20/10/2022 13:33

Les personnels de France 3 Côte d'Azur en grève aujourd’hui à l'appel de plusieurs syndicats pour protester contre un projet de déménagement d'Antibes à Nice

Les personnels de France 3 Côte d'Azur étaient en grève jeudi à l'appel de plusieurs syndicats pour protester contre un projet de déménagement d'Antibes à Nice qui va coûter "au bas mot 20 millions d'euros", selon les syndicats.

Sur les 90 journalistes, techniciens et personnels administratifs à Antibes, "90,6% de la rédaction et 44% des personnels techniques et administratifs sont en grève" pour 24 heures, a indiqué Laurence Collet, déléguée syndicale journaliste CFDT, jointe par l'AFP. Ce mouvement se traduit par "une suppression du journal régional de 12h00, du journal de 19h00 et du journal local de Nice à 18h53", a-t-elle ajouté. Joint par l'AFP, le directeur régional Samuel Peltier a indiqué à la mi-journée qu'il "rencontre le personnel".

A l'appel de l'ensemble des syndicats CFDT, CGT, FO, Sud et SNJ, le mouvement de grève vise à dénoncer "une direction qui persiste à vouloir passer en force pour entraîner les salariés d'Antibes dans un déménagement qui va coûter, au bas mot, 20 millions d'euros d'argent public et permettra à terme à la ville de Nice de récupérer le bâtiment construit par France télévisions", selon le texte de l'intersyndicale.

Ce mouvement de grève intervient le jour où des représentants de la direction nationale viennent à Antibes, avec l'architecte retenu, présenter le projet de déménagement et de future installation à Nice. "Contre l'avis de l'ensemble des instances représentatives, dont le CSE, la direction veut nous faire quitter les bureaux d'Antibes, dont France Télévision est propriétaire, pour dépenser 20 millions d'euros dans un nouveau bâtiment au sein des studios de la Victorine à Nice, qui au terme du bail de 55 ans reviendra à la ville", a encore expliqué Pierre-Olivier Casabianca, journaliste, représentant du personnel Sud.

"Ce projet est d'autant plus contestable que dans le cadre d'un plan d'économie de 200 millions d'euros sur la période 2018/2022, France Télévision demande aux régions de faire des économies, souvent au détriment de la qualité éditoriale", a-t-il ajouté.

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