30/01/2024 11:14

Jean-Marc Morandini sur CNews depuis un barrage d'agriculteurs: Les larmes d'une agricultrice qui craque en évoquant son quotidien et ses difficultés - Regardez

Ce matin, Jean-Marc Morandini présentait un nouveau numéro de "Morandini Live" sur CNews depuis un barrage d'agriculteurs installé sur l'A15. Le journaliste est allé à la rencontre d'Audrey, maraîchère.

"Aujourd'hui, ça devient compliqué. j’arrive à me dégager un petit salaire de 1.500 euros par mois pour 70h de travail. C’est une passion. On est né dedans", a-t-elle confié en précisant qu'elle est issue d'une famille agricole.

"J'ai un enfant qui veut reprendre ma suite. Je ne suis pas pour. Qu'est-ce que vous voulez qu'on leur donne derrière si on continue comme ça ? Rien en fait. Il fait des études agricoles mais on ne sait pas où on va", a poursuivi, avec émotion, Audrey.

"C'est un métier qu'on adore et ça serait dommage qu'il disparaisse. Je suis fière de mes enfants. Mes enfants n'ont pas eu une vie facile. On n'est pas parti souvent en vacances, et j'ai un enfant qui veut continuer", a-t-elle continué, les larmes aux yeux.

Et d'ajouter : "C'est impossible qu'on s'en sorte aujourd'hui. C'est la faute au gouvernement, à l'Union européenne. Si on avait les mêmes normes que les autres pays européens, on s'en sortirait mieux. On est là pour sauver notre métier".

 

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Vos réactions

Portrait de Capri
30/janvier/2024 - 22h05
San Antonio a écrit :

Cette femme était en effet émouvante de sincérité et de douleur. Elle s’en sort à peine alors qu’elle nous nourrit. Il faudrait vraiment inverser les valeurs. Dans d’autres articles on voit des influenceuses bimbo qui ne servent à rien, se pavanant dans leur villa de luxe à Dubai, ce monde est complètement déconnant

Il ne tient qu’à nous de changer les choses. Nous sommes schizophrènes : tout le monde (ou presque) cherche les « prix bas » et donc n’est pas prêt à payer un peu plus cher pour faire mieux vivre les producteurs. La marque « C’est Qui Le Patron ? » devrait encore davantage pouvoir se développer.

Portrait de San Antonio
30/janvier/2024 - 11h54 - depuis l'application mobile

Cette femme était en effet émouvante de sincérité et de douleur. Elle s’en sort à peine alors qu’elle nous nourrit. Il faudrait vraiment inverser les valeurs. Dans d’autres articles on voit des influenceuses bimbo qui ne servent à rien, se pavanant dans leur villa de luxe à Dubai, ce monde est complètement déconnant