Les contaminations de Covid-19 augmentent de nouveau en France, laissant présager une possible huitième vague de l'épidémie au sortir de l'été, dont l'ampleur reste difficile à prévoir. "Le scénario le plus probable est celui d'un pic épidémique à la rentrée", affirmait mi-août Brigitte Autran, tout juste nommée présidente du Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires, le successeur du Conseil scientifique. Il semblerait que les faits lui donnent raison. Depuis plusieurs jours, les contaminations ont recommencé à progresser.
"La circulation du SARS-CoV-2 est repartie à la hausse après plusieurs semaines d’amélioration de la situation épidémique", observe ainsi Santé Publique France dans son point hebdomadaire. Jeudi, 33.263 nouveaux cas de Covid étaient comptabilisés contre 19.866 une semaine plus tôt, soit un bond de plus de 67%.
"Depuis deux jours, le taux de reproduction du virus (le fameux R, ndlr) est supérieur à 1, ce qui est le signal robuste d'une reprise épidémique", a affirmé à l'AFP l'épidémiologiste Mircea Sofonea. Autre indicateur: le nombre de tests (852.500) a augmenté de 9% la semaine du 5 au 11 septembre, a indiqué jeudi la Drees, le service statistique des ministères sanitaires et sociaux. Ils ont notamment fortement augmenté chez les moins de 16 ans (+56%).
"Le nombre de tests PCR n'est pas très élevé actuellement et ne permet pas de faire des analyses très fiables, mais la tendance semble confirmer à tout le moins un arrêt de la décrue épidémique et possiblement un rebond, prémisse d'une possible nouvelle vague pandémique", a analysé pour l'AFP l'épidémiologiste Antoine Flahault. "La reprise a certainement commencé il y a plus d'une semaine, mais on ne peut l'attester statistiquement que depuis deux jours", a relevé de son côté Mircea Sofonea. La conjonction de deux phénomènes pourrait expliquer cette reprise.
D'abord, un certain déclin immunitaire dans une population qui a parfois été contaminée ou a reçu son dernier vaccin il y a de nombreux mois. Or la protection contre l'infection s'érode avec le temps. Ensuite, le contexte de rentrée, scolaire et professionnelle, qui favorise davantage les brassages. La hausse des contaminations est "principalement portée par les moins de 20 ans", à commencer par les 0-9 ans (+111% la semaine du 5 au 11 septembre), relève Santé Publique France.
Vos réactions
Question de point de vue. Pour moi les peureux sont clairement ceux qui redoutent un vaccin efficace...
La blague, j'ai eu 2 fois le covid, 2 fois le nez bouché avec douleur à la gorge et quelques petites migraines
le peureux c'est définitivement celui qui a peur d'un rhume.
il est l'heure de vendre de nouvelles doses pour les peureux
Question de point de vue. Pour moi les peureux sont clairement ceux qui redoutent un vaccin efficace...
il est l'heure de vendre de nouvelles doses pour les peureux
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