
20h07: 154 policiers et gendarmes blessés en France dont certains gravement (Gérald Darmanin)
154 blessés, pour l’instant, parmi les forces de l’ordre en marge des manifestations du jour. Certains gravement. 111 interpellations. Plein soutien aux policiers, aux gendarmes, aux sapeurs pompiers qui protègent les manifestants et les biens publics comme privés.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) April 6, 2023
19h30 : 31 personnes interpellées à Paris alors que les affrontements se poursuivent Place d'Italie avec de nombreux incendies qui ont été allumés et les policiers qui reçoivent de nombreux projectiles
La place d'It en feu #manif6avril #Manifestation6avril #ReformesDesRetraites pic.twitter.com/7ew8YTZSXj
— Thomas Rannou (@Thomas_Rannou_) April 6, 2023
19h03: Le ministère de l'Intérieur annonce que 570.000 personnes ont manifesté en France aujourd'hui lors de 570 actions recensées, contre 740.000 manifestants dénombrés lors de la précédente journée de mobilisation.
#Paris, charge et gazage massif face à des jets de projectiles. Une gendarme est tombée dans sa course. #manif6avril#greve6avril#manifestation6avril#ReformeDesRetraites#Reformesdesretraites#France pic.twitter.com/rvU1jWXncj
— Jules Ravel (@JulesRavel1) April 6, 2023
18h46: La préfecture de police dénombre 57.000 manifestants à Paris, contre 400.000 pour la CGT.
18h01 : Une nouvelle journée de mobilisation est annoncée pour le jeudi 13 avril prochain
17h57: Une voiture est en feu à Paris sur le parcours de la manifestation
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17h51 : CNews annonce qu'un de ses journalistes reporter d'images a été touché par une des projectiles pour l'empêcher de filmer les incidents. Les journalistes sur place témoignent de menaces, et une des reporters indiquent avoir été aspergée d'eau pour qu'elle quitte les lieux.
17h38: 20 personnes ont été interpellées à Paris, en marge de la manifestation contre la réforme des retraites, indique la préfecture de police
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17h15: Une commissaire des Brav a reçu un pavé sur le casque et a perdu connaissance lors d'affrontements à Paris, indique CNews selon une source policière.
17h11: Après les heurts qui ont éclaté à Paris, la préfecture de police a déploré "des blessés parmi les forces de l'ordre" précisant que "le bilan n'est pas consolidé à ce stade". Dans la capitale, "près de 500 gilets jaunes" étaient attendus par le renseignement, mais aussi "jusqu'à un millier d'éléments à risque".
17h02: Une agence du Crédit Agricole prise pour cible à Paris - Des individus ont réussi à s'y introduire. Les forces de l'ordre interviennent
16h39: Plusieurs vitrines, panneaux publicitaires, et des abribus, ont été brisés à Paris
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16h24: Gérald Darmanin a estimé que "ce qui se jou(ait), c'é(tait) la conception que nous avons de l'État de droit", en défendant sa gestion du maintien de l'ordre lors des manifestations contre la réforme controversée des retraites ou contre les retenues d'eau. "Ce qui se joue, ce sont les institutions de la République (...). La police est le rempart aux attaques contre les lieux démocratiques", a ajouté le ministre de l'Intérieur, en clôture du congrès du syndicat de police Alliance, où il a reçu un accueil chaleureux.
Les sujets de conflits, comme la réforme des retraites ou "les mégabassines", "on peut en parler, mais on ne peut pas en découdre", a-t-il dit. "Si on pense, a poursuivi Gérald Darmanin, que c'est la force violente (...) qui doit faire gagner les causes (...), alors il n'y a plus de République, plus de démocratie. Et, c'est la loi du plus fort qui l'emporte".
"Si les biens ne méritent pas qu'on les protège, si les symboles de la République ne méritent pas qu'on les protège, si les agriculteurs ne méritent pas qu'on protège leur outil de production et qu'il y a eu des décisions de justice (...) alors c'est plus la peine de voter aux élections, de faire des lois".
