
Quatre organisations de magistrats, d'avocats et de défense des droits humains annoncent avoir déposé un recours en urgence devant le Conseil d'État pour rendre effective l'obligation faite aux forces de l'ordre de porter leur matricule d'identification en intervention. Ces organisations (la Ligue des droits de l'homme, le Syndicat des avocats de France, le Syndicat de la magistrature et l'Action des chrétiens contre la torture) avaient déjà déposé un recours classique en septembre, qui est toujours à l'instruction.
Mais elles estiment que «la question est devenue urgente au regard de la gestion du maintien de l'ordre» dans le cadre de la mobilisation contre la réforme de retraites, disent-elles dans leur requête, consultée par l'AFP.
L'affaire sera examinée en audience publique lundi matin.
Depuis 2014, policiers et gendarmes doivent porter sur leur uniforme leur matricule un numéro d'identification individuel dit RIO (référentiel des identités et de l'organisation), permettant de retrouver un fonctionnaire en cas de dérapage. Dans la pratique, cette obligation est loin d'être généralisée, par exemple lors des opérations de maintien de l'ordre.
Dans leur requête, les organisations avancent que l'utilisation «injustifiée» ou «disproportionnée» de la force a été constatée et documentée «à de très nombreuses reprises» lors des manifestations et rassemblements - déclarés ou pas - contre la réforme des retraites.
Il a aussi été «constaté» lors de ce mouvement social que «les agents des forces de l'ordre ne portent pas leur RIO d'une manière générale», affirment-elles. «Il y a des atteintes à la liberté de manifester, et un usage de la force systématique, souvent sans contrôle de l'agent possible, car sans possibilité de l'identifier», estime Thibaut Spriet, secrétaire national au Syndicat de la magistrature (classé à gauche).
Vos réactions
Rien sur les journalistes agressés et tabassés par la bravM malgré les cartes de presse et brassards ?
Là aussi, on va dire qu'ils sont là POUR ça ?
On parle de 27 journalistes en 3 semaines, pas juste 1 ou 2 qui trainent pas au bon endroit. Tout est filmé en plus, comment ensuite ne pas voir en cette bravM une "police violente" après des semaines d'agressions de leur part ? A quel moment on va arrêter ces "policiers" ?
Les manifestants ne sont pas au service et payé ( nos impôts ! ) par l'état avec un devoir d'exemplarité !
ce n'est pas parce que les forces de l'ordre sont payées par l'Etat qu'elles ont le droit de se faire taper dessus par des manifestants
Ok quelquefois je vois des gestes que je condamne mais ils sont marginaux mais ce sont toujours ceux la que l'on voit dans les médias et en boucle pour que cela marque bien les esprits. Il faudrait surtout retenir que depuis 6 ans qu'il y a le bordel en France et des manifs très régulièrement, aucun mort. Dans d'autres pays même très proches dans notre chère Europe, il y a longtemps que cela serait arrivé, ce n'est que mon avis et je souhaite vraiment que cela n'arrive jamais d'un côté ou de l'autre.
Et le matricule des manifestants on fait comment?
et pdt ce temps on parle de Stromae qui annule 3 concerts en France. La vie est trop dure...J espere qu ils ne vont pas supprimer "N oubliez pas les paroles"......
Par contre, ceux qui manifestent doivent faire la même chose, en ayant sur leur vêtement, leur carte d'identité bien visible.
c"est une bonne chose , quand on fait son boulot correctement ,on est fière de porter son matricule...
et pour les manifestants violents on leur tatoue la carte d'identité sur le front....
Les manifestants ne sont pas au service et payé ( nos impôts ! ) par l'état avec un devoir d'exemplarité !
et pour les manifestants violents on leur tatoue la carte d'identité sur le front....
On devrait les obliger à porter leur numéro RIO, bien visible dans le dos aussi pour facilement les identifier sur les vidéos, en cas de violence policière.
Cela feraient réfléchir les éléments "sauvages" qui en font parti.
Ah enfin, qu'on puisse les identifier. Il y a forcément quelques connards parmi eux, comme dans tous les métiers, sauf que ceux-là sont couverts (se croient protégés) par la notion de "forces de l'ordre" et pensent qu'ils peuvent faire tout et n'importe quoi. C'est quand même normal de savoir à qui on a à faire. Déjà qu'ils sont cagoulés, casqués, masqués, bref, qu'ils dissimulent leurs visages pour rester anonymes au milieu d'une troupe d'autres collègues, c'est trop facile et ils doivent aussi prendre leurs responsabilités quand ils sont "hors cadre".
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