
Emmanuel Macron persiste et signe: la très contestée réforme des retraites doit être appliquée "avant la fin de l'année", a réaffirmé sur TF1 et France 2 le chef de l’État qui accepte "d'endosser l'impopularité" et campe sur sa ligne de fermeté face aux débordements dans la rue.
Lors d'un entretien de 35 minutes, le président a tenté de tracer des perspectives à court terme, mais il a avant tout dû une nouvelle fois plaider pour une réforme "nécessaire" qu'il ne conduit pas "par plaisir". "Je n'ai pas de regrets", si ce n'est de ne "pas avoir réussi à convaincre sur la nécessité" de la réforme, a-t-il dit. Mais "il n'y a pas 36 solutions" que de travailler davantage face à "toutes les oppositions".
Le chef de l'Etat épingle ces dernières en disant que pour elles, "le projet", "c'est le déficit". M. Macron, qui avait écarté mardi toute perspective immédiate de remaniement, de dissolution ou de référendum, a égrené les arguments déployés par son camp depuis l'activation du 49.3 sur cette réforme controversée et la motion de censure contre son gouvernement qui a échoué à neuf voix près.
Cette réforme a été "enrichi(e) par les parlementaires", "votée par le Sénat" et "adoptée par l'Assemblée suite à l'utilisation de l'article dit 49.3, et donc par un vote d'une motion de censure contre le gouvernement qui a échoué", a plaidé M. Macron, dans l'attente de la décision du Conseil constitutionnel.
"S'il faut endosser l'impopularité aujourd'hui, je l'endosserai", a assumé le chef de l’État qui est revenu sur ses déclarations de la veille à l’Élysée devant des parlementaires de sa majorité, sur "la foule" qui n'a "pas de légitimité face au peuple qui s'exprime, souverain, à travers ses élus".
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Ça aurait été plus à sa place sur une chaîne cryptée vu le niveau de su*age de b**e des journalistes.
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