cnews Un code de bonne conduite pour les influenceurs, pour les empêcher de duper leurs fans sur les produits qu'ils promeuvent: c'est le projet du gouvernement français, qui a annoncé dimanche l'ouverture jusqu'à fin janvier d'une consultation publique. Des polémiques, parfois suivies d'amendes, éclatent régulièrement sur les pratiques des influenceurs qui ne révèlent pas toujours les relations qui les lient à certaines marques.
L'influenceuse Nabilla Benattia-Vergara a par exemple payé 20.000 euros d'amende pour avoir fait en 2018 la promotion de services boursiers sur Snapchat sans mentionner qu'elle était rémunérée pour cela.
Le ministère de l'Economie avait annoncé le 9 décembre le principe de cette consultation publique, à l'issue d'une table ronde avec des représentants de ce secteur en plein boom, qui plaide de son côté pour l'autorégulation.
"Vous êtes des millions à consulter leurs avis, leurs recommandations dans le domaine de la mode, du sport, de la beauté, des voyages. Ils jouent donc un rôle dans notre vie quotidienne. Ca leur donne une responsabilité particulière", a déclaré le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire, à propos des 150.000 influenceurs que compte la France.
"L'immense majorité d'entre eux respecte évidemment les règles. Mais il y a aussi certaines arnaques ou parfois tout simplement certains oublis. On oublie de dire qu'on a été payé pour recommander tel produit, tel site ou tel voyage", a-t-il ajouté dans une vidéo publiée sur le site de la consultation.
"Ce sont ces écarts, ces manquements, parfois ces tricheries que nous voulons corriger avec la régulation de ce secteur", a-t-il poursuivi, évoquant sa volonté de mettre en place un "code de bonne conduite".
La consultation, accessible jusqu'au 31 janvier sur concertation-influenceurs.make.org (Cliquez ICI) , "permettra à tous les Français qui le souhaitent de s'exprimer sur 11 mesures réparties en quatre thématiques", a-t-il précisé: les droits et obligations des influenceurs, la propriété intellectuelle, la protection des consommateurs et le gouvernance du secteur.
Vos réactions
Ca ne va rien donner... les communautés de dégénérés qui idolâtrent ces débiles vont aller témoigner en leur faveur, et ils seront bien plus nombreux que les gens contre... donc au final cette enquête démontrera qu'il n'y a pas de problème...
Pour l'instant, tout le système est à revoir. La législation n'empêche en rien la duperie et les cibles visées sont souvent trop jeunes ou trop faibles d'esprit pour résister. Beaucoup de mineur(e)s se font abuser dans tous les sens du terme. Monde de mythos, de mensonges et de manipulations.
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