immigrés Promis à un marathon judiciaire en 2024, l’ex-président américain Donald Trump devrait connaître aujourd'hui la date de son rendez-vous avec la justice fédérale à Washington pour ses tentatives d’inverser le résultat de l’élection de 2020, potentiellement le plus grave des procès qui l’attendent.
A peine achevé l’épisode historique de sa prise de photo d’identité judiciaire dans une prison de Géorgie (sud-est) le 24 août, une première pour un ancien président, conséquence de sa quatrième inculpation pénale, le sort du favori de la primaire républicaine dépendra en partie de la décision de la juge fédérale Tanya Chutkan.
Le procureur spécial Jack Smith a proposé que le procès de Donald Trump devant un tribunal fédéral à Washington débute le 2 janvier 2024, estimant qu’il « ne devrait pas durer plus de quatre à six semaines ».
Cette date « représente un équilibre adéquat entre le droit du prévenu à préparer sa défense, et le fort intérêt public à un procès rapide » dans une affaire aussi emblématique, avait fait valoir Jack Smith.
Les avocats de la défense ont suggéré une date bien plus lointaine: en avril 2026, bien après la présidentielle de novembre 2024.
« L’intérêt public réside dans un procès juste et équitable, et non dans la précipitation d’un jugement », ont-ils argué, invoquant la masse de documents à examiner. Si le calendrier proposé par l’accusation était retenu, la lecture de toutes les pièces équivaudrait à « lire "Guerre et Paix" de Tolstoï, de bout en bout, 78 fois par jour », jusqu’au début du procès.
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