
Au lendemain de l’effondrement d’une partie d’un viaduc en construction sur le chantier de la troisième ligne du métro de Toulouse, qui a fait un mort et trois blessés, l’enquête se poursuit mardi par des constatations d’experts et des premières auditions, a indiqué le parquet.
« L’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, ndlr) se déplace dans la matinée pour effectuer des constatations et des auditions débutent dans le cadre de l’enquête », a précisé mardi matin à l’AFP le procureur de Toulouse, Samuel Vuelta-Simon.
Une partie de l’ouvrage en chantier a cédé, emporté par la rupture d’un élément de soutènement lundi en fin d’après-midi à Labège, en proche banlieue toulousaine, avait-il expliqué lundi soir.
Quatre personnes se trouvaient alors sur le viaduc et ont dû sauter d’une hauteur de près de dix mètres. L’une a succombé à ses blessures et deux autres étaient lundi soir en urgence absolue.
L’état de ces deux blessés graves est « rassurant » mardi à la mi-journée, a confié sur place lors d’une déclaration à la presse Gilles Dolfi, directeur général Bouygues Travaux Publics Régions France, mandaté pour les travaux. La quatrième victime a pu quitter l’hôpital dès lundi soir.
Le maire de Labège, Laurent Chérubin, a raconté à l’AFP qu’il « y a eu un affaissement du tablier alors que des ouvriers travaillaient dessus. Certains ont dû sauter ». « En tant qu’élu, on attend des réponses. Pourquoi cet accident est survenu? J’ai besoin de clarté sur ce qui s’est passé, sur les raisons de l’accident », a-t-il souligné.
Interrogé sur les potentielles raisons du sinistre, le représentant de Bouygues a renvoyé vers les futures conclusions des enquêtes judiciaire et interne en cours. « Notre priorité, c’est de collaborer avec les autorités pour tirer au clair ce qui a conduit à ce tragique accident », a assuré M. Dolfi.
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