03/04 18:59

Fusillades à Marseille - Dominique Laurens, procureure de la République de Marseille : "Pronostic vital très engagé pour un mineur de 15 ans et quatre personnes ont été interpellées"

18h36 : Dominique Laurens, procureure de la République de Marseille a tenu une conférence de presse en affirmant : "Huit personnes ont aussi été blessées, dont un mineur très grièvement. Son pronostic vital est « très engagé. En l’état de l’analyse faite par la police judiciaire. Nous n'avons pas relevé d'éléments démontrant que ces trois affaires sont reliées les unes avec les autres. Des analyses sont en cours. Mais il est évident que ces faits sont en lien avec deux forces en présence : avec deux logiques, dont une de contrôle territorial" et une seconde de vendetta, de représailles.

Les premiers tirs ont eu lieu autour de minuit, près de la cité du Castellas, dans le 15e arrondissement.

D’autres ont suivi, de l’autre côté de l’autoroute A7, près des Aygalades. La troisième fusillade a éclaté peu avant 1 h 00 du matin, près du centre-ville, dans le 2e arrondissement.

Quatre personnes ont été interpellées pour la troisième fusillade. Selon les premiers éléments de l’enquête, il y aurait des liens avec le trafic de stupéfiants à La Paternelle. Il est évident que ces faits sont en lien avec une logique de contrôle territorial et une logique de vendetta.

On va essayer de faire mal à l’adversaire en tuant des gens de son entourage, de son réseau. Et cela explique sans doute l’enchaînement de fusillades, qui visent le plus souvent des personnes extrêmement bas dans le réseau."

10h10: Le point sur ce que l'on sait ce matin

Au moins trois personnes sont décédées et trois autres sont entre la vie et la mort à Marseille (sud), touchées dans trois fusillades dans la nuit de dimanche à lundi dans les quartiers populaires du nord de la ville, rongés par le trafic de drogue, selon la police. Ces violences ont également fait cinq blessés, dont le pronostic vital n’est pas engagé, a appris l’AFP auprès de la Préfecture de police des Bouches-du-Rhône et des marins-pompiers. Les enquêtes ont été confiées à la police judiciaire.

Avec les trois morts de cette nuit, ce sont 13 personnes qui ont été tuées par balle depuis le début de l’année dans la cité phocéenne, selon un décompte de l’AFP, la plupart du temps sur fond de trafic de stupéfiants dans ces cités des quartiers populaires de la deuxième ville de France gangrénées par la pauvreté, le chômage et la drogue. Les victimes de ces trois fusillades, toutes des hommes, sont âgées d’une vingtaine d’années.

Une première fusillade a éclaté autour de minuit près de la cité du Castellas, dans le 15e arrondissement. Puis une deuxième non loin, de l’autre côté de l’autoroute A7, près de la cité des Aygalades, elle aussi un de ces hauts lieux des trafics de stupéfiants qui ont entraîné plusieurs règlements de compte cette année, sur fond de luttes de territoires.

C’est dans cette première fusillade, au Castellas, que la police a recensé les deux premiers morts de cette nuit. Ces deux fusillades ont également fait six blessés, dont un entre la vie et la mort. Peu avant 01H00 du matin, une troisième fusillade a éclaté dans le 2e arrondissement de Marseille. Une victime touchée par balle a été déclarée décédée et deux autres personnes sont en urgence absolue.

09h32: Depuis le début de l’année 2023, plusieurs fusillades ont déjà eu lieu à Marseille avec une accélération notoire en mars.

L’année 2022 avait été particulièrement meurtrière dans les Bouches-du-Rhône, avec 32 victimes d’homicides en bande organisée, dont 28 à Marseille, selon les chiffres du parquet. Un chiffre qui avait dépassé le record de 2016 où le parquet avait comptabilisé 31 victimes de ce type de faits. 31 de ces morts par balles de 2022 étaient directement « liés au trafic de stupéfiants », avait précisé la préfecture de police.

07h35: La police a confirmé la mort de trois personnes dans trois fusillades à Marseille, dans la nuit du dimanche 2 au lundi 3 avril. Trois autres personnes sont entre la vie et la mort. Ces fusillades ont éclaté dans les quartiers populaires du nord de Marseille. Elles ont également fait cinq blessés dont le pronostic vital n'est pas engagé, a appris l'AFP auprès de la préfecture de police des Bouches-du-Rhône et des marins-pompiers, confirmant une information initiale de BFM Marseille Provence.