16h16: Quelque 400 000 personnes manifestaient jeudi à Paris pour la onzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, a annoncé la CGT à l'AFP, alors que le chiffre des autorités n'était pas encore disponible. C'est un peu moins que lors de la dernière journée d'action du 28 mars où la CGT avait fait état de 450 000 manifestants dans la capitale et les autorités de 93 000.
16h00: Les pompiers interviennent dans le restaurant La Rotonde afin d'éteindre un début d'incendie sur la bâche de l'établissement
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15h42: Les premières tensions éclatent à Paris autour du restaurant La Rotonde
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15h26: Huit personnes ont été interpellées dans le cortège parisien a annoncé la préfecture de police de Paris. À 14h50, 1330 contrôles en amont de la manifestation ont été effectués déclare-t-elle également.
14h29: "On est dans le plus long et dense conflit social du pays" depuis 1968, affirme cet après-midi Jean-Luc Mélenchon
14h14: Le tribunal administratif de Rouen a ordonné en référé la suspension à partir de jeudi 12H30 de l’arrêté de réquisition de grévistes de la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-L’Orcher (Seine-Maritime).
Dans son ordonnance dont l’AFP a obtenu copie, le juge des référés a estimé que l’arrêté préfectoral du 4 avril a « porté une atteinte grave et manifestement illégale au droit de grève », la préfecture de Seine-Maritime n’ayant notamment pas démontré qu’un besoin en carburant n’était pas satisfait « pour les besoins des services publics ».
La Fédération nationale des industries chimiques CGT et la CGT de TotalEnergies Normandie contestaient la légalité de cet arrêté préfectoral portant réquisition de personnels grévistes chargés du pompage et de l’expédition depuis la raffinerie de Gonfreville-L’Orcher vers l’Ile-de-France et le Centre-Val de Loire.
« Il s’agissait là de réquisitions à l’approche du week-end de Pâques pour approvisionner l’Ile-de-France (...) mais le tribunal administratif rappelle qu’il est là pour défendre les libertés fondamentales dont fait partie le droit de grève », a estimé auprès de l’AFP l’une des avocates des requérants, Me Savine Bernard. « Le confort des particuliers n’est pas l’ordre public », a-t-elle ajouté.
Selon Pierre-Yves Hauguel, délégué syndical CGT de la raffinerie TotalEnergies de Normandie, « les salariés réquisitionnés viennent de stopper l’envoi de produits vers le bassin parisien ». « C’est une satisfaction car nous avions été déboutés sur le premier arrêté de réquisition. Le juge a estimé qu’il y avait d’autres sites ailleurs en production et qu’il y avait moyen de faire autrement », a ajouté le syndicaliste.
Une précédente requête de la CGT contestant la légalité de réquisitions de grévistes afin d’expédier du kérosène vers les aéroports parisiens depuis cette même raffinerie avait été rejetée le 26 mars.
14h11: Le cortège parisien s'est élancé depuis l'esplanade des Invalides
13h51: Le point sur la situation
De Cambrai (Nord) à Marseille, les manifestants ont commencé à défiler jeudi pour la 11e fois contre la réforme des retraites alors que les discussions entre syndicats et gouvernement sont dans l'impasse à une semaine de la décision du Conseil constitutionnel. Les opposants vont de nouveau se compter dans les rues. Seront-ils plus nombreux que la semaine dernière ?
Le 28 mars, la mobilisation avait marqué le pas, avec selon le ministère de l'Intérieur 740.000 manifestants en France, "plus de deux millions" selon la CGT. Cette fois-ci, les autorités attendent de source policière entre 600 et 800.000 personnes, dont 60 à 90.000 à Paris où le défilé ira d'Invalides à Place d'Italie.
11.500 policiers et gendarmes seront mobilisés, alors que les derniers cortèges ont été émaillés de tensions. Des chiffres qui montrent tout de même "qu'il y a une grosse contestation" contre cette réforme qui "ne passe toujours pas", a souligné le patron de la CFDT, Laurent Berger, jeudi sur RTL.
