
Deux explosions ont tué au moins 84 personnes et blessé 211 autres mercredi 3 janvier à Kerman, dans le sud de l’Iran. Ces détonations ont eu lieu près de la mosquée Saheb al-Zaman où se trouve la tombe de Ghassem Soleimani, le général des Gardiens de la Révolution tué en 2020.
De nombreux Iraniens s’étaient rassemblés pour commémorer le quatrième anniversaire de sa mort. Une journée de deuil national a été décrétée par les autorités.
Ce jeudi, l'attaque a été revendiquée par l'organisation terroriste Daesh. Via ses chaînes Telegram, le groupe jihadiste a indiqué que deux de ses membres ont «activé leur ceinture explosive» au milieu «d'un grand rassemblement d'apostats, près de la tombe de leur leader "Qassem Soleimani" hier à Kerman, dans le sud de l'Iran».
Un premier bilan évoquait 103 morts, mais a ensuite été revu plusieurs fois à la baisse. Le ministre de la Santé a expliqué que certains noms avaient été enregistrés deux fois.
Ces explosions interviennent dans un contexte international particulièrement tendu dans la région, en raison de la guerre entre Israël et le Hamas.
L'Iran avait dans un premier temps accusé les États-Unis et Israël d'être à l'origine de cet attentat. «La responsabilité de ce crime incombe aux régimes américain et sioniste, et le terrorisme n'est qu'un outil», avait déclaré Mohammad Jamshidi, conseiller politique du président iranien. Des accusations jugées «absurdes» par Washington.
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