
Deux juges d’instruction parisiennes ont ordonné jeudi le renvoi en correctionnelle du pilier de la majorité François Bayrou et de dix autres personnes dans l’affaire de l’emploi irrégulier d’assistants d’eurodéputés, a appris l’AFP de source proche du dossier.
Les onze cadres centristes de l’époque, parmi lesquels figure aussi l’ancien garde des Sceaux Michel Mercier ou l’ex-eurodéputé Jean-Luc Bennahmias, mais aussi l’ex-UDF et son successeur MoDem en tant que personnes morales, sont soupçonnés d’avoir utilisé des fonds européens pour embaucher des assistants parlementaires qui auraient en réalité travaillé, au moins partiellement, pour le parti entre 2009 et 2014.
Un non-lieu a en revanche été ordonné pour Sylvie Goulard, qui avait démissionné du ministère des Armées en 2017 un mois après son arrivée, suite aux révélations sur ces faits, mais aussi pour l’ex-eurodéputée Nathalie Griesbeck et pour l’actuelle députée MoDem Maud Gatel.
Selon l’ordonnance dont l’AFP a eu connaissance, François Bayrou « apparaît comme le décideur et le responsable de la mise en place et du fonctionnement du système frauduleux » mis en cause. Début février, il avait récusé tout emploi fictif et autres « procédés » de détournement de fonds publics au sein de son parti.
« Au regard du mode de fonctionnement des partis résultant des statuts, et du poids de ses deux têtes, François Bayrou et Marielle de Sarnez », décédée et donc qui ne fait donc plus l’objet de poursuites, « il apparaissait clairement que les arbitrages et instructions données avaient été de leur fait », arguent encore les magistrates.
« Les détournements des fonds européens ont été organisés par les partis politiques UDF et (son successeur) MoDem dont la responsabilité est engagée et plusieurs personnes, membres de la gouvernance des partis politiques, ont été identifiées comme complices des détournements en mettant en place les rouages nécessaires au système frauduleux », écrivent-elles encore.
« Les députés européens, auteurs principaux des détournements opérés ont été les vecteurs de ces détournements, par l’emploi fictif d’assistants parlementaires au profit exclusif du parti politique », soulignent aussi les juges. Les investigations visent essentiellement la législature européenne 2009-2014 mais aussi, dans une moindre mesure, les législatures antérieure et postérieure. Le préjudice du Parlement européen est évalué à 1,4 million d’euros.
Vos réactions
Ses oreilles, c'est des aérofreins quand il conduit son tracteur
Conducteur de tracteur , c'est vrai qu'à l'époque il s'était déclaré " exploitant agricole " pour ne pas payer l'ISF !
Macron ne peut pas s'empêcher de s'entourer de magouilleurs.
McKinseyMacron est lui même le roi des magouilleurs, qui se ressemble s'assemble !
Aie aie aie, cela va chauffer pour ses oreilles (qu'il a grandes), parce que il n'est plus dans les cartons de macron qui le protégeait il y a encore un certain temps. Mais le monde politique, c'est ça : un jour meilleurs amis/alliés/complices du monde, et quelques mois plus tard, circulez et démerdez-vous tout seul, vous n'avez plus d'amis puisque tous vous ont lâché pour leurs propres ambitions personnelles dont vous ne faites plus partie.
Ses oreilles, c'est des aérofreins quand il conduit son tracteur
Aie aie aie, cela va chauffer pour ses oreilles (qu'il a grandes), parce que il n'est plus dans les cartons de macron qui le protégeait il y a encore un certain temps. Mais le monde politique, c'est ça : un jour meilleurs amis/alliés/complices du monde, et quelques mois plus tard, circulez et démerdez-vous tout seul, vous n'avez plus d'amis puisque tous vous ont lâché pour leurs propres ambitions personnelles dont vous ne faites plus partie.
C'est pas trop tôt depuis le début de l'enquête mars 2017!
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