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Retraites: Les épreuves de spécialité du bac, qui débutent cet après-midi, pourraient être perturbées par la mobilisation contre la réforme - VIDEO

Les élèves de terminale planchent à partir de lundi après-midi sur les épreuves écrites de spécialité, qui se tiennent pour la première fois en mars, sur fond de menaces de grève des surveillants lancées par plusieurs syndicats contre la réforme des retraites.

Ces épreuves, nées de la réforme du baccalauréat de 2019, se déroulent à partir de 14H00, puis mardi et mercredi, et la semaine prochaine pour la Réunion. C'est la deuxième année qu'elles ont lieu, mais elles avaient été reportées au mois de mai l'an dernier, en raison du Covid-19.

Les 536.081 candidats (390.710 en voie générale, 145.371 en voie technologique) passeront chacun deux épreuves de spécialité: les deux matières "majeures" choisies par chaque lycéen en Terminale. Elles comptent à elles deux pour un tiers des résultats du bac, calculés sur 100 points. Les notes, attendues pour le 12 avril, seront pour la première fois prises en compte dans Parcoursup, la procédure d'affectation dans l'enseignement supérieur.

Les épreuves de spécialité pourraient être perturbées par la mobilisation sur la réforme des retraites: des syndicats enseignants, dont le Snes-FSU, premier dans le secondaire (collèges et lycées), la CGT Educ'ation, la Fnec-FP-FO et Sud-Education ont appelé "tous les collègues à décider de la poursuite de l'action" et de "la mobilisation pendant les épreuves de spécialité, y compris par la grève des surveillances là où cela est possible".

"Il est évident que ce ne sera pas une décision simple à prendre. On a des collègues qui sont prêts à le faire et d'autres qui ne le feront pas car on a face à nous des élèves, nos élèves, qu'on a essayé de préparer", a déclaré dimanche Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU.

"Mais il faut bien mesurer la colère des collègues après le 49.3 et deux mois de mobilisation" et "c'est cette colère qui va s'exprimer dans certains endroits", a-t-elle ajouté sur BFMTV. "La responsabilité du président de la République est immense".

 

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