
Un peu plus d’un an après la déclaration d’Emmanuel Macron annonçant sa volonté de créer des RER « dans dix métropoles françaises », la loi permettant de développer ces nouveaux services a été définitivement adoptée lundi au Parlement, malgré les doutes subsistant sur le financement de ces projets.
Plutôt consensuel, le texte a été voté à l’unanimité par le Sénat, quelques jours après une adoption à l’Assemblée nationale. Il donne un cadre juridique à ces grands projets de « services express régionaux métropolitains » (SERM), l’équivalent des RER en Ile-de-France.
« C’est un projet positif de transformation, écologique et social, destiné à faciliter les transports du quotidien et entraîner tous les Français dans la transition écologique », a salué le ministre des Transports Clément Beaune dans un communiqué de presse.
Cette loi permettra à terme « à des millions de Français des périphéries d’avoir accès à des solutions de transports collectifs », avait-il souligné devant les sénateurs.
La loi prévoit notamment d’élargir les missions de la Société du Grand Paris, rebaptisée Société des grands projets, pour mettre sur les rails ces SERM dans une dizaine de grandes métropoles, dans un délai de 10 ans. La SGP sera maître d’oeuvre pour les constructions de nouvelles infrastructures ou voies ferrées, tandis que SNCF Réseau conservera son rôle d’amélioration et de maintenance du réseau existant.
Mais il s’agit d’offrir plus qu’un simple service ferroviaire amélioré, avec des trains cadencés toutes les 10 à 15 minutes, et des liaisons radiales traversant les grandes métropoles. Ces SERM doivent y associer cars express, réseau cyclable, covoiturage, pour favoriser les mobilités sans voiture sous toutes leurs formes autour des grandes villes françaises.
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