
Les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon, privés de ventes lors du Nouvel An en raison d'intoxications alimentaires, vont bénéficier d'une bienveillance fiscale de la part de l'État en attendant une demande de dispositif d'indemnisations auprès de l'Union européenne, a annoncé la préfecture de la Gironde.
Reçus par le préfet de Gironde et de Nouvelle-Aquitaine Étienne Guyot, les représentants de la filière ont estimé à 7 millions d'euros le chiffre d'affaires perdu depuis l'interdiction préfectorale prononcée le 27 décembre, dont 5 millions d'euros de manque à gagner en termes de marge brute.
L'État va «veiller à ce que les entreprises qui peuvent rencontrer des difficultés de trésorerie, des difficultés sociales ou fiscales, soient prises en considération et accompagnées», a déclaré Étienne Guyot à la presse. Aucune pénalité pour retards de paiement d'impôts ou de charges ne devrait être appliquée.
Des mesures de chômage partiel seront possibles. Le préfet a dit viser une levée de l'interdiction le 19 janvier «sous réserve que les analyses soient favorables». À moyen terme, un «dossier solide» doit être assemblé par l'État pour obtenir de la Commission européenne l'autorisation de créer un régime d'indemnisation, a-t-il dit.
Vos réactions
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?