
Un mineur de 17 ans a été interpellé dans le cadre de l’enquête sur les menaces d’attentats contre des établissements scolaires normands, a-t-on appris mercredi du parquet de Rouen.
« Dans le cadre des alertes ayant visé plusieurs établissement scolaires de la Métropole rouennaise et de l’Eure, la DTPJ (direction territoriale de la police judiciaire) a interpellé à la mi-journée un mineur de 17 ans », indique dans un communiqué le cabinet du procureur de la République, qui ne donne « aucune autre information à ce stade ».
Des établissements scolaires de Seine-Maritime avaient de nouveau dû être évacués mercredi matin après avoir reçu, comme la veille, des messages de menaces d’attentat, selon la préfecture du département de Seine-Maritime.
« Le lycée Blaise-Pascal, le lycée Gustave-Flaubert, le lycée privé Jean-Baptiste de-la-Salle, le lycée Camille Saint-Saens (tous situés à Rouen, NDLR), le lycée Marcel-Sembat à Sotteville-lès-Rouen, le lycée Fernand-Léger à Grand-Couronne, le lycée professionnel Auguste-Bartholdi à Barentin, le lycée Les Bruyères à Sotteville-lès-Rouen » ont été ciblés, soit huit en tout après sept déjà visés mardi, selon le communiqué de la préfecture.
« Aucune menace n’a à ce stade été confirmée » mais, comme la veille, « il a toutefois été décidé (...) d’évacuer les établissements scolaires concernés, afin de permettre à la police nationale d’engager le protocole de levée de doute ». « Des investigations sont en cours » concernant ces événements et « le procureur de la République de Rouen a ouvert une enquête confiée à la direction territoriale de la police judiciaire », avait souligné la préfecture.
Près de Rennes, l’ensemble scolaire Frédéric Ozanam de Cesson-Sévigné a lui aussi été évacué, avec « mise à l’abri des élèves et personnels », après « la réception d’un courrier électronique contenant une menace d’attentat », a annoncé sur X (ex-Twitter) la police d’Ille-et-Vilaine.
Mardi, de nombreux établissements scolaires avaient déjà été évacués, non seulement en Seine-Maritime mais aussi en Seine-Saint-Denis, dans les Hautes-Pyrénées ou les Yvelines en raison de menaces d’attentats.
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