Après bientôt trois mois de bras de fer, les manifestants affichent une détermination à toute épreuve, à l'image de Davy Chrétien, qui défilait à Marseille: "Nous n'avons toujours pas lâché et nous n'allons pas le faire", prévient ce fonctionnaire territorial de 50 ans. Les grèves étaient cependant moins marquées, notamment à la SNCF, avec trois TGV sur quatre et un TER sur deux, en nette amélioration par rapport aux journées précédentes.
A Paris, la RATP annonce un trafic "quasi normal" pour le métro et le RER. Des actions de blocages aux portes de grandes villes ont par ailleurs provoqué des embouteillages, notamment à Lyon et Rennes mais aussi autour de Brest et Caen. Du côté des raffineries, après l'annonce du redémarrage de la production du site Esso-ExxonMobil de Port-Jérôme-Gravenchon (Seine-Maritime), sa voisine TotalEnergies à Gonfreville-L'Orcher reste la seule dont la production est encore arrêtée en raison de la grève.
Le mouvement s'essouffle aussi dans l'éducation, où le ministère a recensé moins de 8% d'enseignants grévistes. Quelques lycées et universités ont fait l'objet de blocages, par exemple à Paris les sites de la Sorbonne et Assas. A Rennes, la faculté de droit a été fermée, de même que les trois campus de Lyon-2.
13h35: Des blocages de lycées et de sites universitaires ont à nouveau eu lieu ce matin à Lyon, Rennes, Lille ou Paris, dont celui du site historique de la Sorbonne, pour la onzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. A Paris, des actions ont été menées devant plusieurs sites universitaires, dont le centre de la Sorbonne de Paris 1, dans le Quartier latin, où un amas de poubelles et vélos bloquait l’accès à plusieurs entrées, a constaté une journaliste de l’AFP.
L’université a informé les étudiants que les cours en présentiel sur ce site ne pourraient pas « se dérouler normalement ». Devant l’université de droit d’Assas, bloquée pour la deuxième fois depuis le début du mouvement, quelques étudiants étaient rassemblés devant des banderoles « Grand établissement culte de l’argent » et « Etudiants en lutte Assas antifa ».
« Il y a à la fois des revendications concernant la réforme des retraites et à Assas aussi la question de l’extrême droite », a indiqué à l’AFP Samuel, 19 ans, en référence à des attaques ces dernières semaines à Paris d’étudiants opposés à la réforme des retraites par des commandos d’extrême droite baptisés « Waffen Assas ». Des blocages universitaires ont eu lieu aussi dans d’autres villes comme à Rennes, où la faculté de droit a été fermée par son Doyen. Les trois campus de l’université Lyon 2 étaient également fermés, tout comme le campus Carlone de Nice, bloqué par des étudiants.
Du côté des collèges et lycées, le ministère de l’Education nationale a recensé jeudi midi en France 106 incidents (contre 53 mardi dernier) dont 50 blocages, 18 blocages filtrants, 16 tentatives de blocage et 22 autres formes de perturbation (sur un total de 6.960 collèges et 3.720 lycées). A Paris, des blocages ont eu lieu devant plusieurs établissements, dont Rodin (XIIIe arrondissement), Racine (VIIIe) ou Turgot (IIIe), où une soixantaine de jeunes étaient rassemblés.
Au lycée Rodin, une centaine de lycéens se sont réunis, a constaté l’AFP. « On ne s’arrête pas, jusqu’au retrait », a indiqué à l’AFP Manès Nadel, responsable fédéral Paris du syndicat La Voix Lycéenne. « On va continuer à montrer qu’on est déterminés ». Ailleurs en France, des actions ont eu lieu devant les lycées Thiers à Marseille, Fénelon, Montebello et Pasteur à Lille, Basch à Rennes ou Malherbe à Caen.
12h57: Face à la « profonde colère » contre la réforme des retraites, le gouvernement « fait comme si de rien n’était » et « vit dans une réalité parallèle », a affirmé jeudi la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, avant la manifestation parisienne. « Il n’y a pas d’autre issue que le retrait de cette réforme », a-t-elle martelé, dénonçant un « gouvernement bunkerisé » et en « rupture vis-à-vis du pays ».
« Leur capacité à diriger le pays est remise en cause », a-t-elle insisté, affirmant que « la mobilisation continuera sous une forme ou une autre » après cette onzième journée à l’appel de l’intersyndicale.
