01/06 10:31

Incarcéré depuis le 18 juin 2021, Cédric Jubillar va-t-il être remis en liberté, puisque, sauf exception, la détention provisoire ne peut excéder deux années en France ?

Incarcéré depuis le 18 juin 2021, Cédric Jubillar va-t-il être remis en liberté, puisque, sauf exception, la détention provisoire ne peut excéder deux années en France ? Cédric Jubillar s'est en effet présenté hier au tribunal de Toulouse pour demander à nouveau sa remise en liberté au juge des libertés et de la détention, lors d'une audience à huis clos. 

Nos confrères de Actu Toulouse, décrivent ainsi, Cédric Jubillar qui a adopté un nouveau look : "Il a délaissé son bouc fourni à la Charlelie Couture pour une fine barbe de trois jours. Le crâne rasé, sanglé dans un bombers noir agrémenté de minces liserés."

Le juge des libertés et de la détention devra donc se prononcer dans les prochains jours sur le prolongement ou non de cette période d'emprisonnement avant un procès, peut-être courant 2024, selon La Dépêche.

Par le passé, le suspect et ses avocats ont déjà formulé sept demandes de remise en liberté, sans succès. Ils dénoncent chaque fois devant la cour des manquements au niveau de la présomption d'innocence ainsi qu'un dossier "vide", comme le rappellent nos confrères.

De son côté, l'accusation a listé plusieurs raisons pour lesquelles leur client doit, selon eux, rester derrière les barreaux : "les risques de pression sur les témoins", "le trouble à l'ordre public" mais aussi "le logement jugé inadapté pour un placement sous bracelet électronique". Ce studio d'environ 25 mètres carrés situé en Ariège, qui appartient à l'une de ses connaissances, a été visité à plusieurs reprises par le service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP).

 

Ça peut vous interesser

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de La Cambuse
1/juin/2023 - 15h22

Ce qui est dingue, c'est que cela semble tourner au fiasco judiciaire. Pour l'instant, c'est BFM qui l'a mis en prison, les juges sont débordés par les journalistes. Imaginons si le procès a lieu en 2024, comment il ne serait pas acquitter, au bénéfice du doute ?