Marine Tondelier 
16h38: La première ministre Élisabeth Borne réunira ce soir à 21h00 à Matignon quatre ministres concernés par les difficultés d'approvisionnement en carburant qui affecte une partie des stations-service, ont annoncé ses services. À son retour d'Algérie, Élisabeth Borne tiendra cette réunion avec les ministres de l'Intérieur Gérald Darmanin, de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher et des Transports Clément Beaune, ainsi qu'avec le porte-parole du gouvernement Olivier Véran.
16h01: Les prix des carburants routiers ont flambé la semaine dernière pendant la grève chez TotalEnergies qui a provoqué des pénuries, en particulier le gazole qui a bondi en moyenne de 10 centimes par litre, selon des chiffres du ministère de la Transition écologique. Le gazole coûtait en moyenne 1,8035 euros par litre, soit 10,79 centimes de plus que la semaine précédente, tandis que la hausse s'élevait à 7 centimes pour le super sans plomb 95 et à 7,29 centimes pour le sans-plomb 95-E10, selon des chiffres arrêtés vendredi dernier.
15h05: En déplacement à Château-Gontier (Mayenne), Emmanuel Macron affirme que les négociations entre direction et syndicats étaient "en bonne voie". Emmanuel Macron a appelé les directions des groupes pétroliers et les syndicats à "la responsabilité", en soulignant que "le blocage" des dépôts de carburant n'était "pas une façon de négocier". "Je souhaite qu’une issue puisse être trouvée, une conclusion rapide des négociations" et "j’appelle l’ensemble des entreprises concernées et les salariés à un esprit de responsabilité", a déclaré le chef de l'Etat au cours d'un déplacement à Château-Gontier (Mayenne).
14h45: Le mouvement de grève pour les salaires chez TotalEnergies a été reconduit ce lundi jusqu'à mardi et étendu à une quinzaine de stations-service autoroutières du réseau Argedis, filiale de TotalEnergies, a appris l'AFP auprès de sources syndicales. Le mouvement a été reconduit à la "bio-raffinerie" de La Mède (Bouches-du-Rhône), à la raffinerie de Normandie, près du Havre et dans le dépôt de carburants de Flandres près de Dunkerque, a indiqué Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité européen TotalEnergies, joint par l'AFP, selon qui 15 stations-service du réseau Argedis "seront fermées" mardi.
09h46: Le syndicat CGT a entamé ce matin des échanges avec les grévistes du groupe TotalEnergies, qui restaient mobilisés, pour décider de la suite d’un mouvement engagé depuis près de deux semaines pour les salaires.
Sous la pression de l’exécutif, inquiet des pénuries constatées dans bon nombre de stations-service, TotalEnergies a proposé dimanche d’avancer à octobre ses négociations annuelles sur les salaires, répondant à la main tendue de la CGT, à condition que les blocages prennent fin dans ses raffineries et dépôts de carburants, tandis qu’Esso-ExxonMobil, l’autre groupe pétrolier touché, devait réunir les syndicats lundi.
« Tant qu’on n’a pas pris de position définitive avec les grévistes, qu’on n’a pas échangé avec eux, le mouvement va se poursuivre », a indiqué à l’AFP Eric Sellini, coordinateur CGT pour le groupe TotalEnergies. « On se réunit entre nous ce matin et ce midi, il y aura de vrais débats sur ce qu’on fait », a-t-il ajouté. « Est-ce qu’on continue en attendant d’avoir une date et des engagements fermes ? Est-ce qu’on suspend le temps de la négociation ? Toutes les options sont sur la table, ce sera aux grévistes de trancher », a-t-il conclu.
Du côté d’Esso-ExxonMobil, la grève a été reconduite tôt dans la matinée, en attendant d’en savoir plus sur la réunion prévue, a indiqué la CGT. Le mouvement social en cours en France y pose des problèmes d’approvisionnement pour les automobilistes: dimanche après-midi, 29,7% des stations-service du pays manquaient d’au moins un carburant, selon le ministère de la Transition énergétique.
La situation était particulièrement mauvaise dans la région des Hauts-de-France (nord), avec 54,8% des stations en rupture d’au moins un carburant, et en région parisienne (44,9%).
06h42: Même si le gouvernement se veut rassurant, la situation est de plus en plus tendue sur le terrain avec ce lundi matin près de 30% des stations services qui sont en rupture d'au moins un carburant . Mercredi le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, avait évoqué 12% de stations concernées. On était passé à 15 %, jeudi, d’après la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, puis à 19 % vendredi.
Samedi, le ministère de la Transition énergétique faisait état de 20,7 % de stations-service peinant à s’approvisionner en au moins un type de carburant. Avec les 29,7 % annoncés dans le dernier point ce dimanche, le nombre de stations en situation critique s’approche désormais de la barre du tiers.
