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Vingt-cinq ans de réclusion criminelle ont été requis mardi à l'encontre du dirigeant d'une petite entreprise de bâtiment pour l'assassinat à coups de couteau d'un associé

Vingt-cinq ans de réclusion criminelle ont été requis mardi à l'encontre du dirigeant d'une petite entreprise de bâtiment jugé devant la cour d'assises de Paris pour l'assassinat à coups de couteau d'un associé. Tassé sur son banc, tête baissée, tout de noir vêtu, les mains jointes, Jean-Christophe Gomes, 40 ans, quasiment muet depuis le début de son procès, n'a pas réagi quand l'avocat général a prononcé ses réquisitions.

Décrit comme «un menteur sans scrupule et sans limite, un manipulateur et un escroc» par le représentant du parquet, il est accusé d'avoir donné une quinzaine de coups de couteau à son associé, Zeljko Z., le 18 juin 2020 dans un studio en travaux du XVIIIe arrondissement de Paris.

Selon l'accusation, un différend financier pourrait être à l'origine de ce meurtre «prémédité». Jean-Christophe Gomes était «un homme prêt à tout pour se sortir d'acrobaties financières dont il était responsable», a estimé l'avocat général, Philippe Courroye, «il était prêt à l'irrémédiable».

Si la victime, après un passé de condamnations pour des cambriolages, est décrit par son entourage comme «extrêmement honnête» et «professionnel», il en va autrement pour l'accusé. Après six condamnations pour conduite sans permis, il avait écopé en 2019 de deux ans de prison ferme et d'une lourde amende pour escroquerie.

Une condamnation confirmée en appel en novembre 2021 et assortie d'une interdiction de gestion. De l'avis même de son père, ancien gérant d'une société de maçonnerie, il n'était «pas sérieux» dans son travail et «devait de l'argent à tout le monde».

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