
Dans une interview accordée ce soir au Journal du Dimanche, Jordan Bardella considère que «les condamnations de Jean-Marie Le Pen», notamment pour antisémitisme, «sont un fait qu'on ne peut pas réfuter», sans revenir pour autant sur ses propos de dimanche, lorsqu'il avait dit ne pas croire que le père de Marine Le Pen «était antisémite».
Dans un entretien au JDD , le président du Rassemblement national a réitéré sa volonté de participer à la marche contre l'antisémitisme lancée par les présidents des deux chambres parlementaires, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, bien que sa présence et celle de Marine Le Pen soient contestées par une partie de la gauche et de la majorité.
«Le Rassemblement national est le meilleur bouclier des juifs de France» Ses contempteurs lui reprochent notamment d'avoir affirmé dimanche sur BFMTV : «Je ne crois pas que Jean-Marie Le Pen était antisémite».
Des propos qui ont pu être perçus comme une forme de réhabilitation du fondateur du Front national, exclu du parti en 2015 après qu'il avait à nouveau renvoyé la Shoah à un «détail» de l'Histoire.
«La lutte contre l'antisémitisme ne peut pas être l'otage de considérations politiciennes: tous ceux qui veulent participer à la lutte doivent joindre leurs forces ce dimanche, sans exclusive», fait valoir la tête de liste du RN pour les prochaines élections européennes. Il assure par ailleurs n'avoir «jamais refusé de reconnaître les condamnations de Jean-Marie Le Pen par la justice».
«Ce qui compte pour nous, c'est de ne donner aucune prise à ce procès indigne et infamant», insiste Jordan Bardella, en affirmant que «le Rassemblement national est le meilleur bouclier des juifs de France». «Ces derniers savent que nous nous tenons à leurs côtés, et c'est le plus important», insiste-t-il, en rappelant que «depuis plus de quinze ans, Marine Le Pen et le Rassemblement national se battent sans relâche contre le fléau (de l'antisémitisme), dont la nature a aujourd'hui changé».
«Ce qui arme idéologiquement l'antisémitisme aujourd'hui, c'est l'hydre islamiste; (...) notre folle politique migratoire; (...) la complaisance d'une partie de la classe politique avec ce communautarisme», ajoute-t-il, en visant notamment Jean-Luc Mélenchon. «Si l'antisémitisme aujourd'hui se teinte du vert de l'islamisme, il se colore aussi du rouge de cette gauche incendiaire prête à toutes les compromissions politiques, idéologiques et morales», estime-t-il encore.
Jordan Bardella considère que «les condamnations de Jean-Marie Le Pen», notamment pour antisémitisme, «sont un fait qu'on ne peut pas réfuter», sans revenir pour autant sur ses propos
Vos réactions
Paranthrope-->"vous on vous prend la main dans le pot de confiture et vous niez être un sale voleur" . , oui comme celui qui est entrain de voler accuse le témoin du vol d'être le voleur
Et l'eau ça mouille.
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