Les enquêtes ont été confiées à la police judiciaire. Avec les trois morts de cette nuit, ce sont 13 personnes qui ont été tuées par balle depuis le début de l'année dans la cité phocéenne, selon un décompte de l'AFP, la plupart du temps sur fond de trafic de stupéfiants dans ces cités des quartiers populaires de la deuxième ville de France gangrénées par la pauvreté, le chômage et la drogue.

06h32 : Trois fusillades dans trois cités différentes de Marseille ont fait, cette nuit, au moins 3 morts et 5 blessés dont 3 seraient encore ce matin entre la vie et la mort. Dans le détail, tout à débuté dans la cité du Castellas (15e) où quatre personnes ont été touchées. Lors de l'arrivée des marins-pompiers, deux d'entre elles étaient en arrêt cardio-respiratoire, elles ont été déclarées décédées sur place. Une troisième a été conduite à l'hôpital entre la vie et la mort.

Peu de temps après, de côté des Aygalades (15e), deux blessés par balles étaient signalés et pris en charge par les secours en urgence relative.

Enfin, c'est rue Vincent Leblanc du côté de la Joliette (2e), vers 1h du matin, que des tirs ont été entendus. Trois victimes sont à dénombrer, dont l'une serait décédée et deux autres dans un état grave, pronostic vital engagé, selon une information de l'AFP.

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Vos réactions

Portrait de -Nico-
3/avril/2023 - 23h48
Apoco a écrit :

Sélection naturelle

Oui. -3 smiley

Portrait de -Nico-
3/avril/2023 - 23h47
MICMAH458 a écrit :

Hé oui effectivement, darmanin est plus efficace pour dissoudre de temps en temps une association qui le dérange (juste pour faire croire qu'il a un petit pouvoir).  Par contre, il est tout à fait incapable, et incompétent il faut bien le dire,  pour régler d'une façon efficace et durable ces malfrats qui sévissent presque impunément dans des quartiers qui ressemblent de plus en plus au Chicago des années 1930.  Ce sont les bandes liées aux trafics de drogues qui gèrent le secteur, et non plus la Loi de la République qui craint(?) d'y mettre de l'ordre.  

Tout à faitsmiley

Portrait de Greenday2013
3/avril/2023 - 13h50

-3

Portrait de MICMAH458
3/avril/2023 - 09h38
Soulejack a écrit :

Darmanin avait envoyé une brigade spéciale dans les quartiers nord pour faire cesser ces règlements de compte.encore un échec du Pinocchio de Beauvau.à moins que ce soit les supporters de Liverpool.

Hé oui effectivement, darmanin est plus efficace pour dissoudre de temps en temps une association qui le dérange (juste pour faire croire qu'il a un petit pouvoir).  Par contre, il est tout à fait incapable, et incompétent il faut bien le dire,  pour régler d'une façon efficace et durable ces malfrats qui sévissent presque impunément dans des quartiers qui ressemblent de plus en plus au Chicago des années 1930.  Ce sont les bandes liées aux trafics de drogues qui gèrent le secteur, et non plus la Loi de la République qui craint(?) d'y mettre de l'ordre.  

Portrait de shermancrow
3/avril/2023 - 09h09
Electro a écrit :

Je goûte chaque jour de vivre à la campagne avec ces gouvernements qui ont laissé tout faire dans les banlieues des villes, ceci avoir pour la "paix sociale" depuis trois décennies.

Malheureusement, ce n'est qu'une question de temps... j'habite un petit village tranquille (il l'etait du moins...) à 25kms de Marseille, jusqu'au COVID on vivait la vie de rêve à la campagne. Depuis, on a une déferlante de cette population, ca devient de plus en désagréable... du cross bitume, des puceau en RS3 polonaises, des feux d'artifices sauvages 3-4 fois par semaines... le week end c'est infernal...

Portrait de shermancrow
3/avril/2023 - 09h04

Laissez les s'entretuer, ca soulage les prisons. 

Portrait de Electro
3/avril/2023 - 08h15

Je goûte chaque jour de vivre à la campagne avec ces gouvernements qui ont laissé tout faire dans les banlieues des villes, ceci avoir pour la "paix sociale" depuis trois décennies.