouvrit.
"Monsieur Quentin,
Le président de la République a bien reçu votre lettre et vous remercie de votre engagement. Il a décidé de vous nommer chevalier de la Légion d'Honneur..."
Quentin poussa un cri de joie, des larmes de bonheur coulant sur ses joues. Sa revanche était enfin consommée.
La cérémonie se déroula quelques mois plus tard. Quentin, radieux, arborait sa Légion d'Honneur avec fierté.
En regardant Ardisson dans les yeux, il sourit. Un sourire victorieux, celui d'un homme qui a su se relever et obtenir la reconnaissance qu'il méritait.
Magnifique!
"On ne dîne pas avec le diable", donc on ne dîne pas avec Ardisson.
Mais quel est le personnage qui dit cette phrase et à qui, faire des citations issues du dictionnaire des citations ne rend pas plus intelligent
qu"est ce que c'est ce langage "frère" c'est ce qui se dit maintenant rue de Rivoli et place des Vosges ? manque que le Wesh, encore des progrès à faire T.A
Je comprends totalement la réaction d'Ardisson, quant à la Légion d'honneur, c'est pour tout ce qu'il a fait dans le monde de la création audio-visuelle, il y en a qui la reçoive et qui n'ont rien fait ou apporté, souvent uniquement par copinage.
On voit l'importance actuelle de la Légion d'Honneur........ elle est remise à quel titre à Mr ARDISSON?
Si Ardisson a la légion d’honneur, je comprends pourquoi la France va disparaître dans un avenir proche
Ardisson se fait sucer par Barthes ? à moins que ce soit l'inverse ?
Je ne pense pas que cyril hanouna et le très célèbre intello Moundir ont qqs connaissances sur Shakespeare .... Tu leur fait trop d'honneur thierry !
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