
16h42: L'État estime à environ 10 000 le nombre de déplacés ukrainiens qui sont rentrés dans leur pays après avoir été accueillis en France, a annoncé lundi à l'AFP le patron de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) Didier Leschi."On pense qu'environ 10 000 (déplacés ukrainiens) sont repartis à fin septembre, d'après les cartes d'allocation pour demandeurs d'asile désactivées", explique le directeur général de l'Ofii, qui livre la première estimation de ce mouvement de départ, près de huit mois après le début de la guerre en Ukraine.
15h12: L'électricité va être coupée dans toute la ville de Kiev pour se protéger de toute nouvelle frappe
13h39: Au moins dix personnes ont été tuées et 60 autres blessés dans les frappes massives russes sur l’Ukraine lundi matin, a annoncé la police ukrainienne. « A ce stade, dix personnes sont mortes et environ 60 ont été blessées dans tout le pays à la suite de tirs russes », a indiqué la police ukrainienne sur Facebook, précisant que des policiers, des enquêteurs et des criminologues rassemblent les « preuves des atrocités russes ».
Selon le maire de Kiev, Vitali Klitschko, cinq personnes sont mortes et 51 autres blessées rien que dans la capitale ukrainienne.
« La menace de nouvelles frappes reste présente », a-t-il ajouté dans une vidéo sur Twitter, appelant la population à se mettre à l’abri en cas d’alerte anti-aérienne. Le Premier ministre ukrainien, Denis Chmygal, a indiqué de son côté que onze infrastructures importantes ont été endommagées lundi matin dans huit régions en plus de la capitale Kiev.
Selon la Défense ukrainienne, l’armée russe a lancé 83 missiles sur l’Ukraine, deux jours après une explosion ayant endommagé le pont russe de Crimée, infrastructure stratégique et symbole de l’annexion de cette péninsule ukrainienne par la Russie. Selon la même source, 52 de ces missiles ont été interceptés par la défense aérienne ukrainienne, dont 43 étaient des missiles de croisière.
12h27: Le point sur ce que l'on sait à la mi-journée
Le président russe Vladimir Poutine a promis lundi des répliques « sévères » en cas de nouvelles attaques ukrainiennes contre la Russie, après la destruction partielle samedi du pont de Crimée, infrastructure stratégique et symbole de l’annexion de la péninsule ukrainienne éponyme.
« Si les tentatives d’attentats terroristes sur notre territoire se poursuivent, les réponses de la Russie seront sévères et leur ampleur correspondra au niveau des menaces posées », a mis en garde Vladimir Poutine en ouverture d’une réunion télévisée du Conseil de sécurité russe. « Personne ne doit avoir le moindre doute », a-t-il averti.
En réponse à l’attaque contre le pont de Crimée, le président russe a indiqué que la Russie avait lancé une campagne « massive » de bombardements dans plusieurs régions ukrainiennes. Le président russe a affirmé que l’armée russe avait utilisé dans la matinée « des armes de haute précision de longue portée » contre « l’infrastructure énergétique, militaire et de communication de l’Ukraine ».
Pour la première fois depuis le 26 juin, la capitale Kiev a été touchée par des bombardements, ont constaté des journalistes de l’AFP, et plusieurs villes étaient sans courant en fin de matinée, selon les autorités locales. Selon Vladimir Poutine, en visant le pont de Crimée samedi, l’Ukraine « s’est mise au même niveau que les terroristes les plus odieux ». « Il n’était pas possible de ne pas (y) répondre », a-t-il dit face aux dirigeants russes responsables de la sécurité.
Vladimir Poutine a par ailleurs affirmé que l’armée ukrainienne avait attaqué dans le passé « à trois reprises » la centrale nucléaire russe de Koursk (sud-ouest), située à 85 kilomètres de la frontière avec l’Ukraine, et aussi tenté de s’en prendre au gazoduc TurkStream qui relie la Russie à la Turquie à travers la mer Noire.
12h11: Le président français Emmanuel Macron a fait part de son « extrême inquiétude » après la série de frappes russes sur l’Ukraine et promis d’accroître l’aide militaire de la France à l’Ukraine, lors d’un entretien téléphonique en urgence avec son homologue Volodymyr Zelensky.
