05/08/2023 21:34

L’avocat français Juan Branco a été arrêté à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, d’après un responsable de la police sénégalaise

L’avocat français Juan Branco a été arrêté cet après-midi à Rosso, à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, d’après un responsable de la police sénégalaise cité par Le Monde. Interpellé côté mauritanien, il a été extradé dans l’après-midi vers le Sénégal, selon une source judiciaire.

Il est désormais en route vers Dakar, la capitale. Des photos diffusées plus tôt dans la journée par la presse locale et sur les réseaux sociaux, le montraient à bord d’une pirogue, habillé avec des vêtements de pêcheur de couleur kaki.

Le Franco-Espagnol, qui fait partie de l’équipe d’avocats de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, avait créé la surprise, dimanche 30 juillet, en faisant irruption au milieu de la conférence de presse tenue par ses confrères à Dakar. Entré clandestinement au Sénégal, il était, depuis, activement recherché.

Après l'arrestation d'Ousmane Sonko le 28 juillet dernier, Juan Branco avait annoncé avoir déposé une plainte en France et une demande d'enquête à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye contre le président sénégalais pour "crimes contre l'humanité", après les pires troubles qu'ait connus le Sénégal depuis des années.

Ça peut vous interesser

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de christ59200
6/août/2023 - 11h44

Il va pouvoir profiter de l'accueil des prisons sénégalaises. A son retour il sera peut être plus conciliant avec le "méchant état français". 

Portrait de seb2746
6/août/2023 - 11h06
2 Slips à Miami a écrit :

Normal, c'est un agitateur marxiste.

Son seul but dans la vie est de créer des conflits.

Dénoncer des crimes de guerre/humanité avec le soutient du consulat français c'est donc être marxiste... bravo à vous.

Portrait de Capri
6/août/2023 - 00h58

Je connais ce passage de frontière, en pirogue, à Rosso, entre le Senegal et la Mauritanie. Les gardes frontière mauritaniens, sur leur rive du fleuve, sont nombreux et (lourdement) armés. Il faut un visa mauritanien pour passer. Peut être que Juan Branco en avait un. Peut être qu’il venait déjà de la Mauritanie à l’aller. Quoiqu’il en soit, le mandat d’arrêt international lancé par la France a fait son effet. C’est forcément que J. Branco a été repéré et dénoncé car les vérifications par les gardes frontière sont… on ne peut plus sommaires. Il n’y a pas des blancs qui passent par là tous les jours non plus…