Une nouvelle date est envisagée « mardi ou jeudi », a précisé à ses côtés le président de la CFTC Cyril Chabanier, qui penche pour la deuxième option. « Ce serait symboliquement fort à la veille de la décision du Conseil constitutionnel », attendue le 14 avril, a-t-il dit.
Ce calendrier ne serait « pas totalement idiot », a glissé le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, observant que « la contestation est toujours aussi forte » même si les chiffres de participation du jour ne sont « pas les plus importants depuis le début » du mouvement social.
Redoutant « une catastrophe démocratique », il a appelé l’exécutif à « entendre ce qui s’exprime dans la rue », tout en assurant que son syndicat « reconnaîtrait » la sentence du Conseil constitutionnel, « qu’elle nous plaise ou pas », a-t-il dit, car il n’est « pas question de contester la légitimité » de cette institution.
A défaut d’une censure du projet de loi, un feu vert au référendum d’initiative partagée sur les retraites « peut nous permettre d’entretenir la flamme », a espéré Benoît Teste (FSU). « On reste dans une dynamique positive », a estimé Murielle Guilbert (Solidaires), souhaitant « multiplier les formes de mobilisation ».
12h04: Des blocages par des manifestants opposés à la réforme des retraites ont eu lieu jeudi matin sur le périphérique de Rennes, où la circulation tendait à se fluidifier en milieu de matinée, et la faculté de droit rennaise a été fermée, a-t-on appris de sources concordantes.
Au plus fort de la manifestation, les trois points de blocage sur la RN136, la rocade de Rennes, qui fermaient la voie dans les deux sens de circulation au nord et au sud de Rennes, ont "généré d'importants bouchons sur la rocade (environ 25-30 km de bouchons) et ses pénétrantes", en provenance de Caen, de Nantes et d'Angers, selon Bison Futé. Vers 10H30, la circulation était redevenue fluide sur le périphérique.
La faculté de droit de l'université Rennes I a été fermée pour la journée "du fait du blocage de la totalité des accès au bâtiment", selon un message du doyen, le professeur Frédéric Lambert, transmis à l'AFP. Des blocages entraînant quelques ralentissements de la circulation ont eu lieu également dans le Morbihan sur la RN166 entre Vannes et Ploërmel, ainsi qu'en périphérie de Brest.
En Normandie, deux rond-points ont été bloqués aux alentours de Caen, selon un tweet de la préfecture du Calvados, qui invitait les usagers à emprunter les déviations mises en place et itinéraires conseillés.
11h50: Des cheminots ont quitté la gare de Lyon à Paris et sont entrés dans le métro pour mener une action "symbolique" sur la ligne 14
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EN DIRECT
— QG le média libre (@LibreQg) April 6, 2023
Des centaines de manifestants envahissent la Gare de Lyon à Paris #ReformeDesRetraites pic.twitter.com/QvI39GIru0
Arrivé métro Pyramides. #greve6avril #Garedelyon pic.twitter.com/vwSPolzYzo
— Samuel Vivant (@SamVivant) April 6, 2023
Les grévistes donnent de la voix dans le métro. #greve6avril #Garedelyon pic.twitter.com/AKZ2YRqLfk
— Samuel Vivant (@SamVivant) April 6, 2023
11h33: Les premiers cortèges se sont élancés ce matin à Nantes, Marseille, Rennes ou encore Lyon
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#Reforme des retraites #Nantes Le cortège s’est élancé avec de très jeunes manifestants qui donnent de la voix pic.twitter.com/w2tifvRfPg
— Marylise Couraud (@couraud6) April 6, 2023
Nantes, France
— PAME Greece International (@PAME_Greece) April 6, 2023
2 months of struggles
11 National General Strikes
Thousands again in the streets
Today demonstration #greve6avril in Nantes
Stop #ReformesDesRetraites pic.twitter.com/h2Y7jGzMkJ
Jour de #Manif, jour d’unité à #Marseille !
— Pierre-Marie Ganozzi (@PMGanozzi) April 6, 2023
Du respect pour toutes celles et ceux qui luttent !
