15/09/2023 11:16

La Fête de l'Humanité ouvre ses portes aujourd'hui pour sa 88e édition, la deuxième de suite dans son nouveau site de l'Essonne, avec de nombreuses personnalités politiques

La Fête de l'Humanité ouvre ses portes aujourd'hui pour sa 88e édition, la deuxième de suite dans son nouveau site de l'Essonne, avec, en toile de fond de ce grand rassemblement du journal historiquement lié au Parti communiste, les éternels débats sur l'avenir de la Nupes. Le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, doit prendre la parole samedi matin sur l'ancienne base aérienne 217 du Plessis-Pâté avant d'y débattre dimanche avec Edouard Philippe.

Les deux hommes jouissent tous les deux d'une bonne cote de popularité et ne font pas mystère de leurs ambitions présidentielles de 2027. Peu probable en revanche que M. Roussel échange avec Jean-Luc Mélenchon, qui a sèchement critiqué jeudi son appel à envahir les préfectures en la qualifiant "d'initiative violente purement personnelle".

Cette dernière "n'a été discutée nulle part, pas même au PCF. Je crois donc qu'il ne serait pas raisonnable de s'y associer compte tenu de la violence qu'elle supposerait dans cette impréparation totale", a estimé le leader insoumis.

M. Mélenchon, ancien sénateur de l'Essonne sera présent vendredi soir à la Fête de l'Huma, d'où il participera à l'émission politique "Backseat" sur Twitch. Il s'était déjà rendu l'année dernière à ce grand rassemblement de la gauche, pour la première fois après six ans d'absence.

Le ministre des Transports Clément Beaune a indiqué qu'il ne se rendrait pas à la Fête de l'Huma, où il devait débattre avec des représentants syndicaux de la SNCF, en raison de la programmation du rappeur Médine. L'invitation de l'artiste - accusé d'antisémitisme - aux universités d'été d'EELV et de LFI fin août avait provoqué la polémique. Contrairement ce qu'il avait fait chez les écologistes ou les Insoumis, Médine n'est pas invité pour un débat chez les communistes, mais seulement pour un concert.

Autre présence qui suscite des remous, celle du Syndicat de la magistrature, classé à gauche et dont des représentants doivent participer à des débats sur la justice et à une table ronde "sur les contrôles d'identité et les violences policières". "Depuis que je suis ministre, j'assiste, impuissant, à un certain nombre de dérapages" de la part du syndicat, a fustigé le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti. "Le Syndicat de la magistrature a pris fait et cause pour les émeutiers", a-t-il notamment estimé.

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