attentat Le régulateur de l'assurance a alerté sur la société Zebrance, qui "ne dispose pas d'un agrément" et "n'est donc pas autorisée à pratiquer des opérations d'assurance directe en France", alors qu'elle a publié des publicités ces dernières semaines par plusieurs médias.
"Compte tenu du risque représenté par Zebrance qui délivre de fausses cartes vertes induisant les consommateurs en erreur, nous avons décidé de publier une alerte afin que les personnes ayant souscrit un contrat via ce site puissent porter plainte et faire les démarches nécessaires pour souscrire une assurance automobile auprès d'un assureur autorisé et être réellement couvertes", a précisé à l'AFP l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution.
En cas d'accident, les retombées peuvent être tragiques: si le Fonds de garantie des victimes indemnise les victimes d'accidents de la circulation quand le conducteur responsable n'est pas assuré, ce dernier doit ensuite rembourser le Fonds. Une charge financière qui peut représenter plusieurs centaines d'euros par mois pour toute une vie.
Pour le moment, difficile de savoir combien de personnes se sont faites avoir, mais le nombre de victimes pourraient être décuplé par la stratégie de Zebrance, qui s'est offert des contenus sponsorisés dans plusieurs médias, comme l'a signalé la revue 60 millions de consommateurs, qui avait déjà tiré la sonnette d'alarme fin octobre.
"Zebrance: Zoom sur l'assurance auto qui révolutionne le secteur", présente ainsi le Point Stories, qui publie des "contenus réalisés par la régie publicitaire du Point" et auxquels "la rédaction n'a pas participé". Même type de publicités déguisées dans la Tribune ou Challenges. Contactés par l'AFP, les médias concernés n'ont pas réagi dans l'immédiat, ni Zebrance.
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