On lâchera pas ! Même si on prend des coups de soleil !#greve6avril #Retrait pic.twitter.com/VkAkfgTWfj
[actu /#retraites]#grève #greve6avril #Lyon #focom #forceouvriere pic.twitter.com/dTHwSgcBk0
— FOCom Orange DTSI (@FocomOrangeDTSI) April 6, 2023
Le cortège commence à se former à Jean Macé, bonne manif à tous ! #Lyon #greve6avril #manif6avril #MacronDemission #Macron #antireport pic.twitter.com/P9ijk5nr0j
— gochopacontent (@gochopaconten) April 6, 2023
Manifestation à venir à #Rennes contre la #ReformesDesRetraites !
— Erwan Corre (@CorreErwan) April 6, 2023
Les CRS et le canon à eau sont déjà positionnés sur la Pont Zola... Lieu stratégique où ça se frite souvent !
Mais, pour l'instant, il pleut... #ReformesRetraites #manif6avril #manifestation6avril #greve6avril pic.twitter.com/TtQor583UI
Le boulevard de la Tour d'Auvergne se remplit de manifestants, à Rennes, pour cette 11e journée de mobilisation contre la réforme des retraites. #greve6avril pic.twitter.com/EMq1FKL1uE
— Le Mensuel de Rennes (@MensueldeRennes) April 6, 2023
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11h26: Quelque 8% d’enseignants se sont mis en grève jeudi pour la onzième journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites, a indiqué le ministère de l’Education jeudi dans un communiqué.
Dans le détail, 7,97% d’enseignants étaient grévistes, dont 7,87% dans le primaire et 8,06% dans le secondaire, selon le ministère. C’est en deçà des chiffres du Snuipp-FSU, premier syndicat dans les écoles maternelles et élémentaires, qui avait estimé mercredi qu’« autour de 20% » des enseignants du premier degré seraient en grève jeudi. « On sent que ça devient de plus en plus compliqué de faire grève pour les collègues » car « les retraits de salaire commencent à peser », a expliqué mercredi à l’AFP la secrétaire générale du Snuipp-FSU, Guislaine David.
Du côté des collèges et des lycées, le premier syndicat Snes-FSU comptait jeudi midi « entre 20% et 25% de professeurs grévistes », selon sa secrétaire générale Sophie Vénétitay. Ces taux « correspondent à la réalité financière que vivent les profs car une grève qui dure, ça coûte », a-t-elle dit à l’AFP. Mais elle affirme que « la colère s’exprime aussi par d’autres moyens, avec des actions de blocages filtrants de ronds-points, tractages, tôt le matin, avant les journées de cours ».
Pour la précédente journée de mobilisation mardi dernier, le ministère de l’Education avait annoncé un taux d’enseignants grévistes de 8,37%, dont 7,60% dans le primaire et 9,13% dans le secondaire (collèges et lycées). Le taux de grévistes le plus élevé chez les enseignants date du 19 janvier, lors de la première journée d’action, avec 42,35% dans le primaire et 34,66% dans le secondaire, selon les chiffres du ministère. Ce 19 janvier, les syndicats avaient eux recensé jusqu’à 70% d’enseignants grévistes dans le primaire et 65% dans les collèges et lycées.
11h17: Le 28 mars, la mobilisation avait marqué le pas, avec selon le ministère de l'Intérieur 740.000 manifestants en France, "plus de deux millions" selon la CGT. Cette fois-ci les autorités attendent de source policière entre 600 et 800.000 personnes, dont 60 à 90.000 à Paris où le défilé ira d'Invalides à Place d'Italie.
11.500 policiers et gendarmes seront mobilisés, alors que les derniers cortèges ont été émaillés de tensions. Dans l'Education nationale, autour de 20% des enseignants du primaire seront en grève, selon le Snuipp-FSU. Mardi, le groupe pétrolier Esso-ExxonMobil a annoncé le redémarrage de la production de sa raffinerie de Port-Jérôme-Gravenchon (Seine-Maritime). La raffinerie voisine de TotalEnergies, à Gonfreville-L'Orcher est la seule dont la production est encore arrêtée en raison de la grève.
