22/05/2023 14:31

Face à une inflation qui continue à éroder le pouvoir d’achat des 5,7 millions d’agents publics, le gouvernement et les syndicats de fonctionnaires ont démarré des discussions sur les augmentations de salaires

Face à une inflation qui continue à éroder le pouvoir d’achat des 5,7 millions d’agents publics, le gouvernement et les syndicats de fonctionnaires ont démarré lundi un cycle de discussions sur les augmentations de salaires. Le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, doit recevoir d’ici à la fin de la semaine les huit organisations représentatives de la fonction publique.

Premier syndicat du secteur public, la CGT a ouvert le bal lundi. Suivront Force ouvrière (mardi à 8h45) et la CFDT, l’Unsa et la FSU (mardi après-midi). Le syndicat FA-FP sera le dernier à être reçu, probablement jeudi après-midi. Alors qu’un fonctionnaire sur cinq est payé au niveau du Smic (1.383 euros net) depuis la dernière revalorisation du salaire minimum le 1er mai, le gouvernement entend concentrer ses efforts salariaux sur les agents publics les moins bien rémunérés.

Les syndicats demandent à l’inverse des augmentations au profit de tous les fonctionnaires, à l’image de la hausse de 3,5% des traitements décidée à l’été 2022. Le ministre « ne s’est engagé sur aucune revalorisation de la valeur du point d’indice, alors que le pouvoir d’achat baisse », a déploré Céline Verzeletti, co-secrétaire générale de l’Union fédérale des syndicats de l’Etat CGT, à la sortie de la réunion au ministère. C’est « un point d’achoppement, un point de colère forcément », a-t-elle ajouté.

La CGT demande « une augmentation significative » de 10% « le plus rapidement possible », a détaillé Mireille Stivala, secrétaire générale de la fédération santé du syndicat. « Notre objectif serait d’avoir au moins aussi bien qu’en 2022 », avançait la semaine dernière la secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques, Mylène Jacquot.

 

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