19/09 18:02

Le réseau France Travail, qui doit remplacer Pôle emploi le 1er janvier 2024, sera géré en "copilotage entre l'Etat et les collectivités locales", propose le ministre du Travail Olivier Dussopt

Le réseau France Travail, qui doit remplacer Pôle emploi le 1er janvier 2024, sera géré en "copilotage entre l'Etat et les collectivités locales", a proposé lundi le ministre du Travail Olivier Dussopt lors d'une audition parlementaire. "Nous proposons que la gouvernance" de cette nouvelle instance "puisse reposer sur un copilotage entre l'Etat et les collectivités locales, à chaque échelon territorial pertinent", a déclaré le ministre devant la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale.

"Nous ne touchons par aux compétences des collectivités locales!", a-t-il insisté en réponse aux inquiétudes exprimées sur ce point par certains élus locaux. "Nous voulons que la gouvernance soit la plus territorialisée possible", a-t-il poursuivi. Le projet de loi pour le plein emploi, débattu à partir de lundi par les députés, doit donner naissance au réseau France Travail, qui coordonnera tous les acteurs du service public de l'emploi et suivra aussi bien les bénéficiaires de l'allocation chômage que ceux du RSA.

L'exécutif mise sur cette transformation pour atteindre le plein emploi, soit un taux de chômage autour de 5% en 2027 (contre 7,1% actuellement), avec en toile de fond l'idée que "personne n'est inemployable". En dépit de la forte baisse du chômage ces dernières années et des pénuries de main-d'oeuvre dans de nombreux secteurs, le nombre des bénéficiaires du RSA n'a guère diminué depuis 2017, autour de 1,9 million. Et "18% des allocataires ne sont suivis par aucun organisme", a déploré lundi M. Dussopt.

Le Sénat a adopté en juillet le texte qui prévoit notamment un suivi plus directif des allocataires du RSA et la généralisation d'un contrat d'engagement signé par chaque inscrit à France Travail. C'est dans ce cadre que 18 départements expérimentent un accompagnement rénové des allocataires du RSA, lesquels doivent effectuer 15 à 20 heures hebdomadaires d'activité (immersions professionnelles, remises à niveau, rédaction de CV...)

Ce dispositif, qui n'est pas formellement inscrit dans la loi, ne correspond pas à "un travail gratuit ou un bénévolat obligatoire", a martelé M. Dussopt. Il comprend des "objectifs d'insertion sociale" tenant compte de "la situation personnelle" de chaque demandeur, tels qu'un "handicap", des "difficultés de gardes d'enfants" ou la nécessité d'une "prise en charge médicale ou sanitaire" des candidats, a énuméré le ministre.

 

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Vos réactions

Portrait de kuwabara
20/septembre/2023 - 08h12

france travail encore des millions d euro depensés juste pour changer un nom..qui va rien changer..

Portrait de epson89
20/septembre/2023 - 06h29
COLIN33 a écrit :

Ce n'est pas le changement de nom qui améliorera la situation, un nid
d' incapables, si le gouvernement y met son nez on va atteindre des sommets

à mon avis ils vont dépasser le sommet

Portrait de epson89
20/septembre/2023 - 06h28
Electro a écrit :

Exactement, tous les boulots que j'ai fait dans ma vie, je ne les ai jamais trouvé, ni par l'A.N.P.E, ni par Pole Emploi. Toujours par des candidatures spontanées ou les agences d'intérim.

A chaque fois, j'ai perdu une, voir deux heures de ma vie dans ces locaux !

 

bien résumé

Portrait de Electro
19/septembre/2023 - 21h37

Exactement, tous les boulots que j'ai fait dans ma vie, je ne les ai jamais trouvé, ni par l'A.N.P.E, ni par Pole Emploi. Toujours par des candidatures spontanées ou les agences d'intérim.

A chaque fois, j'ai perdu une, voir deux heures de ma vie dans ces locaux !

 

Portrait de COLIN33
19/septembre/2023 - 20h40 - depuis l'application mobile

Ce n'est pas le changement de nom qui améliorera la situation, un nid
d' incapables, si le gouvernement y met son nez on va atteindre des sommets