Une intersyndicale est prévue dans la soirée au siège de Force ouvrière, au cours de laquelle les syndicats devraient annoncer une nouvelle journée de mobilisation avant la décision du Conseil constitutionnel. Laurent Berger espère que les Sages censurent "l'ensemble de la loi" le 14 avril.
A défaut, un feu vert à la procédure de référendum d'initiative partagée (RIP) sur les retraites pourrait aussi "être l'occasion de ne pas promulguer cette loi et de repartir sur de bonnes bases", a-t-il estimé.
10h35: Depuis ce matin, La Sorbonne à Paris est bloquée par des étudiants.
Chères étudiantes,
— Eric Anceau (@Eric_Anceau) April 6, 2023
Chers étudiants,
La Sorbonne est une nouvelle fois bloquée par une quinzaine de personnes.
Tous nos cours du jour sont ajournés.
Je cherche des solutions de remplacement avec nos services et reviendrais vers vous dans les 72 h.
Vos protestations sont à adresser… pic.twitter.com/YKDLbxoHW8
À jeter de l’huile sur le feu, on obtient l’incendie !
— Eric Anceau (@Eric_Anceau) April 6, 2023
À l’instant de la Sorbonne fermée pour la 15e fois en deux mois ! #Gérald #Macron pic.twitter.com/cjh7Vq1w5f
10h21: Les premières manifestations vont bientôt débuter dans plusieurs villes de France : Vannes, Lorient…
#Grevedu6avril à #Vannes, arrivée des jeunes sur le port contre la #ReformeDesRetraites pic.twitter.com/jsWzmVlzxi
— Ouest-France 56 (@OuestFrance_56) April 6, 2023
#greve6avril contre la #ReformeDesRetraites A #Lorient, le cortège se met en place au carrefour des lycées pic.twitter.com/L9t9UoNCAN
— Ouest-France 56 (@OuestFrance_56) April 6, 2023
10h12: Le point sur ce que l'on sait ce matin
A huit jours de la décision du Conseil constitutionnel sur la réforme des retraites, les syndicats organisent jeudi une onzième journée de mobilisation, espérant une nouvelle démonstration de force alors que les discussions avec le gouvernement sont dans l'impasse. Toujours du monde dans la rue mais moins de grévistes et de perturbations ?
Au lendemain d'une rencontre avec Elisabeth Borne qui s'est soldée par un "échec" selon l'intersyndicale, les usagers des transports en commun ne devraient pas affronter de grosses difficultés dans leurs déplacements même si des désagréments sont au rendez-vous. La SNCF prévoit de faire rouler trois TGV sur quatre et un TER sur deux, un trafic en nette amélioration par rapport aux journées précédentes. Le trafic sera "quasi normal" pour le métro et le RER à Paris.
Sur les routes peu de bouchons étaient constatés en Ile-de-France mais des actions de blocages aux portes de grandes villes ont provoqué des embouteillages, à Lyon ou à Rennes. Mais comme depuis le 10 janvier et la présentation de la réforme, le plus gros blocage est surtout à rechercher entre l'exécutif et les syndicats avec notamment une relation entre le président Emmanuel Macron et le leader de la CFDT, Laurent Berger qui vire à l'aigre.
Mercredi, les leaders des huit principaux syndicats se sont rendus à Matignon, l'occasion pour eux de demander à Elisabeth Borne de "retirer" sa réforme, et d'affirmer haut et fort qu'ils refusent en attendant de "tourner la page" et "d'ouvrir, comme le propose le gouvernement, d'autres séquences de concertation". La Première ministre a répondu en affirmant qu'elle n'envisageait "pas d'avancer sans les partenaires sociaux".
De son côté, l'entourage du président de la République, en déplacement en Chine jusqu'à samedi, a assumé un projet "porté démocratiquement" et rejeté la responsabilité de l'échec du dialogue sur les syndicats, et notamment la CFDT qui n'a pas "voulu entrer dans un compromis". "Stop à la provocation", a réagi le N.1 de la CFDT, Laurent Berger, jeudi sur RTL. "On n'est pas sur un ring."
