
Ce matin, Jean-Marc Morandini présentait en direct un nouveau numéro de "Morandini Live" sur CNews. Au cours de l'émission, le journaliste est revenu sur le meurtre de la jeune Lola et notamment sur le profil psychologique de la meurtrière présumée. Ces dernières heures, des vidéos issues de son compte TikTok ont été révélées sur les réseaux sociaux.
"Il y a des individus qui d'apparence paraissent tout à fait ordinaire. Ce sont des sujets qui arrivent très vite à rentrer dans ce que la société attend d'eux. Il n'y a pas de signes délirants en premier lieu. On parle souvent de délire à bas bruit. Ce sont des personnes qui en surface rentrent dans les normes. Par contre, dès qu'on gratte un petit peu, on retrouve des éléments de structures psychiques complétement détériorés", a expliqué Stéphanie Germani, docteur en psychologie.
Et d'ajouter: "Les magistrats et les experts qui vont la rentrer vont devoir déterminer dans quel registre le passage à l'acte a eu lieu. Il y a trois axes possibles. Une psychose (schizophrénie ou paranoïa) où le sujet, pendant son passage à l'acte, est sous l'influence d'hallucinations verbales ou visuelles. Une perversion où la personne était fragile auparavant et il y a eu un événement qui l'a fait basculer dans la perversion. Et le troisième axe, ce serait une personne un peu plus ordinaire, fragile, et un événement enclenche un effondrement. Là on parlerait de bouffées délirantes".
"Les personnalités que l'on considère comme étant 'borderline' à tout moment, suite à un divorce ou à un licenciement, ça peut renverser le sujet vers une décompensation", a conclu Stéphanie Germani, docteur en psychologie, dans "Morandini Live" (voir vidéo ci-dessus).
Vos réactions
Un docteur en psychologie fait un profil sur une personne qu'il n' a pas rencontrée il est vraiment formidable .......
Alors oui, si l'on compte sur l'avis d'une psychologue qui ne s'est même jamais entretenue avec la meurtrière, on n'a pas beaucoup de chance d'en savoir un peu plus. Par contre, et ce qui m'inquiète en lisant attentivement les 3 axes de possibilités qu'elle décrit, c'est que dans chacune d'elles apparaît la notion de "fragilité" ou "sous influence". Et tout est dit, finalement ce n'est pas de sa faute et elle ne l'a pas fait exprès. On peut quand même se réjouir que toutes les personnes fragiles ne commettent pas toutes des assassinats ou des actes de barbarie.
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