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EN DIRECT - Guerre contre le Hamas: L'armée israélienne annonce avoir pris le "contrôle opérationnel" du port de Gaza grâce à une opération conjointe des forces blindées et navales

17h55: Le patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a affirmé que les communications étaient à nouveau « totalement coupées » avec la bande de Gaza et dénoncé « une tentative délibérée d'étranglement », lors d'un point de presse à Genève.

Philippe Lazzarini a dénoncé « une tentative délibérée d'étrangler notre opération et de paralyser celle de l'UNRWA », visant ainsi le siège imposé par Israël au territoire palestinien depuis les attaques du Hamas du 7 octobre. « Gaza souffre à nouveau d'une panne totale de communications, et (...) c'est parce qu'il n'y a pas de carburant », a aussi indiiqué M. Lazzarini juste après avoir informé les pays membres de l'ONU de vive voix de la situation à Gaza.

Parallèlement, la compagnie de télécoms palestinienne Paltel annonçait sur le réseau X (ex-Twitter) : « Nous avons le regret d'annoncer que tous les services de télécommunications dans la bande de Gaza sont stoppés car toutes les sources d'énergie qui alimentent le réseau ont été épuisées, et que le carburant est interdit d'entrer » sur le territoire palestinien.

Les autorités israéliennes estiment que le carburant est un produit à haut risque à usage double : civil et militaire, qui pourrait profiter au Hamas.

Le mouvement islamiste, qui contrôle la bande de Gaza, est à l'origine de l'attaque sans précédent sur le territoire israélien le 7 octobre et Israël a promis de l' « éliminer ». Israël empêche l'entrée de carburant dans la bande de Gaza, à l'exception mercredi d'un camion citerne de 23.000 litres seulement dont l'usage est strictement encadré. « Il n'y a plus de fuel disponible, ou en tout cas atteignable, pour l'UNRWA », a souligné M. Lazzarini.

Il a aussi rappelé que lors de la dernière coupure totale des communications il y a quelques semaines, plusieurs dépôts d'aide humanitaire avaient été pillés par une population désespérée et démunies de tout. En représailles de l'attaque du 7 octobre, Israël pilonne sans relâche la bande de Gaza. Les bombardements israéliens ont fait 11.500 morts, majoritairement des civils, parmi lesquels 4.710 enfants, selon le gouvernement du Hamas. Côté israélien, l'attaque du Hamas a fait environ 1.200 morts, essentiellement des civils tués ce jour-là, selon les autorités israéeliennes. Environ 240 personnes ont aussi été prises en otage et emmenées à Gaza.

15h37: L'armée israélienne a annoncé jeudi la mort de deux nouveaux soldats dans les combats dans la bande de Gaza, portant à 51 le total de ses militaires tués dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec le Hamas qui le contrôle.

Le 7 octobre, le Hamas a mené une attaque sanglante en Israël, tuant environ 1.200 personnes, en majorité des civils, selon les autorités israéliennes. Depuis, en représailles, Israël pilonne sans répit Gaza et 11.500 Palestiniens ont été tués selon le gouvernement du Hamas. Le 27 octobre, les chars israéliens sont entrés dans Gaza, dans le cadre d'une opération terrestre visant à "anéantir" le mouvement islamiste.

13h12: Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a fait état d’« allégations extrêmement graves » de violations du droit international dans la guerre entre Israël et le Hamas et demandé une enquête internationale.

L’ambassadrice d’Israël à l’ONU a réagi en estimant que le droit international n’était pas un « pacte suicidaire » permettant aux « organisation terroristes » de « bénéficier d’un soutien international constant », et son homologue palestinien a demandé à la communauté internationale de se « réveiller » face à ce qu’il appelle « un massacre » et « un génocide ».

« Les allégations extrêmement graves de violations multiples et sérieuses du droit international humanitaire, quels que soient leurs auteurs, exigent une enquête rigoureuse et l’établissement des responsabilités », a déclaré le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme Volker Türk, lors d’un briefing des pays membres sur son récent voyage au Proche-Orient, ajoutant qu’« une enquête internationale est nécessaire ».

Lors de son déplacement dans la région, le haut responsable onusien s’est rendu au poste-frontière de Rafah, le point de passage entre l’Egypte et Gaza.