10h00: Des manifestants bloquent ce matin le terminal 1 de l'aéroport de Roissy - Charles de Gaulle. L'aéroport indique que "les accès routiers aux abords du terminal 1 sont actuellement perturbés".
Roissy Le blocage du terminal 1 de l'aéroport de Roissy - Charles de Gaulle se poursuit avec des soutiens nombreux #greve6avril #manif6avril #ReformeDesRetraites pic.twitter.com/iBzEuHmULx
— Révolution Permanente (@RevPermanente) April 6, 2023
Manifestation en cours à Paris-CDG : les accès routiers aux abords du terminal 1 sont actuellement perturbés.
— Paris Aéroport (@ParisAeroport) April 6, 2023
Accès en véhicule : stationnement possible au parking PX, puis empruntez CDGVal pour rejoindre le terminal 1. https://t.co/q3Uj8Wu2kZ
09h48: Ce matin, Sophie Binet, la nouvelle patronne de la CGT, est à Gournay-sur-Aronde pour soutenir les grévistes du site de stockage de gaz
09h43: La députée LFI Mathilde Panot est ce matin au blocage citoyen du plus gros incinérateur d’Europe à Ivry-sur-Seine. "Beaucoup de monde. Déferlons partout dans le pays. 64 ans, c’est NON. Et on ira jusqu’à retrait", a-t-elle ajouté sur Twitter.
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Beaucoup de monde au blocage citoyen du plus gros incinérateur d’Europe à Ivry-sur-Seine ce matin.
— Mathilde Panot (@MathildePanot) April 6, 2023
Déferlons partout dans le pays pour la #greve6avril.
64 ans, c’est NON. Et on ira jusqu’à retrait #RetraitDeLaReformeDesRetraites pic.twitter.com/lYvMhM3mAH
09h37: A Rennes, la circulation est compliquée ce matin avec plusieurs points de blocage sur la rocade.
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Rocade nord de Rennes totalement bloquée pic.twitter.com/APSMBKJU2f
— Sophie Saintillan (@SSaintillan) April 6, 2023
EXASPÉRÉ, IL FORCE LE BARRAGE DES MANIFESTANTS!!!
— Astrid Prunier (@AstridPrunier1) April 6, 2023
Ça brûle, ça bloque....Depuis tôt ce matin, la situation est électrique sur la rocade de #Rennes!#manif6avril #ReformeDesRetraites pic.twitter.com/260jteaJhk
Le blocage est toujours en cours sur la rocade porte d'Alma. Les manifestants brûlent des chariots de supermarché #greve6avril pic.twitter.com/GGS1TXxxGN
— Le Mensuel de Rennes (@MensueldeRennes) April 6, 2023
08h19: Premiers blocages et premiers piquets de grève à travers la France
Blocage du périphérique à #Lyon. La circulation est à l'arrêt (@gochopaconten) #ReformeDesRetraites #greve6avril #manif6avril #Francepic.twitter.com/ljTaKiSBSO
— Anonyme Citoyen (@AnonymeCitoyen) April 6, 2023
Lyon : la M7 bloquée par les opposants à la réforme des retraites, un barrage enflammé installé https://t.co/llkNIMJEVv #Lyon
— Lyon Mag (@lyonmag) April 6, 2023
Une centaine de manifestants sont actuellement au pied de la tour La Marseillaise, à Marseille, pour protester contre la réforme des retraites. "Ils sont 42 milliardaires, nous sommes 60 millions dans la galère", peut-on lire sur une banderole
— France 3 Provence (@France3Provence) April 6, 2023
FTV pic.twitter.com/iLBce9523j
[DIRECT] Suivez la #greve6avril !
— Révolution Permanente (@RevPermanente) April 6, 2023
Piquet de grève au Technicentre SNCF de Châtillon, blocage interpro de la Tour Marseillaise où se trouvent les bureaux de Orange, Sodexo et Haribo, blocage de l'incinérateur de la SETMI à Toulouse, lycée Bergson bloqué... La mobilisation… pic.twitter.com/IjT8kdOBVN
07h18: Selon une note du renseignement territorial, les autorités redoutent une radicalisation d'une partie des manifestants. Selon ce même document, les cortèges de province les plus fournis devraient être organisés à Toulouse (17.500 personnes attendues), Nantes (16.000), (Rennes et Lyon (15.000), Montpellier (12.500), Brest (12.000), Bordeaux et Grenoble (10.000) ou encore Saint-Nazaire (9000).
