17/01/2023 16:27

Grève pour les retraites - SNCF et RATP : Voici les prévisions des transports pour jeudi - Un vol sur 5 sera annulé à Orly - 70% de grévistes annoncés dans les écoles jeudi - Vidéo

16h23: Selon RTL, voici les prévisions de transports pour jeudi :

Pour la SNCF

- 1 TGV sur 3 sur l'axe Nord

- 1 TGV sur 5 sur l'axe Est

- 1 TGV sur 4 sur l'axe Atlantique

- 1 TGV sur 3 sur l'axe Sud-Est

- 1 OuiGo sur 3

- À peine 1 TER sur 10.

- Aucune circulation pour les Intercités de jour comme de nuit. Seul un Paris-Clermont circulera.
- À l'international, il n'y aura aucun train Lyria, qui relie la France à la Suisse. 

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En Ile-de-France, la situation sera également très perturbée :

- RER A et B : 1 sur 3

- RER C et E : 1 sur 10

- RER D : Pas de RER entre Châtelet et la Gare de Lyon. 

Pour les Transiliens : 

- Lignes H et U : 1 sur 3

- Lignes K, L, N : 1 sur 10

- Ligne J : Pas de circulation entre Paris et Ermont

- Ligne R : pas de trains

- Ligne P : uniquement sur Paris-Meaux : 1 train sur 10

Du côté de la RATP

- Le trafic sera normal sur les lignes automatiques 1 et 14 mais avec un risque de saturation. 

- La ligne 4 bénéficiera d'1 train sur 2 en heures de pointe et 1 train sur 4 en heures creuses.

- Les lignes 2, 3, 3bis, 5, 6, 7, 7bis, 9 et 12 seront ouvertes uniquement aux heures de pointes et exploitées partiellements.

- Les lignes 8, 10 et 11 seront totalement fermées.

Il faudra compter 1 RER A sur 2 dans Paris aux heures de pointes, 1 sur 4 en heures creuses. 1 RER B sur 2 aux heures de pointe et 1 sur 3 en heures creuses. 

Le trafic des bus sera perturbé : 2 sur 3 en moyen 

Trafic légèrement perturbé pour les tramways : 3 sur 4 en moyenne

 

 

15h55: Un vol sur 5 sera annulé jeudi à Orly annonce l'aviation civile

14h42: Selon une note du renseignement qu'Europe 1 a consultée, entre 200 et 400 éléments radicaux devraient se mêler au cortège parisien et s’en prendre notamment aux syndicats de police qui ont prévu de manifester. Entre 50.000 et 80.000 personnes sont attendues dans les rues de la capitale  et entre 550.000 et 750.000 manifestants partout en France.

13h50: Le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, a prévu mardi que 70% des enseignants du premier degré seraient grévistes jeudi, dans le cadre d'une mobilisation nationale contre la réforme des retraites. "Ce chiffre de 70% de grévistes n'est pas une surprise car on sent que la question de la retraite est une préoccupation majeure pour les enseignants", a expliqué à l'AFP Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire.

12h24: Un jeudi de grèves et manifestations, de "galère" pour les usagers: à deux jours du coup d'envoi de la mobilisation contre la réforme des retraites, le voile va se lever sur l'ampleur des perturbations attendues dans plusieurs secteurs clés, en premier lieu les transports et l'éducation. "École fermée le 19 janvier": à Marseille comme ailleurs, des pancartes ont commencé à apparaître sur les portails. "Toute l'équipe enseignante sera en grève", précise l'une d'elles.

Preuve que la réforme des retraites, qui vise à relever l'âge légal de départ à 64 ans, "est une préoccupation majeure" pour les enseignants, estime Virginie Akliouat, responsable du syndicat Snuipp-FSU dans les Bouches-du-Rhône. La FSU a prévu une première mobilisation symbolique mardi, sur le thème des salaires.

12h02: Le scénario d'un mouvement reconductible se dessine dans le secteur de l'énergie, où "des baisses de production d'électricité" sont à prévoir, a prévenu le leader de la FNME-CGT Sébastien Menesplier, évoquant de possibles "coupures" visant les élus "qui soutiennent la réforme". Une montée en puissance se profile aussi dans les raffineries, avec des préavis de 24 heures jeudi, puis 48 heures la semaine prochaine et 72 heures début février.

Au dépôt TotalEnergies de Dunkerque "les salariés sont très remontés" contre la réforme, affirme le secrétaire CGT Benjamin Salvino, qui table sur une activité presque à l'arrêt jeudi, mais sans conséquence immédiate dans les stations-services. Des pénuries un peu plus nombreuses que d'ordinaire étaient toutefois observées en ce début de semaine, signe d'une possible peur de manquer chez certains automobilistes.

10h11: De son côté le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau, partisan de longue date d'un report de l'âge de départ, a estimé sur Europe 1 que "bien sûr" Les Républicains avaient inspiré la réforme. "Nous ne sommes ni une roue de secours, ni une béquille de M. Macron" et "je vote les textes en fonction de l'intérêt national", a-t-il ajouté.

Le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand, tenant d'une droite populaire qui inspire certains députés LR, a lui estimé qu'"on a une divergence, c’est très clair", avec Eric Ciotti sur le soutien à la réforme. "Aujourd’hui, on a une réforme terriblement comptable et la justice est quasiment inexistante", a-t-il affirmé sur franceinfo, en posant "trois conditions pour rendre cette réforme plus acceptable": la possibilité de partir après 43 ans de carrière "à taux plein, sans décote", une "convergence" pour les régimes spéciaux et enfin pour les femmes aux carrière incomplètes "qu’on leur valide davantage de trimestres".

"De nombreux députés LR (...) sont aussi sur cette ligne d’apporter un maximum de justice", a-t-il ajouté, assurant qu'il n'était toutefois "pas question de fronde en interne".

09h34: Le président de LR Eric Ciotti a assuré mardi qu'il souhaitait "pouvoir voter" la réforme des retraites, avec un oeil "vigilant" sur le texte final, mais le patron LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand a dit ses "divergences" sur ce soutien. "Je souhaite pouvoir voter cette réforme", a affirmé sur BFMTV et RMC le président des Républicains.

"Il faut à droite être cohérent avec ce que nous avons toujours prôné", a-t-il argumenté. Mais "le diable peut se cacher dans les détails" et "nous devons être vigilants" sur "ce qui sort des assemblées", a-t-il ajouté, en se disant "totalement opposé" à la hausse des cotisations évoquée par François Bayrou et à l'idée d'une baisse des pensions.

"Il ne reste qu’une troisième voie, demander à ceux qui sont aujourd'hui en activité de travailler un peu plus, en nuançant pour les femmes aux carrières heurtées, ceux qui ont commencé très tôt, ceux qui ont des métiers pénibles...", a-t-il ajouté. À l'approche de la journée de mobilisation de jeudi il a noté que "le droit de grève est constitutionnel". Mais "j’espère que ces manifestations se dérouleront dans le calme" et qu’"il n’y aura pas de dérapage".

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Vos réactions

Portrait de BrunoLePetit
17/janvier/2023 - 16h38 - depuis l'application mobile
veronique corlobe a écrit :

une seule classe fermée en primaire jeudi dans l'ecole où va ma petite fille, pas de grevistes en maternelle

@veronique corlobe dommage qu’il n y a pas plus de grévistes dans son école. Là on augmente à 64 ans et au prochain gouvernement on ira jusqu’à 67 ans.