Le 7 octobre, le Hamas a mené une attaque sanglante en Israël, tuant environ 1.200 personnes, en majorité des civils, selon les autorités israéliennes. Environ 240 personnes ont par ailleurs été prises en otage lors de l’attaque. Depuis, en représailles, Israël, qui entend « anéantir » le Hamas, pilonne sans répit Gaza et 11.500 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués selon le gouvernement du mouvement islamiste.

Lors de son intervention jeudi, M. Türk a déclaré que la crise s’étendait bien au-delà de la bande de Gaza et s’est dit profondément préoccupé par « l’intensification de la violence et la grave discrimination contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem-Est ».

11h23: L'armée israélienne a affirmé jeudi avoir pris "le contrôle opérationnel" du port de Gaza, une infrastructure clé du territoire palestinien, au 41e jour de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas. Une opération conjointe des forces blindées et navales a permis "ces derniers jours" de "prendre le contrôle opérationnel du port de Gaza, qui était contrôlé par l'organisation terroriste Hamas", a indiqué l'armée dans un communiqué, affirmant que le mouvement palestinien l'utilisait "comme centre d'entraînement pour ses forces de commando naval afin de planifier et d'exécuter des attaques terroristes navales".

10h00: L'armée israélienne "n'a trouvé ni armes ni équipement" militaire à al-Chifa, assure le ministère de la Santé du Hamas, affirmant "ne pas autoriser" la présence d'armes dans ses établissements. L'AFP n'a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante ces affirmations. Le gouvernement du Hamas a annoncé de son côté des dizaines de morts dans la nuit dans des frappes aériennes israéliennes.

Il a fait notamment état de "neuf civils tués dans une frappe sur une station-essence du camp de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, où des dizaines de déplacés avaient trouvé refuge". La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste le 7 octobre, sans précédent depuis la création d'Israël.

Côté israélien, environ 1.200 personnes ont été tuées, essentiellement des civils massacrés ce jour-là, selon les autorités. En représailles, Israël pilonne sans relâche la bande de Gaza, soumise à un siège presque total. Les bombardements israéliens ont fait 11.500 morts, majoritairement des civils, parmi lesquels 4.710 enfants, selon le gouvernement du Hamas.

09h43: L'armée israélienne poursuit jeudi son raid dans le principal hôpital de la bande de Gaza, un site militaire stratégique du Hamas selon elle où s'entassent des milliers de civils palestiniens, ce qui suscite de vives inquiétudes et critiques. L'immense complexe de l'hôpital al-Chifa, depuis plusieurs jours au coeur des combats, est présenté par Israël comme un centre stratégique et militaire du Hamas, ce que dément le mouvement islamiste, au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007.

Mercredi soir, le général Yaron Finkelman a indiqué sur Telegram que l'armée poursuivait son opération "ciblée" dans l'hôpital, débutée mercredi, alors que les combats faisaient rage depuis des jours dans ce secteur de l'ouest de la ville de Gaza. Et l'armée israélienne a confirmé jeudi à l'AFP que ses "soldats" étaient toujours déployés dans cet hôpital où se trouvent, selon l'ONU, environ 2.300 personnes (patients, soignants, déplacés).

"Les bulldozers israéliens ont détruit en partie l'entrée sud" du complexe, "près de la maternité", déjà endommagée par des tirs d'obus de chars ces derniers jours, a rapporté dans la nuit le ministère de la Santé du Hamas. Israël a juré "d'anéantir" le Hamas depuis l'attaque sanglante lancée par le mouvement palestinien sur son sol le 7 octobre.

Le mouvement islamiste est classé organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne. L'armée israélienne affirme avoir trouvé "des munitions, des armes et des équipements militaires" du Hamas dans cet hôpital, publiant des images ce qu'elle affirme être des armes, des grenades et d'autres équipements.

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Portrait de Archimede
16/novembre/2023 - 15h46

Le hamas fait moins le malin face à une armée. Ils ne savent que tuer des gens dans leur sommeil, des femmes, des enfants et des vieillards. Et se planquer derrière des civils.

Tout ça pour une cause d'une médiocrité abyssale. A éradiquer sans sourciller.