
La croissance des arrêts maladie n'est "pas soutenable" au regard du budget de la Sécurité sociale, a averti ce dimanche, le ministre de la Santé Aurélien Rousseau qui dit privilégier contrôles et "responsabilité collective" pour freiner ces dépenses de santé.
Interrogé sur LCI, le nouveau ministre semble ne pas privilégier l'hypothèse d'un allongement du délai de carence pour contenir la hausse du coût des arrêts maladie qui ont bondi en 2022 de 7,9%. "Je ne crois pas que la solution soit dans le moins bon remboursement", même si "ça fait partie des pistes qui sont sur la table", a-t-il déclaré.
Parmi les solutions envisagées pour maîtriser cette hausse, Aurélien Rousseau a expliquer vouloir surtout "plus de contrôles, aller plus vite", déplorant qu'aujourd'hui "pour un employeur, c'est extrêmement lourd de déclencher des contrôles". Il a, en outre, demandé plus de "responsabilité collective", du patient aux employeurs, en passant par les médecins.
Il a cependant rappelé que la moitié des arrêts sont "des arrêts très longs, généralement des gens assez âgés, ce sont des arrêts liés en partie à la souffrance au travail, au besoin de reconversion", autant de sujets qui renvoient à la "qualité" de vie au travail, un chantier que le gouvernement entend ouvrir avec les partenaires sociaux.
Vos réactions
Dans l'administration, les arrêts de travail devraient être mieux vérifiés . Les agents s'arrêtent pour un oui ou pour un non et que dire des prolongations qui doivent être faites par le médecin traitant qui a fait l'arrêt initial et qui font faites par un autre médecin sans que cela gêne le moins du monde les RH. Quant au contrôles, n'en parlons pas, je crois qu'en 30 ans, je n'en ai vu qu'un seul diligenté.
Bon oui, plus on retarde l'âge de la retraite plus il y aura d'arrêt maladie, on a plus des corps de 20 ans à 64 ans. après 40 ans de labeurs
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