guerre 16h58: Toutes les autoroutes d'Ile-de-France sont à présent totalement rouvertes. Sur X, la Préfecture de l'Oise annonce que l'autoroute A16 est à présent réouverte dans les deux sens de circulation.

11h29: Le point sur la situation ce matin
Une décrue, mais pas encore l’épilogue: la levée des barrages se poursuit vendredi à l’appel de la FNSEA et des JA, majoritaires, après une série de concessions gouvernementales, mais certains veulent poursuivre le mouvement.
Un peu partout, les signes de détente se multiplient. Dans les Yvelines, sur la N12, le nombre de véhicules impliqués dans le blocage a ainsi fortement diminué depuis jeudi soir, passant d’une vingtaine à sept tracteurs vendredi matin, ont précisé à l’AFP les forces de l’ordre.
Les barrages de l’A4 et l’A5 en Seine-et-Marne ont été levés. Pour le Val-d’Oise, la fin du barrage de l’A15 ne devrait être effective qu’à la mi-journée, selon des sources policières. « Quelques rares points localisés » veulent « se maintenir jusqu’à samedi » et « des groupes isolés » veulent « tenir jusqu’au salon de l’agriculture (24 février-3 mars) », a résumé à l’AFP une source policière.
Parmi les signes d’accalmie en région: la fin du blocage du pont de Cheviré franchissant l’embouchure de la Loire ou encore le départ des agriculteurs des barrages qui coupaient l’A6 au niveau du péage de Villefranche-sur-Saône au nord de Lyon ou l’A81 entre Le Mans et la Bretagne.
« Le moment de la crise le plus visible (...) est plutôt derrière nous », a assuré vendredi matin le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau sur Europe 1-CNews. « Mais les sujets que nous avons à traiter et qui ont émergé dans cette crise sont encore devant nous », a-t-il poursuivi.
10h43: Parmi les signes d'accalmie en région: la fin du blocage du pont de Cheviré franchissant l'embouchure de la Loire ou encore le départ des agriculteurs des barrages qui coupaient l'A6 au niveau du péage de Villefranche-sur-Saône au nord de Lyon ou l'A81 entre Le Mans et la Bretagne. En Occitanie, un temps épicentre du mouvement de la colère mais en perte de vitesse depuis la venue du Premier ministre Gabriel Attal il y a une semaine, le nouveau train d'annonces a conduit à la levée - immédiate ou prochaine - de plusieurs barrages, notamment dans l'Aveyron et le Gers.
10h02: la levée des barrages se poursuit vendredi à l'appel de la FNSEA et des JA, majoritaires, après une série de concessions gouvernementales, mais certains veulent poursuivre le mouvement.
Un peu partout, les signes de détente se multiplient. Dans les Yvelines, sur la N12, le nombre de véhicules impliqués dans le blocage a ainsi fortement diminué depuis jeudi soir, passant d'une vingtaine à sept tracteurs vendredi matin, ont précisé à l'AFP les forces de l'ordre.
Les barrages de l'A4 et l'A5 en Seine-et-Marne ont été levés. Pour le Val-d'Oise, la fin du barrage de l'A15 ne devrait être effective qu'à la mi-journée, selon des sources policières. "Quelques rares points localisés" veulent "se maintenir jusqu'à samedi" et "des groupes isolés" veulent "tenir jusqu'au salon de l'agriculture (24 février-3 mars)", a résumé à l'AFP une source policière.
09h39: Le point sur la situation ce matin
Des agriculteurs français, épicentre de la révolte du monde paysan en Europe, ont commencé à lever les blocages après une série de mesures annoncées à Paris et Bruxelles, mais certains veulent poursuivre le mouvement. Au vu de « tout ce qui a été annoncé », les deux syndicats majoritaires en France ont appelé jeudi à « suspendre » les blocages dans le pays, laissant entrevoir une sortie de crise même si la réaction d’autres organisations agricoles sera guettée de près à Paris.
A l’issue d’une journée qui a vu quelque 1.200 tracteurs converger dans la capitale européenne, la Commission a promis jeudi des mesures pour défendre les « intérêts légitimes » des agriculteurs de l’UE, « en garantissant des conditions de concurrence équitables » ou en réduisant le « fardeau administratif » de la décriée politique agricole commune (PAC). En première ligne, le président français Emmanuel Macron, qui participait jeudi à un sommet européen à Bruxelles consacré à l’aide à l’Ukraine, a réclamé une « force européenne de contrôle sanitaire et agricole » et appelé l’UE à davantage « protéger » le revenu des agriculteurs.
Avec les nouvelles mesures dévoilées jeudi à Paris, son gouvernement aura au total promis aux agriculteurs français une enveloppe globale de 400 millions d’euros depuis le début de la mobilisation lundi. L’exécutif français a également annoncé la mise « en pause » d’un plan de réduction des pesticides dans l’agriculture, au grand dam des organisations écologistes.
Paris a par ailleurs donné des gages au secteur en réitérant son opposition à la signature de l’accord controversé de libre-échange que la Commission négocie actuellement avec les pays sud-américains du Mercosur, dont les puissances agricoles Brésil et Argentine.
Ce traité ne sera pas « conclu à la va-vite comme certains menaçaient de le faire », a certifié M. Macron, qui a également annoncé que l’UE instaurerait un contrôle des importations de céréales ukrainiennes pour éviter des distorsions de concurrence.
