EXCLU - BRAV-M dans "TPMP" - Lionel Stan, le DG de la société de production, parle dans "Morandini Live": "Il y avait bien des membres de la BRAV-M, je vous le confirme" - Regardez

Ce matin, Lionel Stan, le DG de la société de production H2O, était l'invité de Jean-Marc Morandini dans "Morandini Live" sur CNews. En exclusivité, il est revenu sur la polémique née après une séquence diffusée vendredi dernier dans "Touche pas à mon poste" sur C8.

Trois hommes et une femme, encagoulés, une capuche noire sur la tête et la voix modifiée, un brassard orange marqué police au bras, se sont présentés pour certains comme membres de la BRAV-M. Or, selon le préfet de police de Paris, aucun de invités ne fait partie de la BRAV-M avant de faire marche arrière hier en indiquant qu'ils n'était "pas tous" de la BRAV-M.

"Ces quatre personnes étaient bien des policiers, j'ai en ma possession leur carte de police. Je peux vous assurer il y avait bien des gens de la BRAV-M parmi ces 4 policiers", a débuté le DG de la société qui produit "TPMP", en précisant qu'il y avait "entre 1 et 2 policiers issus de cette brigade.

"Il faut savoir que tous les policiers ont un devoir de réserve. Le fait que ces policiers soient venus sans l'autorisation de leur hiérarchie, ça a provoqué une polémique", a poursuivi Lionel Stan en indiquant que, lors de la présentation vendredi, il y a bien été dit qu'il y avait des membres des unités spéciales et des gens de la BRAV-M.

Et d'ajouter : "Sur l'ensemble de la séquence [diffusée dans TPMP], on voit bien qu'on a affaire à des professionnels du maintien de l'ordre. Le préfet ne nie pas les propos qui ont été tenus sur le plateau". "Je ne comprends pas cette polémique qui a eu lieu tout au long du week-end. La polémique est peut-être liée à l'émission", a-t-il continué.

Lionel Stan a affirmé que Laurent Nunez, le préfet de police de Paris, sera bien présent ce soir sur le plateau de "Touche pas à mon poste" sur C8. "Il sait que j'ai les cartes professionnels de ces policiers mais je ne lui donnerai pas leurs identités", a-t-il conclu.