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12h11: Depuis sa mutation en Savoie, où elle était fonctionnaire de police au commissariat de Chambéry, la victime avait déposé une plainte pour non paiement de pension alimentaire mais n’avait initié « aucune autre procédure judiciaire en Savoie pour violences, harcèlement ou toute autre infraction contre le mis en cause », précise le parquet.
L’annonce du meurtre a été accueillie avec une grande émotion parmi les rangs de la police. « Effroi et profonde tristesse après l’assassinat ce matin d’une policière hors service affectée à Chambéry (73) alors qu’elle venait de déposer l’un de ses enfants à la crèche. Toute la police nationale est ébranlée par ce drame d’une extrême violence », a réagi la police nationale sur X (anciennement Twitter).
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a fait part jeudi de sa « grande tristesse à l’annonce de ce qui, selon les premiers éléments, serait un féminicide ». « On est très choqués », a déclaré de son côté à l’AFP Fabrice Galatioto, secrétaire national de la zone sud-est du syndicat Unité SGP-Police. « Elle-même dans son affectation traitait des plaintes et des dossiers entre autres de violences intrafamiliales. Elle a aidé à défendre la société et au final elle en devient victime », a-t-il déploré.
11h43: Le point sur ce que l'on sait ce matin
L’ancien mari d’une policière tuée jeudi en pleine rue dans un village de Savoie a été interpellé vendredi matin et placé en garde à vue, a-t-on appris auprès du parquet de Chambéry. « Il vient d’être interpellé à 10h10 ce matin » à Arvillard, une commune proche de La Croix-de-la-Rochette, où s’étaient déroulés les faits, a indiqué à l’AFP le procureur de Chambéry Pierre-Yves Michau.
L’homme a été appréhendé « sans difficulté » et placé en garde à vue à la section des recherches de Chambéry. Son véhicule avait été repéré jeudi sur le parking d’un centre de méditation bouddhiste mais les recherches n’avaient rien donné dans l’immédiat, a-t-il dit.
« Elles ont repris ce matin (vendredi) et il a été interpellé à proximité immédiate de son véhicule. Il n’y a pas eu de difficultés », a-t-il précisé. Selon une source proche de l’enquête, le suspect a été interpellé par des gendarmes du PSIG (peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) dans le cadre d’un dispositif de recherches piloté par le GIGN.
Le meurtre s’était produit jeudi matin sur la voie publique alors que la victime déposait un enfant à la crèche dans le village de La Croix-de-la-Rochette, près de Chambéry, alors qu’elle était hors service.
L’homme suspecté, né en 1962 et avec qui elle avait deux enfants, l’a tuée « à coups d’objet contondant », selon l’une des sources proches du dossier.
11h08: Son véhicule avait été repéré jeudi sur le parking d’un centre de méditation bouddhiste mais les recherches n’avaient rien donné dans l’immédiat, a-t-il dit. « Elles ont repris ce matin (vendredi) et il a été interpellé à proximité immédiate de son véhicule. Il n’y a pas eu de difficultés », a-t-il précisé.
11h02: Selon une source proche de l’enquête, le suspect a été interpellé par des gendarmes du PSIG (peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) dans le cadre d’un dispositif de recherches piloté par le GIGN.
10h57: L’interpellation de son ex-mari a été effectuée sans violences par les gendarmes, dont le GIGN. Il a été interpellé près de la Chartreuse.
10h45: Le suspect a été interpellé par les gendarmes, annonce le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur Twitter. "Merci aux gendarmes qui ont mené à bien l’interpellation de l’individu suspecté du féminicide hier en Savoie, en mobilisant des moyens très importants", déclare le ministre sur le réseau social.
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Merci aux gendarmes qui ont mené à bien l’interpellation de l’individu suspecté du féminicide hier en Savoie, en mobilisant des moyens très importants.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) September 1, 2023
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06h43: Le principal suspect est l'ancien compagnon de la victime (tous les deux avaient divorcé en 2021 alors qu'ils habitaient à Nice) et le père des deux premiers enfants de cette dernière, âgés de 14 et 16 ans. Selon France Bleu Savoie, la relation entre la policière et cet aide-soignant était tumultueuse.
«Dans le cadre de la séparation, il avait notamment été condamné le 10 Novembre 2020 par le tribunal correctionnel de Nice pour non respect d’une ordonnance de protection rendue au profit de la victime par le juge aux affaire familiales», a expliqué le procureur de la République Pierre-Yves Michau.
