
La France ne tient pas ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de nombreux secteurs continuant à trop émettre de CO2 et les puits de carbone ne fonctionnant pas aussi bien qu'attendu, selon le dernier Observatoire climat-énergie.
Cet observatoire annuel est conçu par le Réseau action climat (RAC) avec d'autres partenaires, dont l'agence publique de l'environnement, l'Ademe.
Il compare les émissions nationales par rapport aux objectifs qui ont été définis par la France dans le cadre de ses feuilles de route, la stratégie nationale bas carbone (SNBC) et la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE). Le pays vise zéro émission nette de gaz à effet de serre d'ici à 2050, c'est-à-dire qu'à cet horizon les émissions résiduelles doivent être compensées par les absorptions par les puits de carbone.
L'année 2021 s'est traduite par un rebond des émissions brutes (sans tenir compte de l'absorption) de gaz à effet de serre, avec la reprise partielle de l’activité économique. Mais la France respecte malgré tout la trajectoire qu'elle s'est fixée pour cet indicateur, note l'observatoire.
En revanche, pour les émissions nettes (avec absorption par les forêts et sols), "la part indicative annuelle du budget carbone est quant à elle dépassée de 20,4 millions de tonnes équivalent CO2, compte tenu de la dégradation depuis plusieurs années du puits forestier", note l'observatoire.
Le pays a ainsi émis l'an dernier 404,4 millions de tonnes équivalent CO2 (MtCO2e) nettes pour un objectif de 384 millions de tonnes nettes.
C'est sur le secteur des forêts et sols, qui doivent servir de puits de carbone, que l'écart est le plus important entre l'objectif fixé et ce qui s'est passé en réalité.
Cet objectif d'absorption a été "surévalué", a estimé Zélie Victor, responsable de la transition énergétique au Réseau action climat. L’absorption de CO2, qui reste difficile à calculer, est mise à mal par l'artificialisation des sols, la sécheresse ou les incendies.
"Ça nous rappelle surtout qu'il va falloir avant tout miser sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et pas seulement sur leur absorption et mieux prendre en compte aussi le développement et la préservation des forêts et des sols", a souligné Zélie Victor.
Le secteur des transports reste le plus émetteur, avec 30,1 % des émissions nationales, suivi par les secteurs de l'agriculture (19,4 %) et de l’industrie (18,6 %).
Vos réactions
Et allez après la COVID , voila maintenant la théorie du complot made in PhilRAI sur le CO 2 et son non effet radiatif (forcage), non mais sérieux mec prend des cours de physique/chimie ça t'évitera de répandre des âneries .
Quel complot ? je vous parle d'escroquerie .
Votre histoire de forçage ne tient pas la route, c'est contraire aux lois de la thermodynamique. Une molécule de CO2 chauffée par le sol ne peut pas à son tour chauffer le sol. Une des bases de la physique. Un peu comme le mouvement perpétuel.
L'augmentation du taux de CO2 qui était trop bas est une bénédiction pour la végétation donc pour la vie sur terre.
La théorie radiative de l'effet de serre est fausse, c'est connu depuis la fin du 19ième siècle. Le CO2 n'a rien à voir dans les variations naturelles du climat.
C'est une escroquerie destinée à nous imposer des taxes et des contraintes inutiles.
Et pendant ce temps, la majorité des pays dans le monde s'en foutent de la nature ! mais là chut ! personne ne dis rien.
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