
16h43: Le ministre du Travail Olivier Dussopt, qui sera jugé à Paris du 27 au 30 novembre pour favoritisme dans une affaire de marché public, "garde la confiance de la Première ministre" Elisabeth Borne, a appris l'AFP vendredi auprès de l'entourage de cette dernière. "La justice poursuit son travail en toute indépendance. (Olivier Dussopt) aura l'occasion de faire valoir ses arguments devant le tribunal", a ajouté la même source. Le ministre sera jugé pour favoritisme dans une affaire portant sur un marché public conclu en tant que maire à la fin des années 2000 avec le groupe de traitement de l'eau Saur.
14h55: Le ministre du Travail Olivier Dussopt sera jugé à Paris du 27 au 30 novembre pour favoritisme dans une affaire portant sur un marché public conclu en tant que maire à la fin des années 2000 avec la Saur, a appris l’AFP de source judiciaire vendredi, confirmant une information de BFM TV.
Pour ces faits datant des années 2009-2010, quand il était député et maire d’Annonay, M. Dussopt a été cité à comparaître pour favoritisme par le Parquet national financier, la semaine dernière. Le groupe de traitement de l’eau est poursuivi pour recel de favoritisme, et Olivier Brousse, ancien dirigeant de la Saur, pour complicité de favoritisme, a précisé la source judiciaire.
Dans une déclaration faisant suite à cette annonce, le ministre estime qu’« aucune corruption » ne lui est « reprochée », mais que le PNF « considère qu’il subsiste un seul grief » sur cinq points soulevés, « en l’occurrence une infraction formelle de favoritisme dans un marché public de 2009, il y a quatorze ans de cela ». « J’ai convaincu le parquet du bienfondé de ma position sur les quatre premiers points, je convaincrai le tribunal du bienfondé de ma position et de ma bonne foi sur ce dernier point restant à trancher », a poursuivi M. Dussopt.
L’enquête préliminaire pour prise illégale d’intérêt avait été ouverte contre Olivier Dussopt initialement à propos de deux lithographies du peintre Gérard Garouste qui lui avaient été offertes par une entreprise en 2017, alors qu’il était député-maire d’Annonay. L’enquête devait vérifier de possibles faits de « corruption » et de « prise illégale d’intérêt ».
D’après Mediapart, qui avait annoncé début février ce prochain procès pour le ministre, la perquisition réalisée chez le ministre par les enquêteurs financiers de l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales avait mis à jour un possible arrangement autour de ce marché public suspect.
A l’époque, en plein coeur de la mobilisation contre la réforme des retraites, Matignon avait rapidement indiqué que le ministre gardait « toute la confiance de la Première ministre ». Quelques jours plus tard, Emmanuel Macron avait apporté son « soutien total » à M. Dussopt.
Vos réactions
Si la pourriture avait un nom…
Comment fait il le soir dans son reflet du mirroir??
Pourriture corrompue sans vergogne... sans honte...mais quand auront ils au moins un peu peur d'agir ainsi?
Ces gens ne représentent plus rien, ça va mal finir.
Leur grand chef macron garde toute sa confiance en sa première ministre, et borne, puisque c'est d'elle dont il s'agit, garde toute sa confiance en dussopt. Il n'y a vraiment que ça qui fonctionne dans ce groupement de bras cassés : ils ont tous confiance les uns envers les autres (alors que la plupart d'entre eux ne peuvent pas se blairer). Quand un de ces maillons faibles va sauter, ce sera une réaction en chaîne qui, j'espère, se produira dans un avenir proche. Il faut siffler la fin de la partie, elle n'a que trop duré.
il a toute la confiance des ministres et du président
Normal, ils se protègent les uns les autres à partir du moment
où ils ne se trahissent pas ! L'omerta sur les casseroles des "petits copains" !
Comme dans les milieux de la mafia ou les dealers des banlieues.
Si la pourriture avait un nom…
Si ça pouvait le faire tomber, mais comme ses collègues ministres c'est comme si rien ne s'est passé
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