05h11: La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a appelé les Français, sur BFMTV, à ne pas se ruer sur les stations-services pour faire des réserves de carburant. Selon elle, cela "complexifiait" davantage la situation actuelle, alors que dès lundi "nous aurons un rythme de réapprovisionnement très intense et la situation devrait s'améliorer au fil de la journée". "J'invite chacun à faire preuve de responsabilité, il n'est pas besoin de faire des surstockages", a-t-elle déclaré. Il faut "faire son plein quand on en a besoin et pas nécessairement par anticipation puisque cela contribue à complexifier les choses."
Marine Tondelier nicolas sarkozy guerre bernard montiel Lola
Vos réactions
La CGT toujours la pour emmerder les français comme s'ils ne l'étaient pas déjà assez. La CGT roule pour elle seule pas pour les français. La CGT s'en fout des difficultés des français, seules les gueules de ses adhérents comptent. Lesquels n'ont honte de rien car pour réclamer 10% d'augmentation alors que leurs salaires sont bien supérieurs à la moyenne, il faut n'avoir aucune conscience
En effet ! Avec une moyenne de 4500 brut par mois hors primes, ils sont largement au dessus de la moyenne française.
Il est aussi à noter le silence assourdissant des escrolos et affiliés (nupes) alors que ces CGtiste brulent des pneus en toute impunité.
La CGT toujours la pour emmerder les français comme s'ils ne l'étaient pas déjà assez. La CGT roule pour elle seule pas pour les français. La CGT s'en fout des difficultés des français, seules les gueules de ses adhérents comptent. Lesquels n'ont honte de rien car pour réclamer 10% d'augmentation alors que leurs salaires sont bien supérieurs à la moyenne, il faut n'avoir aucune conscience
Il ne faut pas lâcher, il faut continuer le mouvement, mais le problème, c'est que Macron arrivera a ses fins....Quoi qu'il en coute. On peut avoir peur de cet homme.
@Pierre qui roule Il ne faut pas lâcher, il faut continuer le mouvement, mais le problème, c'est que Macron arrivera a ses fins....Quoi qu'il en coute. On peut avoir peur de cet homme.
J’attends de voir quand tu n’auras plus une goutte d’essence pour aller au travail et que ça va t’impacter très sérieusement.
Tu te diras : aller c’est cool la CGT, encore ! Bloquez le pays, vous savez faire que ça, au détriment de tout le reste de la population.
Le 49 3 n'est pas non plus une façon de négocier. Chaudron qui appelle marmite, cul noir....
Je ne paniquais pas jusqu'à ce que Macron nous dise de ne pas paniquer.
Au-secours !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Quand on voit comment les français paniquent face à une penurie que n'en est pas vraiment une, on comprend peut être mieux l'attitude du gouvernement en 2020 quand ils avaient effectivement compris que les masques étaient nécessaires pour faire face au covid. Le problème, c'est que là, il y avait effectivement une vraie pénurie. Les masques, ils n'allaient pas les inventer d'un coup de baguette magique, il n'y en avait pas.
Quand on voit l'actuelle ruée sur les carburants, je vous laisse imaginer l'hystérie qu'on aurait eu en 2020 si Veran avait dit "Vite protégez-vous rapidement avec des masques"...
On a déjà des gens qui se battent dans les files d'attente des stations service pour quelques litres d'essence (voire qui se mettent des coup de couteau), alors à l'époque on aurait eu droit à de grandes émeutes devant les pharmacies.
Je ne suis pas là pour assurer à tout prix la défense de Veran ou du gouvernement, mais en 2020, avec cette histoire de masques, y avait il vraiment une solution miracle ? C'est vrai qu'ils nous ont pris pour des billes pendant quelques semaines en nous disant que ces foutus masques ne servaient à rien, mais probablement qu'il n'y avait pas d'autres solutions. Sinon, hystérie délirante et baston générale.
Mais pourquoi vous inquiétez-vous ? Tout est en ordre, sous contrôle, il n'y a pas de pénurie, comme l'a dit véran il y a quelques jours. On peut quand même lui faire confiance, il ne nous a jamais menti.
Tous va bien comme disait Macron il y a quelques jours, c’est sur pour lui tous va bien, rien à payer, il vit à nos frais ! mdr
Les gens se ruent tous comme des moutons, logique qu'il y a rupture, un peu comme dans les supermarchés juste avant le confinement du covid. Il vont dire que c'est la faute à l'Ukraine, non c'est juste un problème entre un PDG et des salariés qui demande des augmentations, sachant que ce PDG est très très riches et veut tous garder pour lui et ses amis actionnaires sans partager.
Ce n'est pas la peine de s'en prendre aux personnes des stations services. Elles subissent comme les autres! Il serait préférable d'aller passer sa colère devant les personnels grévistes des raffineries qui eux bloquent tout le pays! Les pompistes n'y sont pour rien!
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