« Il a réaffirmé son soutien plein et entier aux côtés du président Zelensky, et l’engagement de la France à accroître son soutien à l’Ukraine en réponse aux besoins formulés par Kiev, y compris en matière d’équipement militaire », a indiqué l’Elysée. Le chef de l’Etat « reste en contact étroit » avec son homologue ukrainien, ainsi qu’avec ses « partenaires européens et du G7 », a également souligné la présidence française.
Emmanuel Macron a confirmé vendredi que la France envisageait l’envoi de six canons Caesar supplémentaires à l’Ukraine, outre les 18 déjà livrés. Ces canons de 155 mm, fleuron de l’artillerie française, ont une portée de 40 kilomètres. Ces six nouvelles unités doivent être prélevées sur une commande destinée au Danemark. Des discussions en ce sens sont en train d’être finalisées avec Copenhague, avait-il alors précisé.
Outre les 18 Caesar, la France a fourni jusqu’ici des missiles antichar et anti-aérien, des véhicules de l’avant-blindé (VAB), du carburant, des équipements individuels et une quinzaine de canons tractés TRF1 de 155 mm à l’Ukraine.
Elle étudie également la possibilité de livrer à Kiev 20 véhicules blindés Bastion.
12h07: "Nous n’avons aucun doute sur les auteurs de cet acte terroriste. Ils ne peuvent pas rester impunis", a déclaré ce matin Vladimir Poutine concernant l’attaque contre le pont de Crimée samedi. "En cas d'autres attaques contre la Russie, nos réponses seront dures".
11h42: Le président bélarusse, Alexandre Loukachenko, a accusé l’Ukraine de préparer une attaque contre le Bélarus et indiqué qu’en conséquence Minsk allait déployer des troupes russo-bélarusses, sans préciser leur localisation. « Hier, à travers des canaux non-officiels, on nous a prévenu d’une frappe en préparation depuis le territoire ukrainien sur le Bélarus », a-t-il affirmé selon l’agence de presse étatique Belta, assurant que l’Ukraine voulait faire « un pont de Crimée numéro 2 », en référence au pont russe partiellement détruit samedi.
Selon lui, il a fait transmettre au président ukrainien le message de ne pas toucher de « ses sales pattes ne serait-ce qu’un mètre du territoire » bélarusse. Il a aussi indiqué que la semaine dernière, lui-même et le président russe Vladimir Poutine avaient convenu le déploiement d’un groupement militaire commun, sans pour autant dire où il sera déployé et de combien d’hommes il serait constitué.
« Du fait de l’aggravation de la situation aux frontières occidentales de l’Union (russo-bélarusse), nous avons convenu de déployer un groupement régional de la Fédération de Russie et de la République du Bélarus », a affirmé M. Loukachenko lors d’une réunion avec des responsables bélarusses de la sécurité, cité par Belta. « Si tu veux la paix prépare la guerre », a encore dit le président Loukachenko, affirmant qu’il « ne doit pas y avoir de guerre sur le territoire du Bélarus ».
11h19: Volodymyr Zelensky demande à Emmanuel Macron et Olaf Scholz une réponse "dure" à la Russie
Also had an urgent call with @EmmanuelMacron. We discussed the strengthening of our air defense, the need for a tough European and international reaction, as well as increased pressure on the Russian Federation. France stands with Ukraine.
— Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) October 10, 2022
10h51: La Russie a lancé lundi une campagne de bombardement de l’infrastructure énergétique de l’Ukraine, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, faisant état de dizaines de missiles et d’attaques avec des drones iraniens. « Ils veulent la panique et le chaos, il veulent détruire le système énergétique », a-t-il dit dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, ajoutant que les frappes avec « des dizaines de missiles » et de drones iraniens Shahed ont visé le pays du nord au sud et d’est en ouest, touchant Kiev, ainsi que les régions de Khmelnytskiï, Lviv, Dnipro, Vinnitsia, Zaporijjia, Soumi, Kharkiv ou encore Jytomyr.
