17/05/2023 15:26

Agression du petit neveu de Brigitte Macron: Les trois agresseurs présumés placés en détention provisoire - Le procès est renvoyé au 5 juin prochain

15h23: Trois hommes, suspectés d'avoir agressé lundi soir à Amiens Jean-Baptiste Trogneux, petit-neveu de Brigitte Macron, ont été placés en détention provisoire mercredi après le renvoi, à la demande de leur défense, de l'audience où ils devaient être jugés en comparution immédiate.

Le procès de ces trois hommes, âgés de 20 à 34 ans, et jugés notamment pour violences en réunion a été renvoyé au 5 juin à 14H00. Une adolescente de 16 ans, également poursuivie dans cette affaire, doit être présentée à un juge des enfants.

Le placement en détention avait été requis, en début d'après-midi, par le procureur de la République d'Amiens. Ce dernier a souligné les lourds antécédents judiciaires de chacun des individus.

"Deux d'entre eux ont déjà été condamnés pour des violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique durant des manifestations, tandis qu'un troisième a été condamné pour viol et agression sexuelle sur mineur de 15 ans", indique Le Figaro.

11h11: Le point sur ce que l'on sait ce matin

Trois individus soupçonnés d’avoir agressé le petit-neveu de la Première dame française Brigitte Macron seront jugés mercredi en comparution immédiate, tandis qu’une adolescente sera être présentée à un juge des enfants, a-t-on appris mercredi de source policière.

Lundi soir, dans le centre-ville d’Amiens (nord), peu après une interview du président français au journal télévisé, le petit-neveu de Mme Macron, Jean-Baptiste Trogneux, 30 ans, a été reconnu et pris à partie par un groupe qui participait à une « casserolade » (concert de casseroles) contre la loi sur les retraites, a raconté à l’AFP son père, Jean-Alexandre Trogneux.

Les agresseurs l’ont frappé à la tête, aux bras et aux jambes, injuriant « le président, son épouse et notre famille », a-t-il décrit.

Huit personnes ont rapidement été interpellées. Trois d’entre elles doivent être jugées en comparution immédiate mercredi, a indiqué à l’AFP une source policière. L’audience est prévue à 14H00 (12H00 GMT), selon Jean-Alexandre Trogneux et une source proche du dossier.

Une adolescente de 16 ans sera de son côté présentée à un juge des enfants, alors que quatre autres hommes ont eux été libérés, a-t-on précisé. Toujours selon cette source, six des huit interpellés étaient connus des services de police.

Jean-Baptiste Trogneux, qui souffre notamment selon son père « d’une ou deux côtes cassées », de « doigts foulés » et « présentait au scanner un hématome », a reçu quatre jours d’interruption totale de travail, de source policière. Le président français Emmanuel Macron a dénoncé mardi une agression « inacceptable » et « inqualifiable », une attaque également fustigée par des élus de droite comme de gauche dans le pays.

Brigitte Macron s’est de son côté indignée, dans une déclaration transmise à l’AFP, de « la lâcheté, la bêtise et la violence » des auteurs de l’agression. Les concerts de casseroles n’ont pas cessé depuis le passage en force par l’exécutif et la promulgation mi-avril de la très contestée réforme des retraites qui a déclenché une vague de colère dans le pays.

08h39 : Trois des personnes interpellées seront poursuivies en justice a indiqué Gérald Darmanin ce matin. Quatre personnes ont été relâchées après leur garde à vue, a aussi précisé le ministre de l’Intérieur, interrogé sur France Inter. 

07h03: Le point sur le dossier - Huit personnes ont été interpellées après l'agression du petit neveu de Brigitte Macron à Amien. D'après Jean-Alexandre Trogneux, père de la victime, il s'agit de six hommes et de deux femmes : "Ils faisaient partie d'un groupe de manifestants qui se rassemblent régulièrement devant l'hôtel de ville". Selon lui, son fils, âgé de 30 ans, a été reconnu et pris à partie par un groupe à l'issue de l'interview d'Emmanuel Macron au journal de 20h de TF1.

Jean-Baptiste Trogneux, petit-neveu de Brigitte Macron, a en effet été reconnu et agressé, lundi  à Amiens, en marge d’une casserolade contre la réforme des retraites, peu après l’interview du chef de l’Etat au journal de 20 heures de TF1, a fait savoir son père, Jean-Alexandre Trogneux, ce qui a suscité l’indignation du couple présidentiel ainsi que d’élus de tous bords politiques. 

Les agresseurs l’ont frappé à la tête, aux bras et aux jambes, injuriant « le président, son épouse et [sa] famille », avant de prendre la fuite quand trois voisins sont intervenus, a précisé à l’Agence France-Presse (AFP) M. Trogneux.