«Depuis la mutation de la victime en Savoie , elle avait déposé contre son ex conjoint une plainte pour non paiement de pension alimentaire», a-t-il ajouté. Agé de 60 ans, le suspect, qui serait, toujours selon France Bleu, connu de la justice, a pris la fuite et était toujours activement recherché en fin de matinée ce jeudi.
Plusieurs dizaines de militaires ont été mobilisés pour tenter de le retrouver. De leur côté, des techniciens en identification criminelle de la gendarmerie étaient encore sur les lieux du crime à la mi-journée.
05h55: Une femme d'une quarantaine d'années a été tuée ce jeudi en pleine rue dans un village de Savoie et son ex-compagnon est actuellement en fuite. Les faits se sont produits sur la voie publique alors que la victime déposait un enfant à la crèche dans le village de La Croix-de-la-Rochette, près de Chambéry, alors qu'elle était hors service.
L'homme suspecté, né en 1962 et avec qui elle avait deux enfants, l'a tuée "à coups d'objet contondant", selon l'une des sources proches du dossier. L'homme, déjà connu pour des faits de violence, a pris la fuite et est actuellement recherché. "Grande tristesse à l’annonce de ce qui, selon les premiers éléments, serait un féminicide, une policière hors service tuée sur la voie publique en Savoie. Pensées pour sa famille, ses proches et ses collègues", a réagi le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin sur X (anciennement Twitter).
"On est très choqués", a déclaré de son côté à l'AFP Fabrice Galatioto, secrétaire national de la zone sud-est du syndicat Unité SGP-Police. "Elle-même dans son affectation traitait des plaintes et des dossiers entre autres de violences intrafamiliales. Elle a aidé à défendre la société et au final elle en devient victime", a-t-il déploré.
Le suspect avait des antécédents de "violences sur personnes, de harcèlement et menaces", a-t-il noté. "Nous policiers, on nous demande de mettre le maximum sur ce genre de faits et au final quel est le suivi ?", a-t-il relevé, rappelant que la lutte contre les violences faites aux femmes avait pourtant été déclaré "priorité du quinquennat" du président Emmanuel Macron. Le nombre de féminicides a augmenté de 20% en France en 2021 par rapport à l'année précédente, avec 122 femmes tuées sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint, selon les derniers chiffres disponibles du ministère de l'Intérieur.
cnews lycée Hanouka Hanouka notre dame
Vos réactions
darmanin ou la bataille en retard, comme toujours : maintenant il mobilise 4 hélicos, le GIGN, bientôt le porte-avions De Gaulle, et tout ça c'est trop tard. Tout ce barnum parce que, quelques temps plus tôt, deux plaintes avaient été déposées et classées sans suite. C'est à ce moment-là qu'il fallait agir, maintenant vous ne pouvez plus rien pour cette pauvre femme. Il a félicité les flics qui ont participé à l'arrestation du présumé coupable, et c'est très bien. Mais qu'a t-il dit à celui ou ceux qui avaient reçu la plainte de leur collègue, et qui ont classé l'affaire sans suite ?
Ces politiques et leur absence de courage pour prendre les décisions radicales qui s'imposent, étaient minables depuis longtemps, ils en deviennent pathétiques.
@MICMAH458
+1000 entièrement d’accord avec vous
Je suis triste que le GIGN l’a interpellé ! Ils auraient dû déclarer qu’il a eu une attitude agressive et qu’il n’avait pas le choix que de le neutraliser avec une balle dans la tête !
darmanin ou la bataille en retard, comme toujours : maintenant il mobilise 4 hélicos, le GIGN, bientôt le porte-avions De Gaulle, et tout ça c'est trop tard. Tout ce barnum parce que, quelques temps plus tôt, deux plaintes avaient été déposées et classées sans suite. C'est à ce moment-là qu'il fallait agir, maintenant vous ne pouvez plus rien pour cette pauvre femme. Il a félicité les flics qui ont participé à l'arrestation du présumé coupable, et c'est très bien. Mais qu'a t-il dit à celui ou ceux qui avaient reçu la plainte de leur collègue, et qui ont classé l'affaire sans suite ?
Ces politiques et leur absence de courage pour prendre les décisions radicales qui s'imposent, étaient minables depuis longtemps, ils en deviennent pathétiques.
Honnêtement que ce soit avec une machette une batte où un ballon où une petite cuillère qu' 'est ce que ça peux vous foutre ? vous avez rien d 'autres à dire ? une femme de 40 ans est dcd devant son gamin de 3 ans massacrée par son ex mari et ça c 'est une tragédie et pas rectifier à chaque commentaire les erreurs de l 'article...Vous êtes pas content ? allez lire un autre site alors mais arrêtez de jouer aux bébés râleur..
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