
Valeurs Actuelles avait lancé le débat la semaine dernière en révélant : "La direction de l’AFP a donné plusieurs consignes éditoriales à ses journalistes concernant le conflit israélo-palestinien. Le Hamas peut être désigné comme un « mouvement islamiste palestinien », mais les soldats ne peuvent pas être décrits comme des « islamistes ». Les journalistes doivent employer le terme de « combattants du Hamas ». Il leur a été proscrit d’employer le terme de « terroriste".
De son côté, Marine Le Pen a jugé dimanche que la guerre entre Israël et le Hamas avait révélé en France des "complaisances" avec l'islamisme, mettant en cause notamment le fait que l'AFP ne qualifie pas directement de "terroriste" le mouvement islamiste palestinien.
"Dans les trois semaines que nous venons de vivre, il y a eu un effet révélateur des complaisances et même parfois des compromissions avec l'islamisme d'une partie du monde politique, journalistique, associatif, culturel", a estimé la cheffe des députés RN dans "Dimanche en politique" sur France 3.
"Par exemple l'AFP, la grande agence de presse, financée avec des fonds publics, se refuse à indiquer que le Hamas est un groupement terroriste", a-t-elle ajouté.
"Ne pas employer ce mot, "c'est déjà une forme de complaisance à l'égard d'un groupe armé terroriste", a lancé la députée, après avoir rappelé les massacres commis le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien.
«Bon ça suffit maintenant @afpfr ! Le Hamas est une organisation TERRORISTE, pas un «mouvement palestinien»», s’emporte samedi matin Benjamin Griveaux, figure du macronisme, ancien candidat à la mairie de Paris sur X (anciennement Twitter), en réaction à un tweet de l’AFP qui évoque effectivement le «mouvement palestinien Hamas». Citant ce même tweet, le sénateur LR Stéphane Le Rudulier estime que l’AFP participe d’une «banalisation du terrorisme».
La députée Renaissance Anne-Laurence Petel s'est également emparée de la plateforme pour exprimer sa colère, demandant à l’AFP si elle n’est pas plutôt "l’Agence Mélenchon Presse", faisant référence au fait que les Insoumis refusent de qualifier le Hamas de terroriste.
L'AFP mise en cause également dans le Figaro, ce week-end pour son traitement du conflit. Judith Waintraub écrit ainsi :
"Il a fallu trois jours à l'Agence France-Presse pour faire mention des images des exactions commises par le Hamas le 7 octobre en Israël, filmées par les terroristes eux-mêmes et diffusées lundi dernier par Tsahal à la presse internationale.
Un paragraphe leur est consacré au détour d'un long récit intitulé « Le samedi noir d'Israël » et publié jeudi 26 octobre.
(...) Des sources internes à l'AFP ont rapporté au Figaro que le choix initial de ne pas consacrer de dépêche à l'évènement avait été contesté au sein de l'agence. Face aux protestations, la direction vient de publier un communiqué dans lequel elle assume sa décision."
Dans son explication, l’AFP rappelle que «cette règle rédactionnelle a déjà été au cœur de vives discussions lors de la couverture de nombreux événements meurtriers par le passé», tels les attentats de l’Armée république irlandaise (IRA), le 11 Septembre ou les attentats en France en 2015. Mais elle demeure «fermement appliquée, même quand nos propres collègues ont été brutalement tués dans de telles circonstances». Et n’est pas exclusive à l’agence française
Non @afpfr il n’y a pas de “mouvement palestinien Hamas “
— Stéphane Le Rudulier (@slerudulier) October 28, 2023
Osez décrire le réel l’organisation terroriste Hamas !!!!!
Votre banalisation du terrorisme est ignoblement et dangereuse https://t.co/J3jPt6C3M1
Bonjour @afpfr #HamasTerrorists est OFFICIELLEMENT considéré en comme un groupe terroriste donc, pourquoi prendre des barbares pour des résistants ? Et des massacres de juifs pour une guerre conventionnelle ?
— Anne-Laurence Petel (@al_petel) October 28, 2023
Pourquoi "oublier" les bébés décapités et les otages à Gaza ?
Êtes… pic.twitter.com/Ccy2qNjqVy
Depuis des années, l’AFP traite le conflit au Proche-Orient de façon tellement partiale et orientée que de nombreux journalistes et communicants les surnomment #AgenceFrancePalestine
— Frank Tapiro (@ftapiro) October 28, 2023
Peut-on accepter que nos impôts servent à financer (33% de leur budget) une agence militante qui… https://t.co/iatMF9ykMm
Vos réactions
Il est clair que les journalistes de l'AFP sont loin d'afficher une neutralité dans le traitement de l'information Bien au contraire ils sont ouvertement hostiles à Israël et sont de fait un relais d'information pour les terroristes du Hamas. Pourquoi les médias, tout au moins ceux qui ont encore une déontologie digne de ce nom, continuent à travailler avec cette agence ? Il n'y a pas que l'AFP sur le marché Et dire qu'il s'agit d'un service public Que fait donc le gouvernement ?
Le journaliste de France Info Julien Pain fait pareil, aucune fois il n'utilise le mot terroriste pour le Hamas alors qu'il donne des leçons de journalisme anti-fake news à la terre entière. Payé avec nos impôts, il devrait être licencié.
Quand tu vois la longueur du message qu'ils ont écrit, tu sens bien que cela va pas être clair et qu'ils vont aller chercher tout plein d'excuses.
Cela ne prend qu'une phrase pour dire que le Hamas est un groupe terroriste.
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