Jean-Baptiste a « une ou deux côtes cassées, au scanner cérébral, il y a un hématome dont on espère qu’il restera bénin, il a trois doigts foulés », a-t-il précisé en début de soirée, ajoutant que son fils était rentré chez lui. 

«En tant qu’oncle, je considère ces actions comme absolument inacceptables et, en tant que président de la République (…), inqualifiables », a déclaré Emmanuel Macron à son arrivée à Reykjavik pour un sommet du Conseil de l’Europe

. « Il a été agressé parce que c’est notre petit-neveu », a insisté le chef de l’Etat, en précisant l’avoir appelé lundi soir avec son épouse, peu après l’agression, pour lui exprimer son « soutien » ainsi qu’à « la famille ».

« La violence n’a pas place en démocratie, quelle qu’elle soit et en particulier dans la nôtre. Aucune forme de violence ne se justifie parce que la violence verbale amène à la violence physique et la violence contre les biens conduit à la violence contre les personnes », a-t-il ajouté.

Son épouse s’est quant à elle indignée de « la lâcheté, [de] la bêtise et [de] la violence » des agresseurs et a exprimé sa « solidarité totale » à sa famille.

« J’ai à plusieurs reprises dénoncé cette violence qui ne peut que mener au pire », ajoute-t-elle dans une déclaration transmise à l’AFP. Jean-Baptiste Trogneux, qui est âgé de 30 ans, dirige la célèbre chocolaterie du même nom.

Avec cette agression, « on a dépassé les bornes. Je suis effaré », a commenté son père, déplorant qu’en dépit de l’absence « de tout lien financier » entre l’entreprise et le couple présidentiel, les établissements de la marque, fondée par l’arrière-grand-père de Brigitte Macron, soient régulièrement visés depuis l’arrivée au pouvoir du chef de l’Etat.

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Vos réactions

Portrait de actu
17/mai/2023 - 15h45
Bucephale a écrit :

Voilà le résultat du travail de sape qu'accomplit mélenchon et les membres de sa secte en appelant à la violence et en la légitimant.

Comme si la famille lointaine de Macron était responsable de quoi que ce soit dans la politique du pays !

C'est complètement débile et en dit long sur ces boules de haine gaucho fascisantes qui pratiquent ce harcèlement et cette violence.

L'extrême gauche non seulement à travers mélenchon mais aussi zadistes,antifas,blacks-blocks ,squatters politisés etc.... bénéficient d'une permissivité inadmissible et sont un véritable danger pour la démocratie.

A éradiquer au plus vite et à traiter comme des terroristes !!!!

 

mdr, il y a 4 jours tu te réjouissais qu'un de tes copains ait fait cramer la baraque du maire de Saint-Brévin  et aujourd'hui tu te la joues républicain bon teint. Tu es vraiment une arnaque ambulante pépé Gaston.

 Démission du maire de Saint-Brévin après l’incendie de son domicile

 Bucephale a écrit :

Qui sème le vent récolte la tempête !Aucune compassion !

 

Portrait de MICMAH458
17/mai/2023 - 09h25
Le Retour a écrit :

ca traine pas pour la famille du roitelet

Evidemment que non, car je suppose que le roitelet doit avec quelques relations haut placées pour faire bouger les choses, quand il s'agit de lui (humour).  En tout cas, cela donne à darmanin l'occasion de faire plaisir à son maître vénéré, tout en lui montrant que quand il veut, il peut être efficace.  Son problème c'est qu'il ne veut pas souvent, et qu'il choisit minutieusement ses cibles tout en évitant celles qui risquent d'être plus problématiques.

Portrait de Talya
17/mai/2023 - 08h19

  Les insoumis et l'extrême gauche ont hystérisé le débat public et défendent l'usage de la violence dans la rue. Leur complaisance induit des violences physiques et verbales intolérables, même insupportables. Le pire, c'est que ce type de lynchage à 8 ou 10 sur une seule personne devient de plus en plus habituel. Tout cela est relayé par les réseaux sociaux qui rendent les gens débiles. Les tarés reproduisent les comportements de racailles qu'ils visionnent H24 sur les vidéos en boucle. Qui en est responsable ? Trop facile de répondre que c'est la faute de Macron. On est toujours le seul responsable de ses actes et on doit donc en supporter toutes les conséquences judiciaires. Bien sûr, les avocats vont plaider l'irresponsabilité des participants, alors que six d'entre eux sont déjà bien connus de la police On franchit de plus en plus un cap dans la connerie humaine et dans la violence politique en France. A trop laisser la violence s'exprimer par le biais de l'extrême gauche (insoumis) et des réseaux sociaux, on arrive à l'inacceptable. La France devient ingouvernable. 

Portrait de Eugene
17/mai/2023 - 07h59 - depuis l'application mobile

Un de mes amis s’est fait agresser à Paris et la police n’a même pas voulu se déplacer pour regarder les images vidéos d’un magasin (qui ont dû été supprimées au bout de 7 jours)…