Signe d’espoir pour le gouvernement français, les autorités ont fait état jeudi soir dans plusieurs départements de levées ou d’allègement de barrages, même si des blocages ponctuels persistent.
07h31 : Les agriculteurs ont commencé à lever les blocages, après les annonces du gouvernement pour répondre à leur mobilisation. En Ile-de-France, sept autoroutes sont encore bloquées partiellement ce matin.
Suite aux annonces de Gabriel Attal et à l'appel de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs, les barrages autoroutiers des #AgriculteursEnColeres se lèvent partout en France. Sur l'A1, le départ est imminent. #Telematin pic.twitter.com/dG5o6XSzle
— Telematin (@telematin) February 2, 2024
06h51 : "Faute de réponse sur le revenu paysan, la Confédération paysanne appelle à poursuivre la mobilisation", a annoncé hier dans un communiqué de presse le syndicat, qui n'est pas satisfait des annonces faites à Matignon par Gabriel Attal.

06h28: Après plusieurs jours de blocages sur de nombreuses autoroutes françaises, comme promis, les agriculteurs commencent à lever certains barrages un peu partout dans l'Hexagone :
A6 : Le convoi d'agriculteurs parti d'Agen à destination de Rungis va repartir vers le Sud-Ouest, a annoncé ce jeudi à l'AFP José Perez, coprésident de la Coordination rurale 47. Les tracteurs devraient s'en aller à partir de 10h.
RN 165: Les agriculteurs ont levé le blocage du Rouillen sur la RN 165. Le reste des blocages dans le Finistère sont en train d'être levés. A1 Dans le Val-d'Oise, les barrages sur l'autoroutes A1 devraient être levés ce matin.
A16 : Dans l'Oise, les barrages de l'autoroute A16 devraient être levés ce matin.
A89 : Dans le Rhône, à Villefranche, le barrage est levé. Des opérations de remise en état sont actuellement en cours. Sur l'autoroute A89, les agriculteurs sont en train de partir. Le barrage de l'A480 à Grenoble sera levé vendredi matin.
A7 : En Isère, le barrage à Vienne sur l'autoroute A7 est actuellement en train d'être levé. Les agriculteurs devraient tous être partis ce matin au plus tard.
A13 : Dans l'Eure, la Fédération, FNSEA appelle à lever le blocage de l'autoroute A13. Cependant, les agriculteurs non-syndiqué encore sur place n'ont pas annoncé leurs intentions.
RN165 : Dans le Morbihan, les blocages sont levés au moins jusqu'au salon de l'agriculture. Le blocage de la RN165 au niveau de La Roche-Bernard, sur le pont du Morbihan. A51 Le blocage est maintenu au moins jusqu'à ce matin sur A51
05h12: Le convoi d'agriculteurs parti d'Agen à destination de Rungis et dont une partie a été bloquée par les gendarmes sur les ponts de la Loire va repartir vers le Sud-Ouest, a annoncé à l'AFP José Perez, co-président de la Coordination rurale 47. "On va revenir sur Pierrefitte (dans le Loir-et-Cher au sud de la Loire, NDLR) ce soir et après on va redescendre sur le Lot-et-Garonne. On ne va pas se battre tous les jours contre la gendarmerie ou contre qui que ce soit", a déclaré José Perez, en précisant que le convoi était désormais composé de "150 tracteurs et 300 personnes".
05h01: Les préfectures de plusieurs départements ont fait état de levées de barrages, ou à tout le moins d'allègements, même si des blocages ponctuels persistent, selon Matignon. Les agriculteurs ont ainsi quitté le pont de Cheviré à l'ouest de Nantes et le barrage qui coupait l'A6 au niveau du grand péage de Villefranche-sur-Saône au nord de Lyon.
Vos réactions
C'est assez symptomatique d'entendre les transporteurs râler parce qu'ils ne peuvent pas circuler normalement à cause des blocages faits par les agriculteurs, par contre quand ce sont eux-mêmes qui font grève en empêchant les déplacements des automobilistes, là ils trouvent ça parfaitement normal et justifié. Comme quoi, tout dépend de quel côté on se situe, de celui des emmerdeurs ou celui des emmerdés.
alors qui vas payer les 400 millions d'euros?
Au final, tout est donc une question de prix, comme d'habitude : des promesses, des tas de millions que l'on n'a pas mais que fictivement on va prélever dans la caisse commune, et dans quelques années (ou peut-être jamais), ces gros malins issus de l'ENA vont commencer à se demander comment ils vont les trouver, et par quel tout de passe-passe on essaiera de les rembourser (parce que n'importe commun et contrairement à ce que nous disent ces bonimenteurs, il y a un moment où quelqu'un nous présentera la facture.
Bref, les agriculteurs et le monde paysan que j'aime beaucoup, se sont fait avoir pour 400 millions dont ils ne verront pas une partie parce que à ce stade ce ne sont que des engagements de politiques, qui ont seulement fait quelques concessions pour éteindre le feu qui n'était qu'à l'état de flammèches. Le vrai incendie arrivera plus tard, à n'en pas douter, et tous ces politicards n'auront rien compris, une fois de plus.
Ils n'ont eu que des miettes, les déclarations d'intention habituelles qui ne seront pas suivies d'effets, vu que de toute manière au final ça sera bloqué par l'UE. Leur mobilisation n'a servi à rien, s'ils sont intelligents ils voteront massivement pour les souverainistes aux prochaines élections, le bulletin de vote est la seule arme efficace.
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