SheIn 15h31: "200 personnes n'ont pas encore pu rejoindre leur domicile, une cinquantaine a dormi à l'hôtel. Le travail de relogement sera notre priorité, le travail d'accompagnement de ces familles sera notre priorité", affirme le ministre du Logement et de la Ville, Olivier Klein
12h22: Le point sur ce que l'on sait à la mi-journée
Face aux décombres de l'immeuble soufflé dimanche à Marseille, l'espoir fond d'heure en heure de retrouver des survivants, alors que deux personnes sont toujours portées disparues, et les enquêteurs sont désormais sur site pour comprendre les causes de l'explosion à l'origine du drame.
Plus de 48 heures après l'écroulement du 17 rue de Tivoli, au coeur de la deuxième ville de France, les enfants ont repris le chemin de l'école mardi. Pour les élèves de l'école élémentaire Franklin-Roosevelt, rue de Tivoli, la rentrée a cependant eu un goût particulier: le bâtiment ayant été réquisitionné par les marins-pompiers, pour leur poste de commandement, ils ont été répartis dans différentes écoles du quartier.
A quelques mètres de là, le tas de gravats de l'immeuble effondré a déjà considérablement diminué, avec plus de 500 mètres cubes évacués. Et le travail de recherche de survivants se poursuit, après l'extraction de six premiers corps sans vie. "Le bilan reste inchangé, les opérations se poursuivent", a expliqué mardi à l'AFP un porte-parole des marins-pompiers sur place.
Selon la procureure de la République de Marseille dimanche, huit personnes étaient a priori prisonnières des gravats: "des personnes d'un certain âge et un jeune couple de trentenaires", avait précisé Dominique Laurens. Anna et Jacky, 82 et 86 ans, au rez-de-chaussée côté rue, Nicole, 66 ans, en rez-de-jardin, Antoinietta, 89 ans, au premier étage, Marion et Michael, 31 et 29 ans, au 2e étage, et enfin, Jacques et Anne-Marie, 73 et 74 ans, dans le dupleix des 3e et 4e et étages: le quotidien La Provence a commencé à lever le voile sur l'identité des habitants de l'immeuble et donc des victimes potentielles.
En espérant que des invités non recensés n'étaient pas là au moment de l'explosion, comme l'a évoqué le maire de la ville, Benoît Payan. "Trouver un survivant, ce serait un miracle, mais on y croit", espérait encore lundi soir le père Olivier, lors d'une veillée de prière organisée avec le cardinal-archevêque de Marseille, Jean-Marc Aveline, dans l'église Saint-Michel, au coeur de ce quartier du Camas touché par le drame.
11h13: Quatre des six corps extraits de l’effondrement d’un immeuble à Marseille dimanche ont été identifiés, un homme de 74 ans et sa femme du même âge, ainsi que deux femmes de 65 et 88 ans, a annoncé la procureure de Marseille mardi. Les cellules d’identification ont établi des correspondances grâce à des éléments ADN, capillaires et dentaires avec les corps extraits des décombres. « Les familles ont été informées », a précisé la procureure Dominique Laurens lors d’une conférence de presse.
Les enquêteurs continuent leurs recherches pour identifier les deux autres corps sortis des gravats par les marins-pompiers, qui poursuivent leur travail pour tenter de retrouver les deux personnes toujours portées disparues. « Les recherches deviennent de plus en plus périlleuses », a précisé Dominique Laurens, « les décombres continuent à être fouillés mais à la main » en raison « d’un danger très important sur la stabilité de l’immeuble du 19 », qui menace de s’effondrer.
« Nous travaillons sur l’hypothèse d’une explosion au gaz », a par ailleurs indiqué la magistrate, mais aucune conclusion n’a pu encore être tirée sur la cause de la violente explosion qui a soufflé l’immeuble du 17 rue de Tivoli. Seuls les appartements du rez-de-chaussée et du 1er étage étaient équipés au gaz, selon les enquêteurs.
09h42: La ville de Marseille met à disposition à partir d’aujourd’hui des recueils de condoléances. "L’hôtel de Ville, quai du port, et la mairie des 4e et 5e arrondissements, square Sidi Brahim, dont les drapeaux seront en berne, accueillent les Marseillais dès 10h ce matin", précise La Provence.
09h39: Près de 200 personnes, dont plusieurs familles, ont été évacuées par précaution d'une trentaine d'immeubles alentours. Lundi, les habitants de 61 de ces 220 logements ont pu venir récupérer quelques effets personnels, en attendant de pouvoir peut-être bientôt y retourner définitivement.
