27/03/2024 11:39

Une vingtaine d'établissements scolaires parisiens ont été visés ce matin par des menaces accompagnées d'une vidéo de 12 minutes

Selon Le Point, l'Académie de Paris affirme que, cette nuit, "une vingtaine d'écoles et établissements scolaires » ont été visés par ces nouvelles attaques sur les Environnements numériques de travail (ENT).

D'après nos confrères, ce matin, le collège Charles-Péguy, situé dans le 19e arrondissement de Paris, a été évacué suite à des "messages malveillants" diffusés sur les ENT. "Dans un texte, reçu la veille par la communauté éducative et les élèves et qui se revendique « de la part de l'État islamique », sont proférées des menaces de décapitation et d'explosion du bâtiment", indique Le Point.

De son côté, Le Parisien précise que les menaces écrites sont accompagnées d'une vidéo de 12 minutes. Une source policière ajoute que celle-ci présente "un terroriste habillé en militaire, parlant parfaitement français expliquant comment frapper mortellement sur différentes parties du corps".

Ces faits interviennent dans un contexte d'alerte maximale face à la menace d'attentats, après l'attaque qui a fait au moins 137 morts vendredi soir dans une salle de concert près de Moscou, menée par une "entité" du groupe "Etat islamique" à l'origine, selon Emmanuel Macron, de "plusieurs tentatives" récentes sur le sol français.

Vigipirate a été relevé dimanche soir à son niveau maximum, conduisant à renforcer les conditions de sécurité aux abords des établissements scolaires.

Ça peut vous interesser

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de San Antonio
27/mars/2024 - 18h04 - depuis l'application mobile
Etienne44 a écrit :

Entre les grèves des transports, les grèves des professeurs, les vacances plus longues que dans les autres pays, les intempéries, les menaces de décapitation, on s'étonne ensuite que les étudiants français n'ont pas le niveau.

@Etienne44
Et les jeunes scotchés en permanence sur leur smartphone…

Portrait de Etienne44
27/mars/2024 - 14h08 - depuis l'application mobile

Entre les grèves des transports, les grèves des professeurs, les vacances plus longues que dans les autres pays, les intempéries, les menaces de décapitation, on s'étonne ensuite que les étudiants français n'ont pas le niveau.