« Des coupures de courant temporaires sont possibles, mais il n’y aura pas d’interruption de notre confiance en la victoire », a-t-il martelé, dans une vidéo filmée à l’extérieur, dans le centre-ville de Kiev. « L’ennemi veut qu’on ait peur, que les gens fuient, mais nous ne pouvons aller que de l’avant et nous le montrons sur le champ de bataille », a-t-il ajouté, appelant les Ukrainiens à rester dans leurs abris.
10h32: L’armée ukrainienne a affirmé que la Russie avait lancé 75 missiles sur l’Ukraine lundi matin, lors d’une campagne bombardements sur plusieurs villes du pays. « Dans la matinée, l’agresseur a lancé 75 missiles (dont) 41 ont été abattus par notre défense aérienne », a déclaré sur Telegram le commandant en chef ukrainien, Valeriï Zaloujniï, précisant que la Russie avait aussi employé « des drones de combat ».
M. Zelensky a lui fait état de 38 missiles abattus. A Kiev, la circulation du métro a été partiellement interrompue alors que les stations ont été converties en abris anti-aériens. La circulation automobile a aussi été bloquée en centre-ville, selon le maire Vitali Klitchko.
10h06: Le point sur ce que l'on sait ce matin
Une campagne de bombardements d’une ampleur inégalée depuis des mois vise lundi de nombreuses villes d’Ukraine dont Kiev, faisant « des morts » selon le président Volodymyr Zelensky, des frappes qui interviennent après la destruction partielle du pont russe de Crimée.
Outre la capitale, des frappes ont notamment été rapportées à Lviv, dans l’Ouest, très loin de la ligne de front, ainsi qu’à Dnipro (centre) et Zaporijjia (sud). « Ils essayent de nous détruire tous, de nous effacer de la surface de la terre », a réagi M. Zelensky sur les réseaux sociaux, appelant la population à rester aux abris.
A Kiev, au moins une demi-douzaine de déflagrations ont été entendues, avec des frappes sur plusieurs quartiers dont le centre-ville.
« Il y a plusieurs frappes sur l’infrastructure critique de la ville », a déclaré le maire Vitali Klitchko. « Nous étions endormis quand on a entendu la première explosion, on s’est réveillé pour aller voir et il y a eu la deuxième explosion », a raconté Ksenia Riazantseva, une professeure de langues de 39 ans habitant à Kiev près de deux des sites touchés.
« On est en guerre », poursuit-elle, interrogée sur ses sentiments sur ces frappes alors que Kiev a été épargné par les bombardements depuis juin. Parmi les sites touchés, les autorités ont cité un musée, une université et un parc.
A Zaporijjia, sept missiles sont tombées sur la ville dans la nuit, faisant au moins un mort et cinq blessés. Un immeuble résidentiel a été en partie détruit, laissant craindre un bilan lourd, selon Oleksandre Staroukh, le gouverneur régional. Ces frappes interviennent après la destruction partielle du pont reliant la Crimée annexée par la Russie en 2014 et le territoire russe.
Le président Vladimir Poutine a accusé l’Ukraine, et des représailles étaient attendues, du fait de l’importance stratégique et symbolique de ce pont. La campagne de bombardements intervient aussi alors que la Russie enchaîne les revers dans sa guerre en Ukraine depuis début septembre, perdant du terrain dans le sud comme dans le nord-est du pays.
10h00: Les bombardements à Kiev ont fait au moins cinq morts et douze blessés, selon la police ukrainienne
09h28: Une série de bombardements d'une ampleur inégalée depuis des mois visait ce lundi de nombreuses villes d'Ukraine dont Kiev, faisant "des morts" selon le président Volodymyr Zelensky, des frappes qui interviennent après la destruction partielle du pont russe de Crimée. Outre la capitale, des frappes ont notamment été rapportées à Lviv, dans l'ouest, très loin de la ligne de front, ainsi qu'à Dnipro (centre) et Zaporijjia (sud). "Ils essaient de nous détruire tous, de nous effacer de la surface de la Terre", a réagi Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.
08h51: Au moins deux nouvelles explosions ont retenti ce lundi matin à Kiev, après les trois premières entendues un peu plus tôt.
08h47: Des bombardements ont été rapportés dans de "nombreuses villes" d'Ukraine, annonce la présidence.