Selon le capitaine de frégate Pascal, commandant des opérations de secours lundi, cette opération sera reconduite, pour d'autres personnes n'ayant pas encore pu récupérer leurs affaires. Et pour quelques habitants, de cinq ou six immeubles, ce sera même peut-être déjà le retour, "avec l'électricité mais peut-être sans le gaz", a cependant averti l'officier.
Pour les enfants du quartier, ce sera le retour à l'école, après le week-end de Pâques. Même si certains d'entre eux ne pourront pas rentrer ensuite à leur maison habituelle. Les élèves de l'école élémentaire Franklin-Roosevelt, située rue de Tivoli, seront même privés de leurs salles de classe, ce bâtiment ayant été réquisitionné par les marins-pompiers pour installer leur poste de commandement. Ils seront répartis dans différentes écoles du quartier.
07h48: Plus de 48h après l'effondrement de l'immeuble du 17 rue de Tivoli, puis du numéro 15, dans le 5e arrondissement de Marseille, 120 marins-pompiers et une quinzaine de sapeurs-pompiers sont toujours à pied d'œuvre ce matin. Deux personnes sont portées disparues, alors que six corps ont été extrait des décombres ce lundi.
07h00 : Le point complet sur la situation - Dans l'amas des gravats du 17 rue de Tivoli, les secouristes ont d'abord retrouvé deux corps dans la nuit de dimanche à lundi. Puis deux autres, dans la matinée. Et encore deux dans l'après-midi, ont indiqué les pompiers et le parquet de Marseille, qui a ouvert une enquête pour "homicides involontaires". "Les opérations d'identifications se poursuivent", a précisé dans un communiqué le parquet. Et pour la première fois depuis le drame, les experts judiciaires "ont pu débuter leur travail pour identifier les causes de l’explosion".
Pour des raisons de sécurité, ils n'avaient jusqu'alors pu accéder au site, trop dangereux. Du côté des marins-pompiers, l'espoir subsistait encore de retrouver des personnes vivantes sous les décombres: "Nous avons bien sûr espoir de trouver des poches de survie, c'est ça qui nous anime", expliquait ainsi à l'AFP le lieutenant de vaisseau Adrien Schaller. Dimanche soir, lors d'une conférence de presse, la procureure de la République de Marseille avait évoqué huit personnes présumées disparues au 17 rue de Tivoli, qui ne répondaient à "aucun appel" de leurs proches.
"Des personnes d'un certain âge et un jeune couple d'une trentaine d'années", avait précisé la magistrate au sujet des habitants de cet immeuble de quatre étages, comptant cinq appartements. Deux personnes pourraient donc être encore sous les décombres, après l'écroulement de cet immeuble proche d'un quartier connu pour ses bars et restaurants. Et les sauveteurs poursuivaient leur travail, sans relâche, aidés de chiens, de drones et de sondes thermiques. Au total, plus de 500 mètres cubes de gravats ont déjà été évacués.
Face à ces "tragiques événements", Benoît Payan, le maire de la deuxième ville de France, a décidé de mettre en berne les drapeaux de l'hôtel de ville et de toutes les mairies de secteur. Des registres de condoléances seront ouverts. Lundi soir, le cardinal-archevêque de Marseille, Jean-Marc Aveline, a présidé une veillée de prières à l'église Saint-Michel, proche du lieu du drame. "L'espoir, même s’il s'amenuise, doit demeurer jusqu’au bout", a-t-il lancé. Au total, près de 200 personnes, dont plusieurs familles, ont été évacuées par précaution d'une trentaine d'immeubles alentours.
Lundi, les habitants de 61 de ces 220 logements ont pu venir récupérer quelques effets personnels, en attendant de pouvoir peut-être bientôt y retourner définitivement. Selon le capitaine de frégate Pascal, commandant des opérations de secours lundi, cette opération sera reconduite, pour d'autres personnes n'ayant pas encore pu récupérer leurs affaires. Et pour quelques habitants, de cinq ou six immeubles, ce sera même peut-être déjà le retour, "avec l'électricité mais peut-être sans le gaz", a cependant averti l'officier. Pour les enfants du quartier, ce sera le retour à l'école, après le week-end de Pâques. Même si certains d'entre eux ne pourront pas rentrer ensuite à leur maison habituelle.
Les élèves de l'école élémentaire Franklin-Roosevelt, située rue de Tivoli, seront même privés de leurs salles de classe, ce bâtiment ayant été réquisitionné par les marins-pompiers pour installer leur poste de commandement. Ils seront répartis dans différentes écoles du quartier.
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