
L’Instance nationale du supportérisme (INS) se réunit lundi matin au ministère des Sports pour tenter de juguler les violences qui gangrènent le football français, en particulier depuis le début de la saison.
Le 2 décembre, avant le match Nantes-Nice, Maxime, 31 ans, un supporter nantais, a succombé à deux coups de couteau lors d’une altercation avec un chauffeur de VTC dont il avait attaqué le véhicule avec d’autres supporters, parce qu’il transportait des fans niçois.
Dimanche, la Beaujoire lui a rendu hommage avec une bâche géante, un tee-shirt noir porté par les joueurs à l’échauffement et une minute de silence.
Depuis sa mort, les pouvoirs publics ont multiplié les interdictions de déplacements de supporters.
Mais le Conseil d’Etat a suspendu quasiment à chaque fois, et encore pour plusieurs matches de ce week-end, ces arrêtés ministériels et préfectoraux, évoquant « une atteinte grave et manifestement disproportionnée aux libertés fondamentales ».
La séance plénière de l’INS, qui s’ouvre lundi à 10h30 au ministère des Sports, doit permettre à la ministre Amélie Oudéa-Castéra de reprendre le dialogue mais aussi d’expliquer son projet visant à endiguer les violences.
Dans la continuité des déclarations de la ministre qui s’est dite en faveur d’un « moratoire sur les déplacements de supporters », une source gouvernementale a indiqué à l’AFP qu’il s’agirait de mettre en place début janvier « un moratoire à l’initiative de la Ligue et des clubs, dans le cadre d’un plan d’action plus vaste et avec pour objectif de prendre de nouvelles mesures collectivement pour l’avenir ».
Aucune décision n’est attendue car l’INS n’est pas une structure décisionnelle.
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Tant que c'est oudéa-castéra au Ministère, aucune chance pour que des solutions efficaces et des sanctions sévères ne soient prises.
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