07h58: Trois fortes détonations ont été entendues ce matin dans le centre de Kiev, la capitale de l'Ukraine, ont constaté des journalistes de l'AFP. Les détonations ont eu lieu vers 08H15 heure locale (05H15 GMT). Les sirènes d'alerte aérienne ont retenti mais plusieurs dizaines de minutes avant les détonations.
[ RUSSIE | UKRAINE ]
— (Little) Think Tank (@L_ThinkTank) October 10, 2022
Au moins 4 explosions ont secoué le centre de Kiev. pic.twitter.com/X9tRH0rjft
Rocket strikes are being carried out in Kyiv About five explosions sounded in the city center. pic.twitter.com/sfyfNKkFeq
— Jayden X (@nojaydenx) October 10, 2022
07h21: Le président russe Vladimir Poutine réunira lundi son Conseil de sécurité, un format rassemblant les principaux ministres, responsables politiques et représentants des services de sécurité et de l'armée, a annoncé dimanche le Kremlin aux agences russes.
06h21: Quelques heures après l'énorme explosion sur le pont de Crimée samedi, le trafic automobile et ferroviaire y avait repris partiellement. Les poids lourds ont cependant été renvoyés vers des ferries dans un premier temps. La déflagration a fait s'effondrer sur plusieurs travées l'une des voies routières de ce pont construit à grands frais, inauguré par Vladimir Poutine en 2018. Un convoi ferroviaire de wagons citernes de carburant a en outre pris feu.
Le ministère russe des Transports a assuré dimanche que les trains de passagers "circulaient selon le plan habituel". Les autorités russes avaient dès samedi attribué l'explosion à un camion piégé dont le propriétaire est un habitant de la région russe de Krasnodar.
Kiev avait menacé à plusieurs reprises de frapper ce pont symbole de l'annexion de la Crimée, qui sert aussi à l'approvisionnement des troupes russes en Ukraine. Des images de vidéosurveillance diffusées sur les réseaux sociaux ont montré une puissante explosion au moment où plusieurs véhicules circulaient sur le pont.
Selon les enquêteurs, l'attaque a fait trois morts: le conducteur du camion ainsi qu'un homme et une femme qui circulaient en voiture.
Vos réactions
Je serai cynique, je dirai que c'est dans l'espoir de provoquer quelques bavures afin de faire pleurer dans les chaumière......
C'est le but. Depuis le départ zelensky se cache derrière les civils et les envoient à la mort.
Chaque civil qui meurt est une bonne chose pour lui, puisqu'il a derrière lui toute la machinerie médiatique occidentale qui recycle les morts en propagande antirusse.
Si Poutine se foutait d'épargner les civils, la guerre aurait été torché en une semaine.
C'est plus une histoire de maintenir le noir complet afin de compliquer la tache des assaillants. Même si à l'heure des armes guidés par GPS on peut émettre des doutes sur l’efficacité de la mesure mais la on entre dans un débat plus complexe sur le type de frappe.
Mais cela fait permet à Zelinsky de faire encore un peu de comm
En effet Les missiles et drones suicides frappent sur des coordonées GPS, Bagdad a été frappé en 1991 et en 2003 dans le noir complet ! Le noir c'était valable en 1940 pour les avions qui tapissaient le sol à vue ! C'est ridicule !
Les gagnants sont les USA qui vendent des armes encore plus et le gaz de chiite qui pollue (ou sont les écolos là, partie en vacances). Plus ça continuera leur règlements de comptes depuis la guerre froide, plus il s'enrichissent et l'UE n’existe pas là dedans !
Ça va encore durer combien de temps leur délires de chef ? russie-ukraine, une guerre de colonie et pendant ce temps tous le monde s'en fou d'autres guerre comme en Arménie, Yémen...
La manière montre plutôt l’impuissance de leur armée, le seul truc qu'ils ont la possibilité de faire pour se venger c'est balancer des missiles dans le tas et tuer des civils comme peut le faire n'importe quelle armée de seconde zone. Ils ne se vengent pas sur le front et le terrain militaire puisqu'ils en sont incapables.
Poutine n'arrêtera jamais la guerre de "cent ans", jusqu'à sa mort, c'est un dictateur... et cela continuera jusqu'à la 3ème guerre mondiale ? la seule solution ? c'est triste ! et chez nous que des problèmes type inflation...
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