06h01 : La circulation des trains à la SNCF aujourd'hui sera «perturbée. Au niveau des TGV (Inoui et Ouigo), 3 trains sur 4 circuleront. Le trafic sera davantage affecté par la grève des cheminots dans les TER, avec 1 train sur 2 en moyenne nationale, et dans les Intercités : 1 Intercités de jour sur 4 roulera, et aucun Intercités de nuit. Les circulations Eurostar et Thalys seront elles «quasi normales».
Le trafic restera «légèrement perturbé» vendredi, fait par ailleurs savoir la SNCF.
Mouvement social national interprofessionnel : jeudi 6 avr. 2023, la circulation des trains sera perturbée. Nous vous invitons à consulter les horaires de vos trains sur les sites / appli SNCF ou sur vos canaux habituels et à annuler ou reporter vos déplacements.
— SNCF Voyageurs (@SNCFVoyageurs) April 5, 2023
La RATP annonce pour demain un trafic quasi-normal sur le RER, trois lignes de métro seront perturbées
Ligne 1 : trafic normal.
Ligne 2 : trafic normal.
Ligne 3 : 1 train sur 2.
Ligne 3 bis : trafic normal.
Ligne 4 : en raison des travaux d’automatisation, la ligne sera fermée à 22h15.
Ligne 5 : 1 train sur 2 le matin et 1 train sur 3 l’après-midi.
Ligne 6 : trafic normal. « La ligne 6 risque d’être perturbée par le parcours de la manifestation prévue l’après-midi », indique la RATP
Ligne 7 : trafic normal.
Ligne 7 bis : trafic normal.
Ligne 8 : circulation uniquement entre 5h30 et 23 heures.
Ligne 9 : trafic normal.
Ligne 10 : trafic normal.
Ligne 11 : en raison des travaux, la ligne sera fermée à 22 heures.
Ligne 12 : trafic normal.
Ligne 13 : 2 trains sur 3 le matin et 1 train sur 2 l’après-midi. Uniquement entre 6 heures et 20 heures.
Ligne 14 : en raison des travaux liés au prolongement, la ligne sera fermée à 22 heures.
[#MouvementSocial] À la suite d’un préavis appelant à une journée de grève interprofessionnelle le 6 avril, la #RATP prévoit un trafic quasi normal sur le RER. Le trafic sera quasi normal à l’exception de quelques lignes sur le métro, et normal sur les réseaux Bus et Tramway. pic.twitter.com/jcOQ22T7Zq
— RATP Group (@RATPgroup) April 4, 2023
Vos réactions
Pour le moment je connais 0 policier eborgné, dans le coma, avec un testicule en moins, ou une main en moins. par contre coté manifestants il y en a des dizaines estropiés. La reponse violente de la police est disproportionnee, se fait avec des armes considerees comme de guerre, la france est le seul pays d'europe a reprimer dans une telle violence les manifestants. Ce qui est grave c'est la banalisation de cette violence par les journaux, à la botte du pouvoir en place. Amnesty international, les USA, comme la ligue des droits de l'homme entre autres soulignent que cela n'est pas normal de la part d'une democratie, ce sont des methodes d'un regime autoritaire. Et ca devrait tous vous alerter, le vent tourne en france vers de l'autoritarisme regardez darmanouch qui menace a peine voilé de supprimer les aides à certaines associations de droits de l'homme car elles disent tout haut ses agissements autoritaires. La violence elle est du coté des macronards dans la rue avec les autorités et dans l'hemicycle avec les 49.3, et les spetits arragements pour faire plaisir aux millionaires et grands patrons.
Je commence à en avoir assez de ces deux camps (ou clans?). J'ai l'impression que tout a été fait à l'envers, sans rigueur.
Alors qu'il suffirait de bloquer les sites du gouvernement pour bloquer la situation un bon coup, ils préfèrent bloquer ceux qui bossent
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